30.6.08

En finale

C'était pour moi le clou de la saison, un événement à ne manquer sous aucun prétexte (même s'il y a eu un excusé au moins), un moment quasi-historique : samedi soir, en direct, j'ai pu assister à la finale - ah non, pardon, on dit "la dernière" de Tonton Maurice.

Et c'est clair : ce sont les champions ce sont les champions ce sont, ce sont-ont les champions...

Merci à Nathalie, Nathalie et Christian pour leur travail, leur implication dans le projet et pour leur jeu ; merci à Pascal pour sa mise en scène définitivement superbe, la profondeur de ses analyses et son calme olympien. Merci à Didier, grand directeur du petit théâtre, qui a rendu tout ça possible... et merci à Guy Novès pour son télégramme qui disait, je cite, "CONFUS - PEUX PAS VENIR - OBLIGATION PROFESSIONNELLE - QUEL DOMMAGE"...

Et un petit lien spécial pour ceux qui aiment le rugby - ou les rugbymen... Que dit-il exactement ? Non, pas, "Ah, putain, une chemise toute neuve, je suis vert", ça c'est Hulk. En fait, il raconte la même chose que le télégramme de Novès, mais en plus énervé. T'inquiète, Byron : Tonton Maurice revient en décembre...

28.6.08

Dans ta tête


Pffff... Je sais, je traîne, je ne tiens plus ce blog. Je m'en voudrais presque (sauf que j'ai décidé d'arrêter de m'en vouloir), et, si ce n'était ce samedi flemmardier qui se lève, je vous raconterais la semaine un peu folle que nous avons vécue : jongler sur trois jours entre un livre à terminer, un article, un essai de traduction, les corrections de nos prochains livres édités... on se serait, Princesse et moi, presque pris pour des écrivains - si seulement la thune était tombée.

Mais non, car la semaine fut aussi marquée par des reculades d'éditeurs (a priori , le guide miracle de diététique et le bouquin pour ne pas arrêter de fumer ne devraient pas paraître à l'automne, comme c'était prévu), des doutes personnels (enfin, Princesse, c'est MOI qui ai raison... jusqu'à ce que tu parles), des retricotages de projets littéraires et amoureux. File, défile, refile et enfile (oué, bon), ça a fait bouger pas mal de choses.

Quoi d'autre ? Ceux qui ont vu Tonton Maurice l'ont aimé, adorent le jeu des acteurs, et viennent même parfois me le dire dans mon petit appartement ; mention spéciale à mes potes du rugby, dont je pensais à tort que mes histoires d'homosexuels (et l'état post apocalyptique de mon appart) les rebuteraient. Ils sont venus sous l'orage nous raconter leur soirée - honte à moi, je n'avais plus de bière - ce qui leur a permis d'offrir à Princesse un spectacle de dénudage quasi-intégral que n'aurait pas renié l'ami Oh.


Elle est compliquée, cette phrase, non ?

Sinon, les projets germent. Je me dis, nous nous disons, qu'il serait peut-être temps de tout remettre en question chaque jour. Que nous avons besoin de place pour nous ébattre, travailler, peindre et élever notre marmaille. Que malgré nos humeurs vagabondes, nous nous réveillons si souvent l'un à côté de l'autre que nous n'avons plus vraiment besoin de deux chambres. Et peut-être même que nous pourrions, enfin, prendre un métier.

Oh, et puis nous avons peint, aussi.



Vous voyez pourquoi je n'ai pas eu le temps d'écrire ?

Juste ce poème matinal qui m'est venu avant-hier

Le matin sentait bon
Le matin vert cartable
Qui dansait les vacances

L'odeur exacte de
La diagonale de
l'ombre de
la feuille de
l'attente
du moment où la vie si proche arriverait

23.6.08

Brace - brace - brace -

L'été brutalement claquait sur nos épaules
presque désespérant d'avoir trop attendu

Et, emmêlé dans les draps
La tête entre les coudes
Je l'écoutais me dire
(pendant que la nuit moite, etc.)

Je cherchais l'équilibre, le milieu, la justesse,
Je n'étais que médiocre à ses lèvres effarées
Je restais immobile, rêvant de dormir - et de cauchemarder


Cette saison stupide
Où nos orgueils cachés
Nos désirs de contrôle
S'étaient entrecrevés


(sinon, vous, c'était une bonne soirée ?)

20.6.08

les matins qui

Le plus marrant, dans cette histoire d'artisssss' qui ne travaille pas à heures fixxx, attend l'inspiration et vit au rythme de la lune (ah non, ça c'est Oh, moi c'est plutôt au soleil), c'est que...
c'est que même ça, ça me demande du travail.
Tiens, par exemple, prend ce matin.
Lever 7 h et des bananes, accompagner Anton et Zadig à l'école (toujours en boitant, d'ailleurs).
De retour chez moi, me voilà prêt à taper des kilomètres de texte, répondre à des guirlandes de mail tout en peignant d'une main et en enregistrant de la musique de l'autre... Non ?

Nan.
J'ai craqué. J'ai retourné au lit, tout chaud contre Princesse ; le soleil, encore, faisait un truc marrant avec les persiennes, le genre de lumière un peu verte qui accouche des rêves.
Et des rêves, j'en ai fait - plein. Des bizarres, avec une sorcière qui s'extasiait en hurlant sur des animaux (ah non merde, ça c'est pas un rêve, c'est une voisine...) et d'autres trucs.
Mais vous savez quoi ? Tous les deux rêves, à peu près, je me réveillais en me disant qu'il faudrait que je sois au taf, qu'on attendait quelque part que je m'agite des doigts, que j'avance, que j'écrive...
Alors que pas du tout. A part moi (et encore), tout le monde s'en fout.
Oh, attendez : je dois quand même fignoler deux-trois trucs dans un laps de temps assez court. Mais bon, rien qui devrait m'empêcher de dormir, tout de même.
C'est quand même marrant de culpabiliser comme ça ; avant, quand j'étais prof, il m'arrivait de me réveiller en pensant que j'étais en retard, que j'avais trop sommeil pour être en forme devant les gosses, que je n'avais pas assez envie...

Mais je suis un gros travailleur (bientôt 80 kg ?) : je me suis appliqué à me rendormir ; j'ai fait des efforts pour me reposer en toute tranquilité.
Je vous jure, c'est pas facile d'aller contre sa nature profonde.

Bref, j'ai bien dormi et je vous fais une bise.

(comment il craint, ce postou...)

19.6.08

Sir yes sir

Le tout petit espace entre
mon coeur et ma gorge
le rythme et ma voix

(obstrué par des peines imbéciles)

attendre calmement que le chemin s'ouvre


Oué... un genre de poésie pour commencer un nouveau post, le précédent étant resté très longtemps à l'affiche, pourquoi pas ?
Alors dans l'ordre : quoi de neuf ?
- un séjour lotois dans la maison où se terre le chafouin Cédric Gomez : pluies, chemins, rires, piscine - et c'est un très bel endroit ;
- un Maurice qui, selon les acteurs, n'a jamais été aussi célèbre que depuis qu'il est mort : attention, plus que deux semaines pour assister à son agonie !
- des ?? et des !!, voire des erkjlnouefggrtfrtfg pour les bouquins de genre, redevenus (pour l'instant) "Comment ne pas" : des ratés, des contretemps, des zaquoibon... si ça continue, je rentre dans les ordres (ou encore pire je redeviens prof) ;
- les Gonins, pour leur dernier match de la saison, firent leurs adversaires le coup de l'équipe Gillette : la première lame soulève le poil (et fatigue l'adversaire), la deuxième met une ribambelle d'essais avant de se rétracter sous l'apéro. J'étais de la deuxième vague, et si vous trouvez dans les abords immédiats du stade Claude Gonin un petit bout de métatarse, gardez-le au frais : ça doit être à moi, vu que ce matin je boîte des deux pieds.

Pour le reste - bonheur inconditionnel, sérénité, confiance : le travail continue ; je ne sais pas bien pour qui ni pour quoi, mais c'est devenu une habitude...

Sinon, vous, ça fête le soleil ?

17.6.08

Ouvert pour cause d'inventaire

Un cerveau

(lui-même divisé en parties plus ou moins conciliables, réactions chimiques plus ou moins ordonnées et fonctionnements hérités plus ou moins volontaires)

caché derrière

deux yeux un nez une bouche, quelques rides (peau fragile), peu de cheveux

posés sur

une colonne vertébrale parfois pincée parfois rigide, mais solide ma foi, autant que faire se peut
(supportant au passage l'angle droit des épaules, aux muscles souvent tendus inutilement, les os des bras qui pendent entourés de chairs et de viande, sans parler de la peau, bien sûr)...

La sui

12.6.08

Rions un peu entre gens civilisés

(pour une version plus originale et moins narrative de ce post, cf le précédent, qui dit essentiellement la même chose)

Allez savoir pourquoi - et franchement c'est drôle, je rêve en ce moment de m'ouvrir, de m'éclater, de me libérer.
De quoi ? Je l'ignore - ce serait trop simple.

Les plus proches de mes proches - Princesse Courage en tête - savent que les compléments "les veines", "la tête contre les murs" et "de la sale habitude de respirer" conviendraient pour l'instant à mon humeur. Les mêmes, et je les en remercie, m'accompagnent en souriant jusqu'à ce que je trouve des solutions plus compatibles avec l'état de vivant.



En attendant, quelques images amusantes - cela faisait longtemps - de mes travaux en cours...


Et sinon, tant que je parle et que j'écris, c'est que je respire, alors continuons comme ça (si vous en êtes d'accord).

Narration

C'est vrai, c'est pas clair quand je poétise. Original, mais pas clair.
Mes proches vont encore m'appeler pour me dire, Manu ça va ? Bien sûr que oui ça va, puisque ça va plutôt mal.
Une Gra

original

les décombres de la nuit à peine révélés
qu'on voulut se donner la peine
de recommencer

obscur anniversaire

(et l'idée obsédante qui fouille les veines
ouvre le coeur au plexus solaire
fait taire le silence)

Comme le cri du canard paraît-il, le mot "au secours" s'éteint sans écho.



Aujourd'hui, c'est pas les patches : pour un premier jour de vacances, je me dis qu'il y aurait plein de trucs à foutre en l'air - les projets les corps les idées.
Et moi-même, ça ferait qu'un voyage.


Sinon, une critique a vu Tonton Maurice et fait son boulot ici.

Et, dans le royaume du vivant, tout va bien, je continue à porter ma tête sur mes épaules de rugbyman.

11.6.08

C'était pourtant évident

Beaucoup de taf ces dernières semaines, et ça commençait à me peser. D'autant plus que, les rares fois où je me considère en vacances, je réfléchis-regarde-écrit sans pouvoir m'en empêcher.

Et ce matin, tout lové à Princesse, l'idée m'est apparue, aussi simple qu'un matin prolongé : et si je me mettais en vacances ? Si j'appuyais, pour quelque temps et plus si affinités, sur le bouton off ?

Oh, il y aura toujours des trucs à faire - les bouquins, les engagements, les délais... mais si tout ça était du côté loisir maintenant, un de ces rituels que l'on se passe pour donner un goût au temps qui coule ?

Alors voilà, c'est décidé : je suis officiellement en vacances.

Je vous enverrai des cartes postales.

10.6.08

Dreams are my reali... oups

(Quelques notes comme ça pour me souvenir de rêves/projets)

Et les bohémiens cannibales rêvaient de dévorer nos yeux
/
Remplacer l'amuse-bouche par les morceaux d'un chien fidèle
/
J'ai tué mon frère devenu étranger
/
Dans un ryiad sur le sable (entre marbre et béton) ils démontaient le placoplâtre pour se cacher des meurtriers - sauf celui qui traînait et gênait la chaleur de leur corps
/
Adolescent ridicule qui riait de lui-même (regard trop bien appris)
/
Les huit ou dix façons de voir la même scène (Prof, Amant, meurtrier)
/
Comment je mourus sur l'autoroute un matin (c'était pourtant bien parti pour l'aventure)

...


Vi, vi, vi, je sais, ça ne veut rien dire. Juste des croquis, des esquisses, des trucs que je note des fois que ça servirait. Faut bien que ça serve, ce blog, non ?

Sinon, il y a de jolies photos de la Teigne en action ici, les potes vont bien, le bébé de miss L. est magnifique, les livres avancent (même si je préférerais dormir un peu), ça peint et ça chante - je réfléchis au bonheur maintenant.

9.6.08

Relâchement

Il y a du relâchement dans l'air, non ? Des posts qui s'espacent, des sujets déjà traités, plus de photos ou de dessins, plus de musique... Il s'use, ce Causse, non ?

Oui et non, à la vérité. Parce que des mots, des images et des notes, il y en a plein. De plus en plus en fait - trop, selon l'immonde Gomez, mais parfois nos avis divergent.

En ce moment, je suis à bras-le-corps avec le troisième bouquin de la série "Comment ne pas" (qui a changé de nom entre-temps) ; je peins, aussi, ou du moins je tente, sous les conseils avisés d'Yrf et Véro ; j'envisage quelques mois de création en terme d'écriture, tout en cherchant mon prochain taf payé... pour la musique, dès qu'on aura repêché notre percussioniste (probablement noyé dans un fleuve de bière et de luxure), on s'y remettra.

Bref, je fais plus, je parle moins (en tout cas sur ce blog) : une façon comme une autre d'attendre que l'été se mette à sourire...

Sinon, Princesse aurait de bonnes nouvelles à vous donner, La Teigne revient de guerre, et Tonton Maurice est toujours mort (ou le sera à partir de mercredi... on croise les doigts)

Et en avant pour la suite.

5.6.08

One fine morning

Défaite des Gonins - mais joli match tout de même.

Alors, remis en place ?

Oui, si l'on ne compte pas un nez et des lèvres un peu gonflés, quelques éraflures, la cheville torte et le dos cramoisi ; oui si l'on ne compte pas la légère impression de solitude d'après-match (était-ce un effet de l'absence de mon patch ?), le retour agité, la nuit sans Princesse qui préférait un verre en ville que passer la soirée avec un idiot bougon - et come je la comprends, malgré ma déception sur le moment de ne pas la trouver chez elle...


Faudrait que j'en parle à quelqu'un - cette impression persistance d'avoir un poids sur l'épaule, d'agir comme je ne veux pas, de marcher à côté de moi-même. Alors d'accord, les cigarettes pourquoi pas masquaient un peu cela, mais ces derniers jours me voilà impatient - retrouver un peu de lumière, un peu d'exactitude, de la grâce, enfin, puisque je sais qu'elle existe.

Bien, mis à part mes matinales jérémiades, La Teigne joue ce matin au profit du procès des faucheurs volontaires, place du Salin, près du tribunal. J'espère que d'où vous serez vous entendrez le boum-bam de la basse, et les voix des chanteurs (j'espère aussi que le juge sera sensible à la musique...)

Sinon, vous, ça psychote ?

4.6.08

A letter to myself


- Putain comme parfois je me sens moche et sale et sale mioche et à côté... je replongerais avec délices dans quelque drogue affectueuse - sauf que je n'en prends que quand je me sens bien, tiens.
- Ou le contraire ? Que tu te sens mal quand tu ne prends rien ?
- Bin non, ça ça paraît réglé je pense... J'ai même eu aujourd'hui de jolis moments - des petites histoires qui montaient et me racontaient le monde.
- Ouah l'autre hé, comment il se shoote aux histoires !
- Ca, au moins, ce n'est pas illicite, et si c'est dangereux, ce n'est que pour la santé mentale... J'étais bien, jardin Bonnefoy, à lire en écoutant pousser l'herbe. J'ai même écrit un tout petit texte qui me plaisait bien, un texte qui racontait comment j'étais heureux il y a dix ans - heureux et con, heureux d'attendre, heureux de penser que mon futur ressemblerait à mon passé.
- Là, c'est vrai, faut être con. Les gens heureux le sont toujours un peu, non ?
- Je l'ignore. Le truc bête, c'est que je l'ai fait lire à Princesse, qui m'a regardé d'un air triste, et m'a dit "c'est con que tu sois malheureux" (aussi bien, elle l'avait pris pour elle, alors que ce n'était que pour moi).
- Et ?
- Et d'une certaine façon ça m'a mis en colère. Contre moi et contre elle. Oui, parce qu'il y a des gens qui se suffisent à eux-mêmes - ça s'appelle des couples, je crois - que la présence de l'autre ranime et ramène des profondeurs de la désolation. Moi, ce n'est pas le cas : je plonge seul, souvent, et je remonte en battant des pieds. En revanche, faire plonger quelqu'un d'autre est loin de m'enchanter.
- Tu veux dire que, comme souvent, tu as été distant, froid, silencieux ?
- Comment ça ? Mais non, c'est elle qui l'a été, évidemment...
- Bin tiens. Ca t'arrange, hein ?
- Au moins je suis moi-même. Je ne me sens pas le besoin de la faire rire, de faire le clown et de m'occuper de la conversation. Pas comme toi, bouffon.
- Tiens, des insultes. Toujours amusant.
- Pardonne-moi. J'aimerais être comme toi - léger, détendu, ouvert. Mais je n'y arrive pas. Un truc s'est fermé dans ma tête, ça l'empêche de respirer (d'après Gomez en tout cas). Tiens, par exemple, qu'est-ce que tu crois que je fais, à m'écrire à moi-même sans savoir ce que je veux me dire ? Je bloque, je tourne, je retourne. Et les mots ne sont d'aucun secours - au point que je me demande si ça vaut vraiment la peine d'écrire.
- C'est peut-être ça, la question.
- Pff, trop compliqué. Je vais faire la sieste.
- Bonne idée, moi aussi. Et puis il y a un match de rugby ce soir, ça devrait remettre pas mal de choses en place.
- Je sors les crampons et le protège-dents.

3.6.08

Hyperactif, pourquoi pas ?

Cédric Gomez m'inquiétait hier : il me voyait tendu, agité, mal à l'aise.

Alors que j'attribuais ça au fait de vivre des situations habituelles sans cigarette, il y voyait plutôt le résultat de la multiplication de mes centres d'intérêt, qui m'empêche parfois, il est vrai, de me poser près des autres - préférant l'effort de voler par moi-même à la poursuite de j'ai oublié quoi.

Comme j'écoute toujours l'avis de mes potes (même de dessinateurs de bédé qui sont encore plus en retard que moi c'est dire), je me décide à repasser par ce blog, ma petite méditation à moi.

Et...

Ou...

Oh, fuck, je suis tout mou du style en ce moment.

1.6.08

Quelques mots à peine définitifs sur l'égoïsme

Et si, une bonne fois pour toutes
(mais évidemment il y aura des mais)
j'acceptais ce qui passe

sans ruser sans méfier
sans m'excuser à l'avance
ou a posteriori

colère, peine,
ou l'ennui qui me cogne sur le dessus du crâne

l'envie de battre, d'hurler, d'égosiller

l'envie de se
mettre en quatre
(animal affaibli
se tapit pour mourir)

Et, pour cette fois,
Cette fois puis une autre
Désinvolter un peu -
Et alors ? Ca fera.

Cesser de croire à l'impossible, à cette putain de perfection (dont l'idée c'est bizarre ressemble à un brouillard) - oui je suis en colère, emmerdé, ou ailleurs - so what ? Là où je suis il n'y a que moi en fin de compte.

Chaque moment alors petite victoire, fête intime et paix préférée.
C'est dimanche il fait gris - il fait beau justement puisque c'est aujourd'hui.




voilà voilà... une petite pensée pour Oh que le courant avait laissé épuisé sur la berge, pour ma GS et nos mésententes, pour enfants et neveux, amis, parents et princesses : un premier juin, bordel, ça se fête.