30.9.11

986 - Friday (w/f)ear

Quietly dizzy
1. Retour de manque

Agacé, irritable, à vif, bizarre, déconcentré, déconcerté, malheureux : ah bin tiens oui, la privation subite de nicotine a des effets marqués sur le cerveau et sur le corps.
Me voilà tout déchiré, épars. Je suis l'homme heureux des derniers jours, le couloir de mon coeur ouvert vers elle ; je suis l'amoureux compulsif et torturé cherchant à m'enfuir de ma cage adorée.
Je suis la santé à reconquérir, et les cellules invasives du foie de mon père - la peur qui me réveille la nuit, mâchoires contractées, poitrine minuscule ; je suis le père hurlant, l'enfant qui doute et se tue à la tâche, certain d'échouer.
Je suis le Machiavel au coeur de pierre, je suis le rocher qui saigne dans mon coeur.

Pouf, pouf. Heureusement que, demain, je ne fume plus.

2. Radio killed the video porn star

Vous voulez tout savoir de moi, entendre ma voix de téléphone, mon accent fluctuant, mes hésitations, mes goûts musicaux, et tout sur ma vie, mon oeuvre, mon luth ? C'est possible, parfaitement ; il suffira de se brancher sur Le Café des Amis, la très sympathique émission de Pierre Lajunie sur RTF Limoges pour nous entendre faire connaissance pendant deux heures - un rythme inhabituel pour une émission, poussant donc à des réponses moins formatées et convenues que d'habitude (et à pas mal de "euh... comment c'était déjà... rah j'ai oublié" de ma part, mais que voulez-vous, ce sont les aléas de la parole libre). Je crois que ça ne s'écoute qu'en direct, sur 95.4 dans la région de, sur Internet pour les autres. Vous m'en direz des.
Tant que j'y suis, cette critique et celle-ci sur Le petit guide des... Vous devinerez facilement laquelle me fait le plus plaisir, et laquelle me fait sourire.


3. Vieilles semaines, nouvelles questions

Jamais simple de vivre avec une femme perspicace. "Sais-tu pourquoi", me demande-t-elle, "tout ce que tu fais est un exercice ?". Puis, plus tard, "Comment se fait-il que tu tombes systématiquement amoureux d'autres femmes ?".
J'hésite à lui répondre - être et faire se mélangent sans doute encore trop.

4. La blagouille du vendredi

Oui, parce que ça avait failli devenir une tradition, vous vous souvenez ? Seulement, la blague dont j'ai ri ces derniers mois n'est pas transcriptible (je n'ai pas trouvé les caractères "accent étranger" sous blogger). Donc... bin, les commentaires sont ouverts, vous pouvez toujours tenter le coup. S'il vous plaît - c'est pour le bien public de notre friday wear.

24.9.11

985 - Vite à cause que

1. News et commentaires
Working back

Oups, on dirait bien que ça commente, par ici. Sauf que les comms', par un tour de passe-passe dont Blogger et mon je-m'en-foutisme informatique avéré sont sans doute responsables, apparaissent et disparaissent aléatoirement. Si, donc, tu as posté ici un commentaire, bin prie St Bill Gates pour que ça finisse par. De mon côté je fais mon possible, on va bien voir si.

Autre annonce de type informatique : ça y est, l'Image, newsletter de description d'une image imaginaire, a repris son cours quasiquotidien ; je te rappelle que pour t'y abonner - ou y abonner quelqu'un que tu - le seul moyen est de m'envoyer un mail, là, en haut à droite. Tu verras, c'est bien.

Tant qu'on y est dans les, on peut désormais lire cette gentille critique du Petit guide des transports, dont j'apprends grâce à ma connexion permanente avec le monde qu'il est sélectionné pour le prix Boccace de la nouvelle, aux côtés de recueils de gens que j'adore - dont ma coéditée Emmanuelle Urien...
Pour répondre à un comm trop tôt disparu (mais qui réapparaîtra peut-être, alléluiah), Le petit guide, tout comme Tous nos petits morceaux, de ladite, existent bel et bien en e-book... ah non, pardon, on m'indique dans l'oreillette que pas encore, ah bin tiens je croyais, pourquoi c'est toujours moi le dernier au courant, hein ? Bon, ce sera l'objet d'un autre post, alors.

Sinon, il semblerait qu'on pourra tester la radiophonicité de ma voix dans Le Café des amis, de Pierre Lajudie, dimanche 2 octobre de 14h à 16h sur RTF Limoges (t'inquiète, il y aura plein de musique, je ne vais pas parler pendant), ainsi que le jeudi 6 octobresur (rha zut faut que je me déconnecte pour rechercher le truc je te jure c'est lourd gougueul, bouge pas je reviens, fais-toi un café en attendant si tu veux) voilà, dans "Le livre du jour" sur France Bleu Berry (pas Chuck, l'autre) vers 16h30.
Pouf, pouf. Et encore, je ne parle pas des salons.
C'était notre rubrique "Samedi, c'est promo", ce qui ne rime pas super bien mais ce n'est pas de ma faute si les jours de la semaine ont des noms ridicules.

2. Haiku pour souffler

Pluie d'automne
Les arbres deviennent chauves
Je les comprends.

3. Pas de 3 pour aujourd'hui

4. Ce qu'il y aurait eu dans le 3

Du soleil, des plaquages manqués et réussis, un concert d'Oldelaf, l'émission de radio Pas plus haut que le bord en cours de reprise, une chanson de mariage, l'exploration des couloirs, les conversations avec mon diable, les lettres de refus et les messages sympathiques, cette belle femme blonde aux yeux tristes et mon ventre qui, des mails pas envoyés, la raquette de tennis Décathlon Junior +, des semelles d'avant, la rivalité médiatisée dans le couple par la grâce du badminton, les aventures de Monglobe, la compréhension du bourreau intérieur, des menus morceaux de Michel-Ange et de charmeurs antillais, un site graphique en construction (mais chttt, n'allez pas voir, c'est un secret), l'écoute, le coeur et les couilles, l'arrêt prochain du tabac, et la phrase "Mais mon chéri je t'avais bien dit de ne pas emmener le petit dans ce club échangiste, il vient de me caguer sur l'épaule".

Bref, une semaine normale. En vie.

19.9.11

984 - Ce que vivent les raisins

Juste ciel
1) Vendanges 

Ce ouikend, oncles et tantes et cousins arpentant les vieilles vignes accrochées aux coteaux. La hotte sur mon dos. Pourquoi sens-je maintenant davantage de gêne et d'agacement qu'il y a quelques années ? Je respire dans mes petites frustrations, tente de dépasser les remarques de mes soeurs. Les enfants s'en foutent, ils jouent sous les ceps - ou bien tentent, pour certains, d'aider de se joindre aux rangs des adultes.
Le soir, remarque joviale du cousin presque frère, plaisanterie rituelle plus ou moins ; et C., ma soeur petite, se met à hurler, un cri du fond du ventre, le corps au bord de la rupture. Je ne suis pas là à ce moment ; je suis dans la pièce à côté, son fils, mon neveu, dans les bras. Au bruit, à cette colère de loup qui s'élève, je crois à un enfant qui explose. Mais petit B. dans mes bras murmure, "Maman, elle court". Puis "Maman, elle est rouge".
Retrouver ma soeur contre le mur, à l'écart de la terrasse ; déjà dans les bras du cousin désolé. Déjà nos mains de frères apaisant les épaules, arrachant les bribes de rage entre les sanglots. Ce n'est rien. Tu te trompes. Une blague, une blague débile, oh je suis tellement désolé.
Sérieux de petit homme, toujours à mon bras - pendant que je cherche encore un verre pour mon père, avec ses béquilles et son pied cassé, oui, mon père, celui qui s'amaigrit de son cancer en guérison, celui qui ne me tremble que quelques mots d'affection depuis toujours, quand la mort nous frôle.
J'explique à petit homme, ce n'est rien, juste une bêtise. Petit homme s'apaise, il mange sur mes genoux. Je retrouve la largeur de mes bras autour de ses mains douces, le poids mouvant de son corps sur ma cuisse. Tout, tout se calme.
Mais je suis triste. Moi qui voulais les guérir.

2) Comme un haiku mais pas pareil

Et comme ce matin les gouttes nues sur le fil électrique
Et comme avant-hier le soleil sur la vigne,
Je me dis qu'on a coupé par mégarde,
avec la grappe,
l'été.


3) Retour d'affect

Ma mère a lu l'Eau des rêves. Son éternel sourire tremblait, ses yeux se mouillaient de larmes. Ce n'est pas que je n'aime pas. Ca me fait mal, me dit-elle. Je veux que tu changes ceci. Egoïste, ta démarche, souffle-t-elle entre les lignes. Cette histoire de secret, ce n'était pas notre faute. C'était la génération. Ce sont vos exigences, enfants monstrueux. J'argumente, défend, explique. Patient. Presque étranger.
(Les jours suivants, mon ventre tourne et retourne. Les premières lettres de refus des éditeurs me plongent dans le malsain. Attendre, quel mot idiot. Ecrire, quelle monstruosité.)


4)  Soutien dans l'axe
 
Retour à la table des discussions avec ma mère. E., à mes côtés, impose ses mots discrets. Justifie, s'il en était besoin.
Chaque jour, je crois, chaque semaine, nous nous trouvons elle et moi davantage dans notre nous, dans ce lieu un peu à l'écart du monde, où nous nous reposons comme des animaux fatigués, blessés, amusés. Autour de nous la foule, la foule étrangère, et ce couloir de son coeur à mon coeur, ce lien, plus large et chaud à mesure que passent les.

10.9.11

983 - Où me trouver dimanche

(pas de numéros aujourd'hui, déformatons, bordel...)

Ce sera donc à Lauzertes, Tarn et Garonne, à quelques encablures de Toulouse et Montauban (voire de Paris, pour les), pour la nouvelle édition de Place aux Nouvelles. Toujours la place des Cornières, toujours l'infatigable Jacques, et toujours la fine fleur des novellistes, ces gens qui sont sûrs que raconter de petites histoires permet de mieux vivre la grande...

... Nous fêterons, outre le fait d'avoir survécu à une nouvelle rentrée, la parution de Tous nos petits morceaux d'Emmanuelle Urien,



 et la nouvelle naissance de Petit guide des transports à l'usage du trentenaire amoureux,

 





tous deux chez D'un Noir Si Bleu, courageux éditeur de belles nouvelles.

Sans parler des cinq nouvellistes dont le recueil a été sélectionné pour le Prix de la Nouvelle du Scribe - Lauzerte 2011 :
  • Franz Bartelt pour Edgar est mort (Gallimard)
  • Frédérique Clémençon pour Les Petits (L'Olivier)
  • Martin Page pour La mauvaise habitude d'être soi (L'Olivier)
  • Fabien Sanchez pour Ceux qui ne sont pas en mer (La Dragonne)
  • Catherine Ternaux pour Les Coeurs fragiles (L'escampette)
Trois auteurs de bandes dessinées «courtes» ont aussi été invités afin d'ouvrir cette manifestation au public des jeunes : Guillaume Bouzard, Jean-Christophe Chauzy et Jean-Philippe Peyraud.


Venez. On sera bien ensemble.

7.9.11

982. Eternelle féminine

Soirée d'étai
1. Entre filles

Fréquemment, ces temps-ci, je me retrouve le soir entouré de femmes : J. notre internationale trapéziste, Marylin-la-voisine qui ne l'est plus (voisine), O. des délices, douce C... Les compléments du nom l'indiquent : j'adore ça. Même si je culpabilise un peu, bien entendu, de préférer la compagnie des gonzesses au lieu d'aller me taper des bières tièdes avec mes potes dans des bars qui sentent sous les bras.
"- Tu la sens, l'énergie féminine qui circule ?" m'a lancé la fascinante X l'autre soir.
Euh, oui, plutôt. Même que j'ai fini en planche, quittant la soirée comme une.
Pendant que les femmes, les vraies, buvaient en riant sous ma fenêtre.

2. Je, au féminin

Donc, je traduis cette histoire de rang, de lien et de bourreau intérieur. Assez passionnant, surtout quand ça m'oblige à aller dénicher le compte-rendu d'une expérience de psychologie dans un journal américain vieux de douze ans. Un point de traduction en particulier m'amuse : dans l'original, l'auteur s'adresse à une lectrice. Plutôt normal, quand on pense que les femmes constituent la majorité du lectorat des ouvrages de DP/psycho ; et je pense qu'il s'agit aussi d'une volonté de "discrimination positive", si le terme s'applique, présente chez un certain nombre d'auteurs US.
Alors tu sais quoi ? Je me suis dit qu'il me fallait faire pareil. Dans les pages de tests, par exemple, j'écris
( ) Je suis plutôt heureuse lorsque je...
Certes, la règle grammaticale veut que le masculin, oui. Mais pourquoi ne pas imiter l'auteur, adresser un délicat bras d'honneur à grammaire et changer un peu tout ça ? C'est pas comme si on manquait de députés UMP pour jouer les vieilles croûtes.
Sauf que.
Sauf qu'en lisant ce que ça donne, une de mes premières réactions est "ça fait tarte". Davantage qu'au masculin.
Et je me demande comment se formatent nos esprits, qui dévaluent d'eux-mêmes ces traces féminines.

3. Môman

- Ca ne va pas plaire à Mamie, me dit Anton, pensif, quand je lui expose le sujet de l'Eau des rêves, qui puise largement dans le vivier familial.
Et je me dis que, quitte à envoyer un manuscrit à une trentaine de comités de lecture, autant faire de même pour celle que l'histoire touche personnellement. Bureau de poste, de nouveau (hier, c'était vraiment rentrée : tout le monde s'engueulait, moi le premier avec mon ex, la dame au guichet dans la foulée. Ah, l'effervescence sociale...). Puis mail explicatif : tu vas recevoir un roman qui, et que, et dont... Tant qu'à y être, et connaissant l'anxiété légendaire de ma génitrice - dont, suggère E., j'aurais en partie hérité - je colle le fichier, histoire qu'elle commence à. Le soir, bien entendu, téléphone : Tu n'est pas fâchée ?
Et elle de rire :
- Je te ferai un procès, comme la mère de Houellebecq.
Merci, Maman.

4. Avec des poils autour

Et sinon, trois nouvelles choses : j'apprends à être en retard, j'ai demandé à mon oursonne de me construire un site pictural, j'ai opté pour la moustache de biker.
Il y a un lien dans tout ça - j'ignore lequel.

5. News érotiques

L'Image, newsletter quasiquotidienne (voire plurihebdomadaire) de description littéraire d'une photographie érotique imaginaire, devrait reprendre aux alentours de la fin septembre, pour une deuxième saison orientée vers le romanesque. Pensez à vous y inscrire, à vous en désinscrire ou à ignorer tout simplement ce message.

1.9.11

981 - Mots en -age

De secours
1. Rangeage, liage

Deux mots sur lesquels j'hésite encore pour traduire linking et ranking depuis l'anglais de psychiatre. Si liage existe (particulièrement en tissage, depuis 1765, merci Mr Alain Rey), on lui préfère "liaison" ; mais d'une part, ce terme est très connoté - vous imaginez, dans un bouquin de DP, qu'on vous recommande d'avoir des liaisons avec des gens ? Note, l'idée est sympa, mais bon, ça ferait un peu trop DSK...- et d'autre part, je ne trouve pas de chouette rime avec. Liaison/ordination ? Liaison/classification ? Jouable, mais lourd. Et puis j'ai envie d'un peu de jargon, quoi. Liage/ rangeage me séduirait, je l'avoue. Sauf qu'à part sur un ou deux dicos en lignes douteux, et dans la fameuse expression "Et ce rangeage de chambre, tu le commences quand, bordel ?" spécialisée dans le langage père/fils, ça n'a pas trop l'air d'exister. Il y aurait "triage", mais on perd le côté comparaison...  Peut-être liaison/comparaison, mais ça fige un peu le côté abrupt de l'original. Nous voilà face à un choix éditorial lourd, ce qui fait que, mettant mon linking au service de mon ranking, j'en défèrerai à Madame Quidedroit qui prendra la décision.
C'était : la vie fascinante des traducteurs de psycho. Demain, je vous parle de l'undervalued self, appelé en français bourreau intérieur ( Boubou, pour les intimes).

(Note de plus tard : après conversation caféinée avec Rodolphe-des-çmr-qui-s'arrêtent-mais-devraient-trouver-un-éditeurbordel, je m'orienterai plutôt vers lier (lien, liage ou relationnel) et trier (triage, triationnel, trien).  Oué bon, on verra ça plus tard. Qu'est-ce qu'on s'amuse, tout de même).

2. Talonnage

Et justement, cela faisait plaisir hier de retrouver les visages les épaules des fantastiques Gonins de Toulouse, ce fameux club de rugby loisir qui. Quelques blagues sur les poussées de ventre de l'été, échanges de nouvelles, gueulage traditionnel de l'entraîneur (il paraît que c'est comme ça qu'on dit "bonjour" en catalan), courses et passes ; puis jouage, avec plaquages (retrouvé non sans une certaine émotion physique quelques cisailleurs en pleine forme), ampoulage et douchage...
Et justement, je me faisais plein de réflexions sur le linking et le ranking dans le sport en général et le rugby en particulier, ce sport où l'effort de surclasser l'autre passe souvent (toujours ?) après celui de se lier à sa mêlée.
Dire que je me suis moqué de N. qui est arrivé à l'entraînement en ruminant si visiblement ses problèmes de boulot (il bosse dans une entreprise d'aviation célèbre pour ses proxys intolérants) qu'il a failli ne pas nous voir...
Concentrésurlballonmerdeputain, les gars quoi, comme on dit en catalan.

3. Limogeages

Moi qui suis la vie du monde à travers mon facebook, je suis tombé hier sur un article présentant un livre de témoignages anti-sarkoziens. Dans l'Express, excusez du peu, comme quoi on dirait bien que les mouches changent d'âne, et réciproquement. Sur le moment, pas de quoi bondir : notre chef à nous serait un grippe-sou avide de pouvoir et confondant allègrement personnel et politique (too much ranking, dear) ? Bin... on le savait, non ?
Cela dit, le même soir sur France Info, on ne parlait plus que DU témoignage D'UNE infirmière citée par UNE juge (témoignage d'ailleurs démenti dans la foulée, parole contre parole dans une réplique ironique au feuilleton de la suite 2806). Comme si tout le reste avait disparu.
Parfois, j'ai l'impression que dans leur logique hâtive, les médias se débrouillent bien pour simplifier les choses au point de les faire oublier.

4. Mariages

Elle et moi reparlions hier soir de cette délicate, complexe, parfois douloureuse, notion de polyfidélité. La encore, les mots en -age font des ravages dégâts : libertinage, assouvissage, papillonnage - sans compter abusage, et DSKage, évidemment. Moi qui en étais un défenseur un peu ardent, j'avoue hésiter, souvent.
Et pourtant, merde, l'amour, c'est un peu comme une flamme, non ? Ca se répand comme une torche allume d'autres torches, sans perdre son feu ; on ne peut aimer vraiment si on n'aime pas pleinement, individuellement, et...
Mais je ne parlais qu'à moi-même, je suppose ; elle, elle que j'appelle toi, était allée dormir, profondément.
Il faut croire que nous devenons sages.

5. Images

En parlant de toutes ces choses qui se jouent sous la peau, sous le ventre, sous la limite admise des pensées, il serait peut-être temps que je me remette à l'Image, cette niouzletter quasiquotidienne de description d'une photographie érotique imaginaire, non ? J'hésite à en faire un énième blog, à modifier les règles du jeu, à l'intégrer ici (pourquoi pas sous la forme d'une rétrospective de la saison 1 ?), ou à prolonger mes vacances iconiques jusqu'à plus ample informé.
Tout suggestionnage sera accueilli avec.