9.11.06

Allô, quelqu'un ?

Deux longs posts aujourdh'ui... et 0 comment.

Oups. Le doute me vient.

Suis-je encore lu ? Est-ce déjà trop tard ? Vais-je passer de mode ? La question hante l'écrivain dans son costume étriqué.

Je crois que je vais installer un compteur - bon, faudra sans doute changer de blog mais de toute façon JeffdesGonins (pour le lien, débrouillez-vous, vous n'avez qu'à descendre c'est marqué plus bas, faudrait suivre un peu, je ne vais pas vous offrir toute l'interactivité à moi tout seul), JeffdesGonins donc m'a dit qu'on allait le faire (pour être précis, je l'ai supplié de, en échange de 3 jours de travaux forcés chez lui) et donc d'ici peu, je pourrai lire quand l'angoisse me saisira le nombre de connections de la journée... je me sentirais exister, un peu...(au fait, je m'aperçois que j'en reviens spontanément aux parenthèses, j'aime bien ça quand même, forcément c'est désagréable à lire, mais tellement agréable à penser...)

Donc, je me suis peu senti exister, aujourd'hui. Faut dire qu'en passant 6h devant un clavier et le reste à réfléchir, ça ne laisse pas beaucoup de temps pour la bagatelle.


Moral professionnel : 5/10 : je prends deux-trois bides en deux jours (pas de passage en "J'ai Lu" pour Petit Guide, des textes refusés chez Sarbacane), mais à peu près autant de youpi youyou : d'abord, une note de lecture très positive chez J'ai Lu (qui me l'a lu au téléphone), puis l'assentiment de XXXx pour un mystérieux projet dont je ne dirai rien ici parce que j'ai aussi des secrets non mais ho, c'est un blog ici, pas un confessionnal) , suivi d'un contrat de rewriting (qui constitue pour l'instant ma seule et unique ressource avouable...) dont je ne voulais pas vraiment alors que je suis en train d'écrire mon deuxième roman (voui, deuxième, on compte comme on veut) sur lequel j'avance façon machin-qui-vient-de-gagner-une-course-de-voile-dont-je-me-bats-la-paupière (et toute personne qui me connaît un tant soit peu sait très bien que je ne me bats jamais la paupière, mais c'est une image) pendant qu'avancent des projets en scénarios de bédé, d'albums et de ciné, tout en sachant que je ne devrais pas tarder à travailler sur mes deux livres pour enfants et... et....

oups, j'ai décroché, j'étais en train de me battre les paupières pour voir comment ça faisait

euh, c'est un peu vrac comme post, non ?

ah oui, mon moral professionnel en plein youpi :

donc, je recompte avec vous :
1 roman en plénécriture
2 livres pour enfants en préparation
1 traduction qu'un éditeur intelligent va finir par vouloir
des tas de petits contrats de rewriting dans le domaine de la psycho et du développement personnel (je le mets en plus petit parce que c'est moins arty-prout que le reste, mais ce sont de très bons livres quand même, tiens d'ailleurs pourquoi je parle tout bas je peux le dire haut et fort je travaille fréquemment pour les EDITIONS mais je vais quand même attendre demain de lui avoir demandé s'il voulait bien apparaître sur mon blog et pourquoi je ferais ça ? Si ça leur pose un problème qu'un de leurs collaborateurs soit AUSSI un écrivain qui raconte n'importe quoi, ben ils feront comme l'éducation nationale, ils se passeront de moi non mais ho je fais ce que je veux quand même ok je me calme.
Je disais donc, je travaille pour le compte des Editions d'Organisation, Groupe Eyrolles, qui publient entre autres d'excellents ouvrages de développement personnel dans la collection "Comprendre et agir" (je vous conseille en particulier celui de Sophie Cadalen, Inventer son couple, qui parle un peu du couple, et surtout de l'amour), et qui portent un soin très poussé à la qualité des textes de leurs ouvrages (vu les fois où je me fais jeter par l'éditrice avec laquelle je suis en contact, je peux vous le garantir...).

Je suis un peu abscons ce soir, ne le suis-je pas ? J'ai passé la journée sur un rythme très particulier pour un chapitre très... rythmé, peux pas vous expliquer, faudrait que je le mette en ligne (mais je vais tout me faire piquer par les éditeurs, non ?).

Ben d'ailleurs, tiens, je le fais, au moins le début :
(bon alors, vous pourrez dire à tous vos potes que vous avez assisté à un événement historique unique, la naissance du chapitre 7 - donc celui du milieu, non ? - du deuxième roman de Manu Causse, appelez-les quoi, c'est pas tous les jours que...)

Et puis d'ailleurs on n'a qu'à faire un marché, tiens : les jours où je ne poste rien de bon, paf, je balance un bout du dernier chapitre que j'ai écrit. Ou d'un autre truc.

Comme ça. Gratos. C'est bon, pouvez ramasser. Ca me fait plaisir, je suis royal aujourd'hui, pof !

Boh allez, quoi, lisez. Lisez. S’il vous plaît.

Allez.

Non ?

Bon, ok, ok je remballe...

Puisque c’est ça, même pas je finis d’énumérer mes projets.

Je me retire sous word, bande d’ignares. Je vvvvais Hécrire pour la PPPPoostérité.

Quoique, si je trouve un éditeur pour ce que je suis en train de faire maintenant, ça ne me rassurera pas sur la santé mentale de l’édition actuelle…

Quand on pense que même des toulousains comme La Revue de Monsieur Toussaint Louverture ne me répondent jamais…

Ça, c’était le petit coup de Jarnac du fameux « projet qui traîne depuis six mois avec personne qui te répond, personne, faudrait que t’arrives à en parler au passé, faudrait que tu arrives à ne plus AHAHAHAHA VADE RETRO FRANCISCABREL ».

Voilà. J’aurais bien écrit un peu plus, mais de toute façon personne n’a lu si loin, c’est beaucoup trop long pour un blog, coco, ça ne passera jamais, tu crois que les gens auront le temps de lire ça au bureau ?

Tiens, quand j’aurais un compteur, je le mettrai exprès sur la dernière ligne, pour être sûr que tout le monde a bien suivi.


Ping !

Un lecteur de plus amené page 3 !

Une fois que tu les as à la page 3, gamin, tu les tiens, me susurre ma muse (qui a curieusement la voix de Jean Gabin)

Susurre ? On écrit susurre et on dit sussurre, avec un s épais et pas un z ?

Ah bon ?

Et…

Et pourquoi est-ce que je me laisserai emmerder par mon correcteur d’orthographe ?

Sussurre.

Sussssssssssssssssssssssssure.

Zuzure.

Vous, ça ne vous fait rien, vu que vous ne lisez plus. Moi, ça me fait rire de déclencher les vaguelettes rouges sous les mots.

Ah oui, parce que je suis passé sous word comme je l’avais dit. Je fais toujours ce que je dis.

Ouf. Là, normalement, à force de perdre le fil, j’ai fait se barrer tout le monde.

Je suis virtuellement tout seul.

AahaHAHAHAH AHAH

Ah oui on peut crier ça fait de l’écho… oh je suis pas mal, là, je m’étire et tout…

Tiens, si je me foutais à poil, personne ne me verrait.

Métaphoriquement, s’entend. Non, parce que me foutre à poil pour écrire, je le fais tout le temps quand il fait chaud. Pas de quoi s’exciter, c’est moi qui vous le dis.

Non, mais là, ici, je pourrais enfin dire des trucs tout seul que personne n’entendrait, des trucs genre

MAMMMAAAAAAN ! PAPAPAPAPAAAAAAAA ! JE SUIS LAAAAAAAAAAAAAA ! JE SUIS TOUT SEUL J’AI PEUR OU ETES VOUS ?

J’ai l’impression d’avoir déjà dit ça plein de fois… là, en ce moment, ce serait plutôt

JE SUIS BIEN TOUT SEUL AVEC MES FILS ET MES POTES ET MES AMITIES ET PLEIN DE FEES ET DE GENS QUI ME PARLENT DE L’ARC EN CIEL ET DE MUSIQUE ET DE REVE ET DE PROJETS et de belles choses que j’ai envie de partager, j’arrête de crier parce que je suis tout seul, et je suis très bien.

Mais bon, j’aime bien inviter les gens, quand même. Si vous avez suivi jusque-là, n’hésitez pas, passez chez moi (ça c’est du teasing pour mon prochain blog/site).

Au fait, si vous m’avez lu jusque-là… vous n’avez pas une vie, ou un travail, ou un truc de mieux à faire ?

Allez zou.




1 commentaire:

Anonyme a dit…

le truc bien à faire c'est lire ce que tu écris .