31.7.08

Teera




Hier, à Transversales, nous avons produit une émission 100% recyclée : pas d'enregistrement, pas de traces, rien.

C'est dommage : on s'était bien amusés, j'aurais voulu vous la faire écouter.

Le président des Amis de la Terre de Midi-Pyrénées nous a conseillé, pour retrouver les impros, les problèmes techniques, les textes de Christian Moretto et les bonnes nouvelles pour les batraciens de Ramonville, de tenter l'autre bout de la galaxie (il paraît que c'est là que vont les ondes) : on y va, donc, dès aujourd'hui, en passant par la Dordogne voir une de mes nombreuses filleules-dont-je-m'occupe-mal.

En parlant d'amis de la terre et de fibre écolo, et avant que ne sorte en septembre notre première nouvelle 100% bio écrite à deux stylos ("Géant Vert", dans un recueil chez Thierry Magnier), un petit clip dans la lignée de ce que je travaille en ce moment.


Bonnes vacances

30.7.08

Enjoy summer in Toulouse

L'été, ici, est définitivement en pente douce : se lever tard, paresser, peindre (les écrivains en vacances, ça n'écrit pas, évidemment), visiter quelques coins secrets du Sud-Ouest, passer des moments doux avec les amis, parler de projets tout en se disant que, sous le soleil, les projets ne demandent qu'à fondre...
Je n'écris plus sur ce blog, pour la raison citée plus haut, mais aussi parce que je me dis qu'il n'y a aucun lecteur, et que je vous ferai un résumé pour la rentrée (prévue pour l'instant en 2010).
Une chose pourtant m'incite à sortir de mon nonchalant silence : le fait que LoFi (pour l'instant sous forme de duo, à moins qu'on trouve un ou une troisième membre d'ici là) s'est vu proposer un petit tour dans l'émission Transversales du grrrrand Christian Moretto, aujourd'hui entre 17h30 et 18h30 sur Radio Mon Païs, que vous pouvez écouter sur Internet ou sur 90.1 à Toulouse.
Au programme ? Bin, peut-être une petite reprise de Ta peau et sans doute une impro sur le temps qu'il fait à Toulouse... Ca vous dit ?
Sinon, les pièces, expos de et pour Yrf, romans en gestation, compréhensions des ressorts cachés qui nous font agir comme des marionnettes, et tout ce qui s'ensuit avancent bien, merci.
Et vous, c'est l'été ?

28.7.08

Comment se fâcher avec ses amis

- ne pas leur donner de nouvelles ;
- leur faire croire qu'on a une vie fascinante quand on est loin d'eux ;
- ne pas répondre à leurs sollicitations.

Je n'arrête pas de faire ça. C'est vrai : les amis, ça coûte cher, ça prend du temps et de l'attention. Comme si on n'avait pas mieux à faire.

Et puis les amis finissent toujours par vous poignarder dans le dos (ou dans le cul, c'est selon, mais c'est moins classe) : pas plus tard que cette nuit, Yrf, Gomez, Dr Bruno et quelques autres, ont harcelé Princesse sur le mode "Mais qu'est-ce que tu fais avec ce mec, il n'a rien d'autre qu'un égo démesuré joint à une absence de confiance désolante, tu rejoues un vieux schéma, pourquoi (connasse) ?"

Comme je suis parfaitement d'accord avec eux, je me suis retiré dans mes appartements, et j'ai définitivement quitté Princesse. Il faut savoir mettre un terme aux relations toxiques.

Perdu mes amis, Princesse, mes lecteurs. Ouf.
Enfin seul. Je vais pouvoir me regarder la collection complète des films de la 7e compagnie sans m'attirer de remarques.




Sinon, l'été se passe doux et souriant, et j'ai le plaisir de vous annoncer que je m'installerai prochainement en colocation dans un quartier de Toulouse que j'adoreavec une jeune auteur(e) pleine de talent et de charme .


Qui fait des cauchemars bizarres, parfois.

8.7.08

Comme des anciennes amoureuses (le retour de la cigale)

Allez savoir pourquoi, je retrouve en ces premiers jours de vacances des sensations que j'avais perdues. Des bribes, des impressions, des bruits dans le coeur et des caresses d'oreilles, les odeurs surprenante du bonheur - comme des anciennes amoureuses de retour dans ma vie, que j'accueille à bras ouverts.

Du bonheur, Manu Causse ? Mais c'est impossible ! L'artisse, disons-le, se doit d'être tourmenté ; de peindre sur ses murs en criant sa colère, de casser ses meubles, ses jouets, et le coeur de ses amours - sans quoi il n'est pas artiss, tout juste cigale, et cigale, ce n'est pas un métier. Enfin en tout cas tu te trouves fort dépourvu etc.

C'est vrai, quoi. Les grands artistes que j'aime (Urien, Yrf, Turgeon, Chiarello, Desplechins...) sont, sinon alcooliques, au moins sévèrement dépressifs. Non ? Donc j'ai pensé pendant quelques temps qu'il me fallait faire pareil ; que plonger dans l'océan du doute était nécessaire. Il peut même y avoir un certain plaisir à le faire.

Mais là, comme le soleil pointe, la cigale en moi se réveille : chanter suffira bien, et tant pis pour les fourmis. Je pars en vacances avec mes fils, des tonnes de projets, des carnets et un ukulélé.

En parlant de uku, un truc que j'ai bien aimé : on fêtait samedi le prochain départ de la family de Marco (qui signait Famjo sur ce blog il y a quelque temps) vers les îles. Il nous a demandé un petit truc, un "numéro" pour tisser un peu la soirée. J'en ai profité pour réaliser une envie : improviser un texte-chanson-histoire. Ca s'appelait "La maison de Marco", et c'était aussi un hommage à ce vieux film, "Alice's restaurant". Et c'était chouette de pouvoir dire à la famille J. toute ma gratitude pour ce qu'ils sont.

Sinon, tout avance ; parfois, je me demande si je ne cherche pas trop à faire au lieu d'être ; parfois aussi, les deux se confondent et c'est très doux.

Et je vous envoie un reflet de soleil depuis un lac du Lot.

5.7.08

Modulons nos agendas

Ouf, célévacances !
Un truc que je n'ai pas perdu de mon ancien métier de prof, c'est l'habitude de me déclarer en off passé le 2 juillet.
Cette année, et de façon exceptionnelle, je décide de faire un genre d'agenda du deuxième semestre 2008, histoire d'organiser un peu le bordel.

Sauf qu'impossible. Tout se mélange.
D'abord, il faudrait des catégories, bien rangées dans la semaine : lundi, 9h, salle 207 avec Mme U., littérature(option radio-théâtre) ; 10h, peinture ; 11h, musique (chant) ; 12h musique(basse)... Ca va vite ressembler à un mix de Fame et d'emploi du temps de collège.
D'autant plus que les matières ne sont pas étanches : des fois, j'écris directement avec ma guitare (c'est comme dans écrivez à l'ARC -coucou, soeusoeur - c'est achtem difficile) ou je peins avec des sons...

J'ai essayé par objectifs/semaine, par thématiques/mois, par astroclassement, mais rien n'y fait.
Pourtant, ça devrait être simple : j'ai trois bouquins à proposer à des éditeurs (les self help ayant été finalement annulés par ceux qui me les avaient commandés), deux sorties à préparer : Visitez le purgatoire - Emplacements à louer, (chez DNSB, nouvelles grises dont je vous parlerai bientôt) et Seule (Où sont les enfants, album illustré par des photos de Juliette Armagnac - trois ans de boulot pour 30 pages, si c'est pas du soigné, ça...)
Ensuite, il y a les trois pièces commandées pour la rentrée : ça va être sympa, vu qu'on va les fabriquer avec Princesse.
Il y a tout un tas de projets de formes courtes avec Yrf (pour qui on a posé, Princesse et moi, et on s'est beaucoup amusés) ; le groupe LoFi avance toujours, doucement (les trajets en voiture des vacances pourraient nous servie à faire le tri) mais sûrement. On verra aussi ce qui se passe pendant les festivals (festivaux ?) et salons, où on nous attend pour des lectures musicales.
Tout de suite après septembre, il y aura un livre sur le canal du midi et, je l'espère (à cause de mon loyer, même si on a envie de le payer à deux prochainement), une bonne grosse trad.

Et puis il y a
- un roman à écrire pour Talents Hauts (nom de code Quiet village)
- un roman-scénar-BD (en fait, je ne sais toujours pas ce que c'est, mais je l'adore) nommé pour l'instant SphinX

...

Bon, je suppose que j'en oublie. Princesse, qui a un cerveau fully fonctioptionnel, aura peut-être son mot à dire.
En attendant, les boys sont avec moi, et Princesse a les siens aussi : c'est parti pour les vacances en famille, avec option potes, camping, famille, piscine, tour de France... la totale, quoi.
Me manque plus qu'un bob, tiens.

Mince, je me suis fait piquer mon tour de vaisselle, moi... C'était pourtant écrit sur mon planning : 10h23, vaisselle. Ça va tout me décaler mon process flow et du coup, la livraison de la pièce n°3 interviendra en semaine 42 au lieu de 41. Le client, forcément, va changer de fournisseur, et on risque d'être un peu shorts en trésorerie entre le 28 septembre et le 32 mai. Comme quoi, quand un papillon bat des ailes dans la cuisine, un comptable se pend dans le salon.
Sinon, on a aussi un manuscrit à traduire du québecois (faut y enlever les tabernak' et les caribous), et des tas d'autres projets, en particulier une réunion planning déterminante pour l'avenir de notre entreprise au niveau du CA.
Roger, tu nous remets ça?

4.7.08

La maison sur la colline ressemblait à la pointe d'un sein

qui avait trop attendu peut-être

Un sein têtu

Un sein qui vivait dans l'attente dans la tente pointue

Dans la pointe têtue

Un sein tendu peut-être

La maison sur la colline ressemblait à peut-être à

un sein pointu

Un poing tendu peut-être

Et au lieu de parler au ciel elle parlait à mon cul
Et au lieu de parler au ciel elle ne parlait plus

Le cul le ciel suivant comme on regarde
Au début

C'est du pareil au même
Inconnu