16.11.06

une chanson, c'est presque rien, une chanson...


En terrasse nous parlions d'écrire des chansons ; avec la précision naturelle de mon vocabulaire oral, j'expliquais de mon mieux le processus :
" héaaaeuh... bééé.... pfff... c'est pas... Tu veux, si comme un...."

Hier, pendant que j'étais travaillant à mes corrections, me vint ce qui suit ; attention, ce n'est pas encore une chanson (et peut-être ne le sera-ce jamais).

Deux vers me trottaient depuis quelques jours,
je t'aime encore où que tu sois
je t'aime encore qui que tu aimes

et ça s'est développé comme ça :

"Je pense à toi parfois quand le vent se réveille
Lorsque l'herbe est coupée ou qu'un orage meurt

Je ne veux pas savoir si tu m'aimes encore
Je veux juste savoir si ton coeur est au chaud

je t'aime encore où que tu sois
je t'aime encore qui que tu aimes


Parfois, je retrouve un éclat de colère
Fiché comme un couteau dans le creux de mon coeur

Parfois je navigue sur l'euphorie amère
De trop me souvenir de ce qui est passé

(petit refrain, là, non ?)

Avant, oui,
Je parlais de nous
Avnt oui,
Nous parlions au futur
C'est un peu affligeant cette grammaire étrange
Qui m'a fait oublier qu'il n'y a que l'imparfait

Mes pensées t'accompagnent même si les tiennes se perdent
L'amour comme le soleil, ça ne se couche jamais

Je reste près du fleuve sans attendre autre chose
Qu'un rayon de soleil pour réchauffer mon corps.



hé ben voilà. Il y a 3 métriques défaillantes (mais ça peut passer), quelques répétitions et au moins une expression lourde. L'ensemble est un peu naïf, mais pourquoi pas ?
Passé cette étape, faudrait voir à trouver une musique - à moins d'opter pour le slam ? - et améliorer les paroles, ou bien laisser mourir l'ensemble de sa belle mort.

A relire, j'aime toujours bien le refrain, mais le texte lui-même est trop mélancolique par rapport à ce que je voulais exprimer...

On en reparle ; en attendant, je vais répéter.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Lulu a lu

Tien ça fait "écho" dans mon coeur.

LB