28.1.07

Take a breath

J+2, vers midi.

Tout va bien....

Euh, enfin, tout ne va pas bien, mais ça pourrait être pire.

Hier, un vrai vrac dans ma tête : doutes, absences, et ce bon vieux sentiment de marcher 40 centimètres à droite de mes semelles...

Les restes de neige et les flaques glacées n'aidaient pas, je vous l'accorde, ni le repas de fête pour l'anniversaire d'Anton ; mais bon, la journée s'est terminée tant bien que mal.

Je savais qu'une cigarette m'aiderait à relativiser ce sentiment de vide - tout comme elle relancerait immédiatement la culpabilité, la colère et le ressentiment.

Aum. Besoin de respirer. Je me suis échappé du peloton familial pendant 5 minutes, histoire d'aller faire un tour en voiture dans le soleil qui se couchait rose (faut dire, les gens qui s'occupent des couchers de soleil en Aveyron sont particulièrement talentueux, et ils se dépassent quand il y a de la neige... je verrai si je peux vous mettre une ou deux photos ce soir ou demain). Et puis ça allait mieux.
Toulouse a perdu, mais je vous jure qu'il y avait en-avant sur la passe. C'était évident, j'étais à deux mètres de la ligne. S'ils ont besoin de tricher pour gagner, ces Parisiens, ça prouve bien qu'ils ont perdu, non ? (phrase primée au Championnat du monde de mauvaise foi 2006, mention commentaire sportif)

Aujourd'hui, ben... la même chose, en moins pire. Comme si mes montagnes russes intérieures s'érodaient un peu, ou comme si je m'étais habitué. Comme si j'arrivais à me diren enjoy the ride...

Ceci dit, c'est dans cette accalmie provisoire que je suis le plus en danger : une petite voix me suggère, tu vois, là, une petite cigarette, ça ne ferait aucune différence... et puis regarde dans l'édition du dimanche de la Dépêche, tous ces gens cooooools qui fument, ils ont même fait un article...

Bien joué, petite voix. C'est toi qui m'as eu, la dernière fois, l'après-midi du 2e jour de sevrage. Pas l'envie tempêtueuse, le manque ou le tourment (rien à foutre, moi trop costaud, c'est mes potes qui le disent) ; non, juste la voix conciliante et doucereuse, Y'a pas de mal à se faire du bien...

Ah ben oui, mais là, je fais comme Anton quand il joue aux cartes Yu-Gi-Oh : je contre-attaque avec ma carte "Promesse d'anniversaire du Cosmos infini", 5000 points DFF ; je la combine avec le Magicien de la Lumière (que je viens de créer, merci Anton de me servir de conseiller technique) de manière à renvoyer la carte Petite Voix Doucereuse dans le Vortex Sépulcral qu'elle n'aurait jamais dû quitter.

Si ça ne fait aucune différence, autant ne rien faire, non ?

La carte se dissout en hurlant dans l'espace.

Un léger sourire plisse mes lèvres.

"J'ai Gagné" : c'est la réplique définitive qu'Anton me conseille pour clore le chapitre (faut dire qu'il aimerait bien me piquer le PC, pas gênés, ces scénaristes...)

Ouais, bon. Mettons que, provisoirement, ça devrait aller.

(et je m'interromps ici, aussi bien parce qu'Anton insiste que parce que j'ai actuellement la continuité intellectuelle et la mémoire à court terme d'un poisson rouge dans son bocal...

Oh c'est joli ici, je ne suis jamais venu, et voyons voir par là ce que...

Oh c'est joli ici, je ne suis jamais venu, et voyons voir par là ce que...

Oh c'est joli ici, je ne suis jamais venu, et voyons voir par là ce que...

Oh c'est joli ici, je ne suis jamais venu, et voyons voir par là ce que...

C'est. Bientôt. Fini.

J'espère.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Dimanche soir 21h.
Juste pour ne pas sentir le poids de la solitude.
Zozo