29.2.12

1002 - Ensuite

une grotte
1. On m'a vu dans le décor

Ca va, toi ? Je sais, je n'étais pas trop là ces derniers. Tu n'as peut-être pas senti la différence, mais bon. Mettons que me voilà devant la perspective de deux mois sans alimentaire, me permettant moultes escapades et écritures. Je te tiendrai au courant, mais basiquement, ça va être ce que je fais de mieux : me promener, bavarder, rêvasser. Et raconter des histoires.



2. On m'y verra


- Foire du livre de Bruxelles, entre jeudi et dimanche, pour signer des Petits Guides et parler d'édition de romans, de nouvelles, voire d'Images...

- Salon "Du pain, du vin, du bouquin", samedi 10 mars dans l'après-midi, au Rad'art à Toulouse. A la place du traditionnel toro-piscine, il s'ensuivra une Fête à Fred (mais faut réserver vite, hein).

- Pour d'autres salons, il faudra attendre mai (Villeneuve-sur-Lot) et juin (Pamiers) ; pour les activités publiques, je vous donne également rendez-vous les 9 et 10 juin pour une lecture musicale dans le cadre du Festival "Passe ton Bach d'abord". Si vous aimez la politique, il y aura également quelques émissions de radio où Aymeric de la Mouille, mon double chevelu autant que droitisant reprendra le dessus.


3. Une fois n'est pas commune...

... je crois pas mal en ce bouquin de psycho dont je fus l'heureux traducteur : Le bourreau intérieur, d'Elaine Aron (et tant qu'à mettre un lien, pourquoi pas vers un e-book ?). À cause d'une particularité intéressante : il propose des solutions concrètes, voire efficaces, à quelques problèmes que, bon an mal an, on rencontre tous plus ou moins.
Comment ça, que je la ferme ? Qui a dit ça ?



4. Puisqu'on en parle

Il se pourrait que, l'un dans l'autre et comme me le souhaite une correspondante, j'éprouve en ce moment un "sentiment de bien-être tout a fait normal, et très acceptable". Et ce malgré le corset autour de mon souffle et la peur d'être un peu trop. Wow. Je devrais faire attention : ça pourrait durer.




5. Une once de correspondance

Une nouvelle troupe d'amis : premiers pas, rires familiers, beaucoup de baisers sur la bouche et d'escarmouches, une douceur que je n'avais pas sentie depuis.

Le lendemain, prendre le temps de lire, d'être emmêlé avec les enfants et nos voix à peine audibles, complices (je ne mentionne pas faire l'amour, peut-être te parlerai-je un jour des signes en braille à l'intérieur d'un sexe de femme).

Puis cette idée : est-ce à cause, cette simplicité enfin, des deux lattes de pétard que j'ai fumées et aussitôt trouvées dégueulasses ? Ce serait tellement simple. Tellement peur d'être heureux - ma mère savait que ça ne durerait pas (elle qui apprit le suicide de son père dans un jour bleu et blanc où elle venait essayer sa robe de mariage).


Je pense à des ruelles, aux voyages vers soi, aux escaliers qui mènent aux jambes d'une femme, à une bouche de clown sérieux - et puis je cesse de penser pour sentir (tout un travail)