11.11.06

0 à 16

Bon, voilà.
On a gagné haut la main.
Défense OK, jeu intéressant. J'ai même marqué un essai tout fait. Score final 6 essais à 0.
Rien à ajouter, fin du post.









Quoi ?





Non. C'est faux. Une calomnie. Au moins une exagération.

Il est très peu envisageable qu'un écrivain consciencieux comme moi ait


Je ne me renie pas, mais il me paraît fort improbable que

oh et puis d'abord, je fais ce que je veux, et je ne vois pas ce qu'il y a de répréhensible à danser YMCA en chantant du Michel Sardou dans un bar à rugby en liquette Budweiser XXXS avec une perfusion bière clopes (oué, 4 ou 5, j'ai arrêté depuis 5 ans mais là j'avais marqué un essai quand même, au fait pour les non-fumeurs et les fumeurs, bonne nouvelle, c'est toujours aussi dégueulasse, je réarrête immédiatement) et en se pelotant avec toute l'équipe.

Tu veux que je te dise ? râle ma muse avec sa voix de Jean Gabin, moi ça me dégoûte.

Jean Gabin vient d'ailleurs de m'envoyer vérifier l'étymologie de "dégueulasse" dans la salle de bains. On dira ce qu'on voudra, le Citrate de Betaïne des Champions(tm), ça passe ou ça casse.

Enfin passons.

Bref, je me suis avili.( Comme Dimitri H - et c'est pas un peu fini, les jeux de mots foireux ?) J'ai même ramené chez moi une pauvre âme qui ne savait vraiment pas où dormir. J'ai le coeur sur la main, qu'est-ce que vous voulez. Ce matin, ladite âme a eu la délicatesse de partir dans me réveiller en me laissant un mot charmant.

Le rêve - partager un petit déjeûner et des propos badins après une nuit pareille était au-dessus de mes forces.

Et maintenant, renaude ma conscience professionnelle, tu termines ce post au lieu de rêvasser.

Et tu pourrais en profiter pour faire une chute, parce que c'est important, la chute. Tu préfères faire mariner tes 0,2 lecteur(s) en espérant recevoir plein de commentaire sur ce merveilleux one-night stand et ton détachement sublime ?

Kono, va. La pauvre âme, c'était CaballoudesGonins, 3e ligne néo-célibataire de son état.

Hé ben ouais, c'est aussi ça, le rugby. On ne rentre jamais seul.

Parfois, on préfèrerait.

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