31.12.07

One more time : soirée zoophile chez les écrivains

(Hier, c'était encore 2007... engueulade d'enfants insupportables... yeux noirs et tristes de Princesse... rester calme, réfléchir, laisser venir... bonnes résolutions pour l'an 2008 ? De manière générale, ce message de paix transmis par CémaSoeur : "Cette année, on cesse de se pognarder le cul". Gras, mais efficace. Bon, sinon, quoi ? Ah oui, ce concours de rimes qu'hier nous commençâmes pour nous rabibocher :)


- Les fêtes de famille hélas me fragilisent

En butor je me tins, je le dis en franchise...

- Butor vous n'êtes pas mais maladroit sans doute
c'est ce pourquoi peut-être j'ai fondu en route
(de cette rime je ne me targuerai pas
et je m'en vais encore vous entendre de ce pas)

(Enregistrement de LoFi, mais j'ai la flemme de le mettre en ligne)... Oh, déjà binuit ? alors...

BONNE ANNEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE !!!!!

Hop, 2008.


... Voilà ce qu'hier soir à deux nous rimaillions
En attendant les potes pour le réveillion
Trois gens pour l'apéro, puis nous nous retrouvâmes
En face à face, seuls, un homme et une femme.

Mais soudain la sonnette follement retentit
Débarquement de gens au milieu de la nuit
Vous étiez deux cent vingt, qui venaient pour nous deux
Tous lecteurs de ce blog et prêts pour le grand Feu
Qu'à même la moquette alors nous allumâmes ;
Le Chichon était bon, et le tabac infâme.
Cependant qu'avec force la musique pulsait
A deux, à trois, en groupe, chacun comme on le sait
Faisait assaut d'esprit, de rire et de saillies,
En consommant l'alcool et les charcuteries.
Nos esprits échauffés, tout étourdis de drogues
(pendant que le Gros Chien dégueulait dans les gogues)
Croyaient voir des esprits, et le choeur des anciens
Sous la lune mourante danser avec les chiens.
Puis de ces animaux, sans honte et sans pudeur
Nous voulûmes, pour finir, imiter les moeurs,
Et dans un grand élan alors nous accouplâmes
Les uns avec les autres, les hommes avec les femmes,
Sans compter les marsouins et autres félidés,
Qui pour leur grand malheur chez nous étaient passés.
Puis vint l'heure du jour, terrible et impatiente,
Frappant dessus nos fronts sa lueur aveuglante ;
Chacun voulut alors chez soi s'en retourner,
Cependant que Princesse les gogues essuyait.
Nous dormîmes heureux, les enfants estourbis,

...Et ce matin l'appart était un vrai gourbi.

J'adore m'éveiller un lendemain de cuite ;
Nous voilà, mes amis, en l'an 2008...



Heu, Maman, ne t'évanouis pas... Princesse et moi étions consignés at home pour cause de trolls geignards ; on a regardé l'un à côté de l'autre passer l'heure fatale, on s'est embrassés - on n'était pas plus mal... C'était une soirée toute douce et tranquille, où on a pensé à vous en vous envoyant tous nos voeux de bonheur et d'enthousiasme.

Néanmoins, la personne qui a laissé 3 marsouins humanophiles dans mes toilettes est priée de venir les récupérer : ils sont beaucoup trop entreprenants...

Dernière ligne droite

pouf, pouf... bizarre, ces périodes de fêtes, non ? On est quelque part entre l'envie de suivre les vieux sentiers et celle d'en découvrir de nouveaux ; entre le rêve de quitter l'ombre de l'hiver et le dégoût de la lumière... ouais, un jour comme les autres, quoi.

Rien de spécial là-dedans, sauf une bizarrerie du calendrier qui fait qu'on en termine avec les chiffres 2-0-0-7. Faut faire ça ce soir, c'est décidé ? Allez, d'accord. 2008, ce sera joli (y'a des ronds partout) et on vivra en état de grâce (j'avais tapé "été de grèce", pourquoi pas ?).

En attendant, pour profiter des dernières heures de cette année qu'on commençait à bien connaître, on fait open night à Jolimont : si ça vous dit, on vous y attend. Au programme apéro, musique, peinture sur les murs, jeux à la cons, buvage et plus si affinités, partouze dès qu'on ne sera plus que deux... enfin, une soirée normale, quoi.

Et puis is vous ne pouvez pas passer, on vous la souhaite douce... en même temps, le titre du post de demain (ou après-demain en cas de GdB) est tout trouvé.

28.12.07

j'avais oublié ça...


j'ai sous-titré en braille pour les malentendants... j'aimerais essayer ça en plus grand.

Mon amour est loin...


Je lui fais un dessin...

ça s'appelle "baiser-qui-guérit-à-distance"

10 minutes d'histoires, vite fait bien fait...

17h50 (non, je n'ai pas pu m'occuper des cadeaux en retard à cause d'une grosse flemme et d'un peu de boulot qui traînait, et maintenant je vais aller traîner un peu en ville avec du pote...)

Histoires de Noël

L'histoire, racontée par G., de ce pompier malchanceux qui sauve dans un arbre le petit chat d'une vieille dame - et écrase l'animal en redémarrant son camion ;

L'histoire, dans les yeux de C. (qui a les mêmes que Princesse, c'est troublant), de ce repas gargantuesque, préparé entre amour et manque de confiance, de cette table de fête dressée sur des tréteaux - que l'ultime coup d'aspirateur, avant l'arrivée des invités, précipite au sol dans un fracas gâchis épouvantable ;

L'histoire, grave dans la voix de M., de cette vie de travail qui se termine, malgré les efforts et les renoncements, dans un bureau sans fenêtre, à l'unique chaise trop basse, à traiter de rares dossiers que personne ne lit - et les conséquences sur le corps de l'homme de ces banales brimades de fin de carrière ;

L'histoire, entre les larmes de M., de ces petits chats qu'elle voulait sans vouloir pour occuper ses vieux jours - et la colère sans raison qui lui vint quand les chatons malades furent remplacés par leurs frères...

18 heures. 4 histoires de Noël.

Sinon, vous, on vous en a raconté ?

24.12.07

C'est la belle nuit de Noyel...

... voilà presque 30 ans, je crois, que chaque année je me livre au même rituel : braver les neiges éternelles pour aller passer Noël sur le terrain de chasse de mes ancêtres (même que si vous êtes curieux, vous trouverez un post là-dessus datant de l'année dernière).

Cette année, il n'y aura pas de turron et de mandarines, de plaisanteries rituelles familiales et de blanquette de Limoux (ancestrale, c'est la seule qui vaille) ; pas de pélerinage dans la nuit vers la petite église vide où les enfants chanteront n'importe quoi en se demandant pourquoi les statues ont l'air si triste ; pas d'observation fine du ciel étoilé où les adultes s'efforcent de distinguer le traîneau du PN, alors que les enfants, eux, le voient clairement.

Cette année, en bon troubadour, j'emmène Princesse sur ses terres pour la première visite officielle au Roi-son-Père (et à Madame-la-Reine)

Tout cela ne va pas sans pincements au coeur et autres inquiétudes de retrouver des schémas anciens et douloureux ; mais c'est promis, je ne demanderai pas la main de Princesse, je ne me ferai pas passer pour le gendre idéal, et je ne me tiendrai pas bien. Au pire, je leur chanterai une chanson d'amour, et puis voilà. D'ailleurs, c'est décidé, je prends ma guitare...

Sinon, j'ai passé le ouikend à lutter contre l'excitation croissante d'Anton et Zadig, tout en mettant la dernière main aux cadeaux. Pour vous, il faudra attendre encore un peu : je sais ce que c'est, mais il faut encore que je décide de la forme. Pas facile, vous savez. En plus, j'attends les résultats du test béta (je n'ai fait qu'un cadeau pour tout le monde, famille, amis, lecteurs...)

Ce qui marche à peu près, en revanche, c'est le cadeau pour les enfants ; celui-là est d'ores et déjà dispo, et, parce qu'il m'a aidé de toute sa science, c'est LoFi qui en hérite... Donc, si vous avez des mioches, ou si vous avez envie d'un petit conte, prenez 10 minutes pour écouter "Petit Dragon apprend à voler"...

Allez hop, je selle ma Fiesta et à nous les contrées angevines,

Joyeux Noël

22.12.07

Sinon criera Simone

... parce que je n'ai rien écrit aujourd'hui...
Mais je prépare ces fdhjgdf de cadeaux, d'accord ?
Juste une pensée (presque) authentique, glanée hier au cours d'une interview de Princesse :

- Finalement, écrire donne un sens à votre vie ?
- C'était ça ou voter UMP.

C'te Princesse, quand même...

20.12.07

mind mapping

Deux posts à la limite de la constipation intellectuelle en trois jours, franchement, ça va pas, moi... Je voulais me rattraper ce soir, et voilà-t-y pas que je me suis endormi comme une crotte sur mon canapé.

En plus j'ai fait un rêve tout bizarre, où je tapais un commentaire sur mon propre blog...
Bon, tant pis. Ce sera pour une autre fois.


Sinon, vous, ça prépare la Noël ? (c'est stressant que tout le monde demande ça, non ?)

L'art est-il une forme de folie ?

Tiens, ça fait question du bac, comme titre...

Hier soir, répét-happening avec LoFi. Les choses qui se précisent. L'impression d'avoir fait-dit, enfin, ce que j'avais à faire-dire.

Et une Princesse toute retournée par ce moment un peu effrayant. Du silence et de la colère entre nous - c'est rare, mais cela arrive, bien sûr. Être amoureux est un sport à hauts risques.

Thus began the morning, full of fears and certainties
Old-fashioned doubts, and lies, and mourning,
Thus began the world that I wanted to be mine,
In anger, in cold - but it was like
Being born again.


Et maintenant, comme dit la chanson, que vais-je faire ?


Sinon, moi qui n'ai pas de compteur pour ce blog, j'ai enfin réussi à savoir combien j'ai de lecteurs : les 5 qui ont commenté le post précédent.

C'est bien, 5 ?

18.12.07

Good morning

ce matin je me sens tout comme ça
à cause de la répét' d'hier à La Chapelle, très beau lieu très bon son
et de l'heure tôtive (comme tardive mais dans l'autre sens)
alors on fait un truc aujourd'hui
personne ne crie personne ne râle
et tout le monde laisse un commentaire
parce que Noël approche.

17.12.07

Il se passe quelque chose...

... est la formulation du Gros Chien from Toulouse quand un p'tit dessin (ou quoi que ce soit d'autre, d'ailleurs) est plutôt réussi.

Est-ce la reformulation du fameux "Il va se passer quelque chose... c'est l'avènement de l'heure", de Paul Claudel ?


Oups, j'ai cité, là...


Donc, Pirate Bob ayant ouvert hier les hostilités
de Noël (avec un livre super bien choisi pour chacun des membres de La Teigne, trop fort Pirate Bob - mais il faut dire qu'il a la barbe du Père Noël, ça aide...), je me mets au travail pour préparer les cadeaux...

Pour l'instant, ça ressemble à ça :




Ca s'appelle : Les plus beaux cadeaux sont dans nos yeux

D'accord, ça gâche un peu la surprise, de vous le montrer en préparation... mais c'est pour vous donner envie de passer prendre un verre avec nous, et avancer sur la fresque (ou autres), le soir du 31 décembre...

Alors, il se passe quelque chose, non ?

16.12.07

En plein coeur de l'action artistique

Bon, alors, voyons... Tiens, déjà, je vais écrire violet, ça va nous changer un peu. Et de police ? PAs celle-là... pas celle-là non plus... et celle-là ? Ouais, peut-être...


Donc, il faudrait que je vous raconte ce fabuleux ouikend, où, après avoir terrassé quelques monstrueux rugbymen en compagnie des Gonins, bien joué, mangé, bien ri, bien bu,


j'ai fréquenté la fine fleur du noir,

avec, par ordre d'arrivée à l'écran: Emmanuelle Urien, Frédérique Martin, Hélène Duffau, les filles du noir (Patricia Parry, Solenn Colléter, Magali Duru, qui font une bise à Fabienne Ferrère), maître Claude Mesplède dont nous fêtions le somptueux Dictionnaire des Littératures Policières, le grand Pascal Dessaint (rejoint plus tard par son sympathique complice Mouloud Akkouche, un type qui assume son nom suspect pour mieux enchaîner les polars), etc., etc.

Bon, en fait, tout est présenté ici.

On a :
- joué un brin (LoFi en acoustique, plutôt sympa),
- écouté d'autres groupes et chanteurs (dont les Modest Lovers, dont je vous reparlerai),
- été transportés par les talents de conteur de Daniel Pennac,

et puis bien mangé bien bu bien ri, entre collègues puis entre potes ; aujourd'hui, nous étions en repas de famille avec La Teigne
*,

et, comme de juste, nous avons bien mangé, bien ri, bien bu (et bien joué).

(rappel : La Teigne = le groupe dont je tiens la basse (même qu'ils me laissent en jouer, des fois), et qui répète en public aujourd'hui lundi à La Chapelle (rue casanova, vers Honoré Serres et l'ancien palais des sports), avant la sortie du CD "Toutes Griffes Dehors". Ca me ferait plaisir de vous y voir. Au fait, c'est à Toulouse, bien sûr (où ailleurs ?)
Le genre ? Heu... Comme ça, je dirais "petite-musique-rock-français-fleurant bon l'anarcho-syndicalisme, la contestation et la joie de vivre", avec des chanteuRses de talent et des musiciens qui savent braver tous les dangers de la houle pour faire chalouper les gens...)


Bref, un bon ouikend... J'aimerais vous en raconter plus, mais impossible : je suis au taf sur les cadeaux de Noël.

Et vous ne perdez rien pour attendre.

Surtout le banquier. Demain matin, à la première heure, il se le fait (la première heure, c'est quand? Pas trop tôt, quand même...)

No blogman's land

Enfer! Pas de post depuis deux jours!

Quizz :
Mais où est passé notre blogueur impénitent?

Réponse A :

14.12.07

Miel du vendredi

Tiens, il se passe quoi en ce moment, ailleurs qu'ici ?

Princesse rit toute seule en lisant le blog de fille de Galoupe, JB-djembé nous présente un de ses potes, photographe qui touche sa bille, Patricia Parry est fan de Yannick Noah, je comprends toujours un mot sur 8 à ce que raconte Coyote Joe...
Bon, mais vous avez un boulot, non ? Parce que moi aussi, et ce n'est pas en passant nos journées sur les blogs qu'il va avancer...
Quoique.

13.12.07

Mind mapping

Mon Freud à moi allait bien, ce matin. Il m'a lancé en entrant : "Bin alors, M'sieur Causse-Plisson, comment ça va votre pulsionnel cognitif fusionnel effrayé ?"
Surpris par son vocabulaire autant que la perte de son accent viennois, je n'ai rien répondu. Pas touche, vilain.
Mais il s'est montré convaincant ; il m'a même proposé une technique nouvelle, dite "USBrain", qui consiste à vous insérer une clé USB dans la tête pour en faire une sorte de photo.
La technique reste rudimentaire, voyez plutôt (faut agrandir, hein, sinon on n'y voit goutte) :














C'est plus clair comme ça, non ?
Ensuite, mon Freud m'a dit que ça allait bien comme ça, qu'il fallait que je rentre chez moi, maintenant, sinon il allait appeler la police.

Sinon, vous, ça psychote ?

12.12.07

Taf, taf, taf

Mon banquier est sympa. Et je ne peux trop le remercier.

Il y a quelques jours, il m'appelle pour me dire "Hé, M'sieur Causse-Plipli, y'a un chèque qui coince, allez hop, je vous arrange ça, pas de problème ça me fait plaisir, on est entre nous.

C'est 18 euros, tiens, au fait
."

Je rançonne une vieille dans la rue
Pardon Princesse, c'est une figure de style pour couvrir mon honteux découvert, et je vais le voir gaillardement.

- Bin, hin, M'sieur, et mon découvert autorisé que je vous paie pour ça ?
- Ah ouiiiiiii... laissez-moi vous expliquer... il a, comment dire... sauté. Parce que vous comprenez, avec le peu de mouvements sur votre compte, et ceci-cela, nous, forcément, alors, à cause que la machine..."

Ah, ok, pas de problème. C'est moi qui suis bête : le découvert autorisé, c'est pour quand tu n'es
pas à découvert. Quand tu es à découvert, on t'enlève l'autorisation. C'est quand même plus pratique, non ?

Mais là, le banquier, entre potes, me dit qu'il va faire de son possible pour arranger ça
et que pour le joli plongeon qu'il a réussi à faire faire à mes maigres économies grâce à ses judicieux conseils, qu'est-ce que vous voulez, c'est la Bourse, on n'y peut rien, ah mais non ce n'est pas moi qui vous ai conseillé ça en disant que vous ne risquiez rien, que dans votre situation précaire c'était la meilleure solution faites-moi confiance...

Ce matin, je reçois un joli relevé qui m'indique qu'il a effectivement fait quelque chose. Qu'au lieu de payer 18 euros de frais machins à cause de cette histoire, le mieux, c'est que j'en paie le double. Parce que quand même, deux, c'est mieux. Et que d'abord, j'ai qu'à faire autre chose comme métier qu'intermitteux du spectacle et de l'écriture. Tiens, enseignant, c'est un beau métier, non ? Avec un salaire régulier et des habitudes de consommation bien dans les normes (encore qu'il faudrait penser à changer plus souvent l'écran plasma au lieu de tout claquer en faisant des grèves à tour de bras...)




Bref, ce genre de sketches à répétition est tout à fait à mon goût.
A part que le rugbyman dedans moi dit des choses extrêment grossières et choquantes à propos de vaseline en cadeau et de coups de lattes dans les...

Donc, j'aime mon banquier et je le remercie. D'abord parce qu'il m'a donné une bonne occasion d'aller voir chez un pote du rugby* si l'air était plus vert ; ensuite, parce qu'il entre tout à fait dans le profil que Coyote Joe et moi-même entendons traiter dans un bouquin à paraître dans une collection dont, inch'allah, je devrais devenir directeur d'ici peu (mais je vous en parlerai davantage quand ce sera officiel).

* note à l'intention des ignorants : "pote de rugby"= quelqu'un qui, pour avoir traîné avec vous sur plus d'un terrain boueux et salissant en plein coeur de mêlées épiques, est prêt à vous fournir inconditionnellement et au meilleur tarif tout ce dont vous pouvez avoir besoin : voiture d'occasion; alcools divers, services bancaires, recommandations en tout genre - dont celle d'aller vous faire voir, à l'occasion -, poulets vivants ou égorgés dans une camionnette, vieux crampons, coups de mains, coups de gueule, coups de vin, etc.
Exemple : - Anton et Zadig, si vous me cassez les noix, j'appelle mes potes du rugby. - Ah ouais, super, on va encore s'amuser !
Ou "Moi, d'abord, je te ferai dire, j'ai un pote du rugby qu'il est gendarme**, et il est plus fort que le tien (**authentique. Plein, même. La bise à eux tous)

Pour en revenir à nos banquiers, une nouvelle qui m'a obligé à faire la Danse des Euros de Maurice Z. : le papa Noël est en avance, cette année. En plus d'une série de contrats intéressants, de traductions et autres corrections en perspective, un éditeur s'est soudainement souvenu qu'il avait oublié de me payer plein de thunes, et entend bien rattraper ça dans un futur frôlant l'immédiateté.

Joie, joie, pleurs de joie.

Comme Picsou, je passerai la tête haute près de mon ex-banque, un gros sac gonflé de dollars sur le dos. Et je toiserai, moi qui ne toise jamais. Limite je narguerai (mais je ne sais pas bien faire).

Je sais, c'est vil. Et c'est un comportement de frustré.

Mais c'est tellement bon...

Bon, sinon, et pour sortir de ces pénibles anedotes financières, sachez que le fait d'avoir plein de taf en perspective a un côté très positif (le négatif, c'est qu'il faudra que je bosse, et ça m'agace) : je vais enfin me remettre à ranger et nettoyer mon appartement, puisque c'est la seule pause que je m'autorise quand je me mets vraiment au travail.

Allez hop.

Sinon, vous, ça taffe ?


Et puis, tiens, comme je rajoute un coup d'éditeur à ce blog, je me permets de vous diriger vers le blog d'Entre deux eaux (ou oh91 ?), qui, d'habitude, raconte avec style des histoires d'amour et de cul entre garçons, et qui parle aujourd'hui de Khadafi... pour changer un peu ?

Le mercredi, jour des enfants


Un voleur, une lune, des étoiles, une étoile filante.
La nuit sombre.

Par Guido

Le voleur dit : "Ha ha, maintenant que ce policier est assommé, je peux aller voler toutes ses sous" (toutes, parce que chez mes fils c'est "une" sou, ne me demandez pas pourquoi.)

Et pardon à tous mes potes gendarmes.

11.12.07

C'est comment, le bonheur ?

Redescandant du terrain de chasse de mes ancêtre, une vis de 6x50 et quelques échardes plantées dans les mains, je me disais in gepetto les choses suivantes :
"Putin, Causse-Plisson (vu que c'est comme ça que tu signes, maintenant), t'es vraiment con ou bien ? Le bonheur est là, devant toi ; il pourrait te gifler tant il est proche. Et toi, tout ce que tu sais faire, c'est te torturailler pour savoir si, pour te demander comment, pour l'éviter comme un GI sous la mitraille viet...
Regarde, crétin : tu viens d'une famille qui sait ce qu'aimer veut dire, tu vis auprès d'une femme exceptionnelle, d'enfants qui sont les graines de plantes uniques, entouré de copains aussi doués pour la vie que pour l'art ou le rugby... et toi, toi, tu pignes (terme angevin obligeamment prêté par Princesse) et tu roumègues (oc ben) comme un mécontent dans une comédie du XVIIe. Le genre torturé, quoi, façon Gentilhomme de Venise ou Hamlet.
Tu cours après des choses dont tu ignores ce qu'elles t'apporteront - quoi, d'ailleurs ? L'argent, la gloire, la LLLittérature ? Quoi d'aurte, la sérénité ? Ou juste donner à tes fils l'exemple du bonheur, pour qu'ils soient heureux à leur tour ?
Remarque, pour les deux derniers, je peux te comprendre (d'autant plus que c'est moi qui parle). Ceci dit, encore une fois, tout ça semble à ta portée (et à celle de tout le monde). Mais te voilà tout geigneux pour un rien, et ça, biloute, ça m'agace."

Je m'interrompis pour me faire remarquer que, question râles et geignardises, je m'étais nettement calmé (quoique de regrettables accès soient parfois visibles sur ce blog, non ?). Et que savoir qu'on est sur la piste n'empêche pas, parfois, de se demander si on n'est pas perdu.

"- Perdu ?, repris-je, mais qui te parle de te perdre ? D'abord, même si tu voulais, tu ne pourrais pas. Partir dans toutes les directions, explorer les choses qui ne se font pas ou ne se disent pas, c'est ça qui te fait peur ; mais au fond tu sais parfaitement que tu ne peux que t'y trouver, pas t'y perdre. Ou alors que c'est la même chose."

Je m'arrêtai un instant sur le bas-côté pour regarder passer les camions de grumes et fumer une cigarette rescapée de la poche de mon manteau. J'avais envie de faire taire quelques instants cette voix gourouïque (ou gourienne ?).

L'air était vif comme des restes de neige entre les graviers ; une cascade chahutait son chemin vers Garonne. J'étais sorti des Premières Gorges, mais il m'en restait quelques-unes à franchir (danger, chutes de pierres). J'étais un petit bonhomme vu de loin, avec son bonnet sur la tête et sa barbe de trois semaines, près de sa voiture, quelque part dans les contreforts des montagnes.

Et rien de tout ça n'avait la moindre importance.

La cigarette fumée (j'étais abstinent depuis la veille, elle avait un goût de joyeuse nausée), je remontai dans la voiture, fermement décidé à faire et dire ce que j'ai toujours cru ne pas pouvoir oser. au cas où ça serait ça, le bonheur.



Sujet de bac : Peut-t-on oser être heureux ? Seul, contre, ou avec les autres ?
Commentez et développez cette citation de Michel Audiard : "Les cons, ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnaît".


8.12.07

enfin un blog intéressant

Vous en avez assez des entomologies sentimentales et des ressassements de peines en tous genres ? Vous avez envie de vidéos émouvantes, de petites chansons bricolées, de coups de coeur et de coups de gueule ?

Bin, ça tombe bien : je m'en vais pour quelques jours. A la place, je vous propose de faire un tour ici, http://sauvonslaterre.hautetfort.com/.

Il y a tout ce que j'aime dans un blog ; vous y découvrirez, si par hasard vous ne les connaissiez pas encore, les deux poètes déglingués de la Chanson du Dimanche, les vidéos de dr4G ... et plein de posts sympas.

Il y a des jours où j'arrêterais bien le blog, moi...

7.12.07

Processing video...

C'est sûr, LoFi va râler...
Je l'ai enregistré à l'insu de son plein gré dans une séance de mixage, et en plus j'ai réussi (enfin, je crois) à mettre la vidéo en ligne.
Quand je dis "je crois", c'est parce que, pour l'instant, ça processe. Faut l'voir fini.


ah bin ça y est.

tout ça à cause d'un exercice de basse qui a mal tourné...

Pourquoi tu parles en anglais ?

Blogger depuis quelques jours me parle en anglais (ce qui ne me gêne pas) et je le soupçonne d'avoir endormi une paire de posts (ce qui me gêne davantage). Mais bon, on s'en fout, non ? Ceci dit, je n'avais pas de titre, ça fait toujours quelque chose.

Je pensais juste aux remarques de mes proches, qui s'étonnent souvent de la "tristesse" de certains posts. Bin quoi, les gens ? Mettre des mots sur ses états d'âme, c'est comme collectionner les papillons ou les insectes. On les regarde passer, on essaie de les reconnaître, de les nommer, de les classer ; quand un spécimen paraît particulièrement intéressant, on l'attrape gentiment avec son filet à sentiments et on l'étudie.
Bon, c'est un peu cruel pour les pauvres petites bêtes, qui se trouvent piégées dans les cadres de ce blog ; mais elles ne souffrent pas, restent je crois vivantes (enfin, ça c'est vous qui me dites, faut le voir chez soi) et perdent aussi un peu de leur capacité de nuisance (parce que certaines sont des mites du coeur ou des capricornes logés dans les poutres de nos âmes).


Bloguer, donc : pour une entomologie des sentiments.

6.12.07

Le vrai coût de l'information

Un australopithèque est un hominidé qui vivait il y a des millions d'années. Il avait un petit cerveau et des dents comme un homme. Il était bipède et savait grimper aux arbres. Il est sans doute notre ancêtre. (source : wikipédia).

C'étaient les premiers pas d'Anton vers la lecture hypertexte et la synthèse de documents. Le tout n'a pris que 35 minutes, 5 crises de larmes, 14 fois à se faire traiter de naze et de méchant qui m'embête. Et, Princesse en témoignera, ça n'a entamé ni ma douceur ni ma patience (bon, j'avais les doigts qui chauffaient, quand même...)

Je l'ai félicité pour son travail, ses efforts et ses progrès, en lui expliquant que les erreurs d'orthographe et les mots compliqués n'étaient que de petites choses, faciles à surmonter. J'ai essayé de lui faire prendre conscience de sa respiration, des crispations de son corps quand il écrit, en lui demandant si ce n'était pas simplement son rapport à l'échec qui le rendait si malheureux.

Pour finir, il sait tout des australopithèques, son écriture s'améliore et la richesse de ses phrases me surprend toujours.

Putain de merde. J'aurais fait un bon enseignant. Et je vais finir par croire que je pourrais faire un père acceptable.


Et mes dix minutes ?

Non, franchement, ça fait beaucoup. Même pas eu le temps de bloguer.

Réveil aux aurores (10h30) et les bras de Princesse qui ont un goût de rester au lit - mais le devoir m'appelle ; bricoler des sommaires et notes d'intention pour Sangoka-l'éditrice ; accompagner Anton à l'escrime de l'école - mais le bus n'était pas là, tant pis ; écrire avec Princesse, de bar en médiathèque Jojo Canabis. Pour ne pas avoir l'impression de trop travailler, je varie : et hop, un petit synopsis pour un futur bilingue ; et hop, un petit travail de doc pour Le béton dans tous ses états ; et hop, un autre pour Confessions d'un fumeur de Cannabols ; une petite lettre de refus (non, Princesse et moi n'irons pas écrire une pièce en résidence d'auteurs à Montréal - c'était donc ça, tous ces orignaux qui passaient sur ce blog) et un petit coup de fil pour de la thune ("Allô, bonjour, ça vous dit un acompte ?" Bin... j'ai bien envie de dire non, mais ce serait vraiment pour me la péter, hein.)

Hier soir, repas "l'incroyable histoire de notre rencontre" chez des amis - et faut dire qu'elle est assez extraordinaire, leur histoire... le nez de Princesse remuait de curiosité et d'envie d'écrire.

Voilà. J'ai fait mes dix minutes, sans beaucoup d'inspiration mais avec pas mal de détails à raconter. Hop, je finis le post, on finit les devoirs, repas Luigi et retour au taf. Pas de place pour la bagatelle ou la poésie.



Tes joues rouges de parler
De sentir d'être toi
Et ton profil de reine qui
Vibrait de mots étranges

Toi,
Et je retrouvais les signes
De ta beauté altière et fragile

5.12.07

C'te Princesse, quand même...

Princesse va râler, demain matin. Non, pas râler, elle ne râle jamais, elle ne sait même pas comment on fait. Elle va juste dire d'un ton un peu dédaigneux, "Bin oui, mais c'est qu'une liste".

Pfff. Si elle savait comme je dois taquiner mon Freud intérieur pour sortir tout ça, moi... Tiens, ça me donne envie de chanter Sixteen tons, moi...

Bon, alors la liste s'appelle : "petites peurs du soir". Donc, j'ai peur :

- qu'on m'étouffe - même si c'est d'amour. (Sangoka a raison, les garçons ont souvent peur de ça...)
- du plaisir - d'en avoir ou de le fuir.
- de rater ce que je pourrais devenir (à mettre au "nous", parce que Princesse y est pour beaucoup).
- qu'elle cesse de m'aimer, et pourtant je crois qu'elle le ferait pour son bien.
- de ne pas l'aimer comme elle le mérite (ou de lui laisser croire qu'elle mérite d'être mal aimée ou mérite mal d'être aimée ou ah zut je vais me perdre si je continue à écrire petit)
- de ne jamais savoir être seul - et pourtant je le souhaite.
- de ne pas mourir assez vite pour qu'on me regrette précocément - nan, je plaisante, c'était juste pour la formule, mon Freud est facétieux, ce soir.

Sinon, Yrf est amoureux, Gomez dans les transes, ma soeur a trouvé du taf et la répète s'est bien passée : il ne manque plus que quelques enfants (et un orignal ?) dans le tableau pour que ça commence à ressembler à quelque chose, non ?

4.12.07

De l'ordre et de la méthode, bordel...

Suffit de faire des tout petits papiers, non ? Celui juste à côté de moi sur mon bureau est un exemple de concision et d'exactitude :

-Loyer (b'jour m'sieur mon proprio, bin non j'ai pas oublié, c'est juste que je rentre de Paris France et que je me lève à peine de la siestounette de repos du guerrier, puis il faudrait que je raconte à Princesse tout ce qui s'y est passé, mais ça va prendre du temps et j'hésite sur le plan)
- C. (Madame Radio, à qui je dois envoyer je ne sais plus quoi pour avoir du sou, ah tiens ça me fait penser dans cet ordre d'idée que je dois aussi en envoyer à Sangoka-l'éditrice, qui a été emballée par un certain de mes projets - sinon, au niveau des prénoms des personnages de ces blogs ça commence à s'embouteiller, je me suis rendu compte que je ne savais même plus comment j'appelais les enfants de Princesse, si quelqu'un s'en souvient notez-le ici SVP, ça pourrait même faire un concours de Noël)

- Note d'intention Hector Kirnell
(oui, il se pourrait qu'un éditeur soit enfin intéressé par la traduction de El viaje del sueno de la luz, ce texte bouleversant écrit à Montevideo en 1923 par un fils réfugié hongrois et dont tout le monde connaît El sonrisa de la lluvia qui s'est vendu à des millions d'exemplaires dans le monde)

- Collection Sangoka
(parce qu'en plus du livre que je lui proposais, qui s'intitulera Confessions d'un fumeur de Cannabols, Sangoka serait intéressée par d'autres ouvrages du même format, comme Confessions d'un polyfidèle et autres)

- Dble texte béton
(un vrai guide technique en collaboration avec Famjo, sous la direction d'une collègue de Sandoka, sur la différence de mise en application entre béton extrudé et béton bi-appliqué... avec dessins et photos, en plus...)

Voilà. C'est simple et sans bavure : ce que je dois faire.
Aujourd'hui.
Parce que si je dois réfléchir à tout le reste qui m'attend, à commencer par lire le blog d'Aicha la Stambouliote (oh, steuplé, fais les BD en grand, Aicha...), répéter pour Lofi, et...

Ah mince. J'ai oublié l'important : écrire un post.
J'ai pas fini, moi...

Et sinon, vous, je vous fais la bise.

3.12.07

Comment vous faites, vous?


Je ne vais pas y arriver.
Je vais (pas) y arriver.

Trop de choses. Débordée. Des petits papiers partout qui me rappellent ce que je dois faire. Des échéances, même pas financières. Des coups de fil à passer, et je déteste le téléphone.

De la méthode. Un agenda. Tout noter. Ah : penser à le regarder, l’agenda. Faire un petit papier pour s’en souvenir. Le coller par-dessus les autres. Non, à côté. Dégager un pan de mur pour avoir la place de coller le nouveau petit papier.

Respirer.

Je vais y arriver.

Bon. J’ai un peu moins de courrier en retard : seulement 78 mails (non, je n’ai pas compté, c’est mon gmail qui s’en occupe, je sais déléguer quand il faut, n’allez pas croire). Dont certains datent de juillet, quand même. J’y pense tous les jours, j'espère que mes correspondants s'en rendent compte.

Un roman, deux nouvelles à thème, des traductions, littéraires, techniques, culinaires ; des ateliers d’écriture ; des textes radio : du boulot de commande. Voilà les priorités. Facile, l’organisation. Suffit de trouver le moyen de caser tout ça dans les trois mois qui viennent.

Je vais y arriver.

Un recueil de nouvelles, non, deux ; un roman de SF ; une pièce de théâtre ; la paperasse à ranger ; la vaisselle ; le linge ; remonter l’étagère écroulée : quelques à-côtés pour la route, rien ne presse (surtout la vaisselle).

Les enfants ; les amis ; mon amour : tout le monde est là, ou pas bien loin.

Alors oui, je vais y arriver.

Mais je prendrais bien un(e) secrétaire. Et c’est moi qui lui ferais le café... Des candidats?

1.12.07

Le paysan monte à la ville

Ayé : pantalon du dimanche dans la sacoche, sabot neufs et béret ad hoc, j'harnache mes boeufs ; la charrette est pleine de savoureux projets confectionnés avec patience et amour, reprenant sereinement les gestes millénaires de la tradition à l'ancienne qui Waahahahahah, Jean Pierre Pernault sors de ce post ! que je m'en vais proposer aux gens de la ville en espérant qu'ils me prendront mon panier maman et tout ce genre de choses.



Au programme :
Ce soir, soirée travail avec Coyote Joe sur le thème "souvenirs de régiment, livres, banquiers et gros rouge" ;

demain dimanche, signature de 12 à 13 heures sur le stand de la librairie fdfzekkjk je ne sais plus attends je vérifie, Smith sans Wesson, puis de 14h à 16h sur celui des éditions Talents Hauts ;

lundi, tour des éditeurs et soirée studieuse avec M.P. sur un projet de pièce ;

retour mardi matin, pouf, pouf, pour retrouver Princesse et le taf habituel.


Pas facile, la vie, je vous jure. Sinon, vous, ça va ?



J'en profite pour annoncer la sortie de "Toutes griffes dehors", le CD de La Teigne, qu'il faut aaaabsolument commander sur l'heure parce que c'est bientôt Noël.