30.1.07

Allez hop

Plutôt chargée, comme journée... 36 pages corrigées sur les cent et quelque que compte E(u)x (sous-titre possible : le roman le plus creux de sa génération), une longue discussion avec une journaliste (coucou, Claire, tu vas toujours bien depuis tout à l'heure ?), toute une série de mails qui m'ont l'air, ma foi, de concerner une vie sentimentale plutôt en ébullition en ce moment (ou bien c'est l'arrêt du tabac ?), des correspondances passionnantes avec les impôts, et, et...

Je pourrai étirer la liste des tâches accomplies, mais on s'en fout : c'est juste pour créer un effet. Genre, vous vous dites "wah (ouah, si vous préférez), comment il a fait pour caser tout ça dans sa journée ?". Et là, pas moyen, il y a horizon d'attente. Recta. Vous pensez : il va nous fournir son secret pour travailler autant sans devenir fou (ben, il suffit de l'être
déjà).
Et là, re-effet : je trompe votre attente. Attention, vous êtes prêts ? Je change de sujet.

La journée a été longue parce que la nuit avait été belle.
Parce que ce matin, mes lapins (oh tiens, je peux vous appeler mes lapins ?), j'ai commencé la plus belle journée du monde.
Par raccord. Presque par accident.
Ma jolie petite soeur Cetdemi m'a appelé à 3 h du matin (moi en sortie de répét', dans un état scabreux) : mon bof-bof, Little Big Yo, était en déplacement pro, et madame venait de perdre les eaux... Alors, en bon frérot ravi ravi ravi de l'occasion, je l'ai emmenée pondre, en brûlant tous les feux rouges que je croisais.

Et voilà. J'étais là quand Little Big Cé s'est allongée pour devenir mère à son tour (pas rassuré que j'étais, moi ; mais je prenais ma grosse voix de frérot pour dire tout va bien). J'étais là pour les premières contractions. J'étais là quand L.B. Yo est apparu, la mine ravie et l'oeil pétillant (du coup, je suis allé pétiller de l'oeil un peu à l'écart, les scènes de retrouvailles me rendent toujours tout chose). Je les ai laissés ensemble vivre ce si grand moment de leur vie (bon, c'est un peu cliché, mais c'est exactement ça), et je suis repart un peu nostalgique et heureux de vivre (d'où le haiku de ce matin). Et ce soir, j'ai découvert la délicate bobine de (Ah mince, il faut que je lui trouve un nom, on est tous sous pseudo dans ce blog... Well, appelons-le P'tit Géant) de P'tit Géant, mon neveu.

Et c'était la plus belle journée du monde, parce que c'était ta première, mon homme (spécial dédicace à P'tit Géant, et pis aussi à ses cousins Anton et Zadig et à tous les papas de le world... tiens, ça me donne des envies de slam, ça) (slam ça - du démon (pililipilip) slam ça...du démon)

Belle vie à toi, Petit Géant, et à tes parents Little Big Dad&Mam.

Et, aussi et tant qu'à faire, une pensée spéciale à la damoiselle dont l'image et la pensée m'ont accompagné dans toute cette journée. Après tout, si on ne peut pas dire sur un blog "Je suis amoureux de toi", c'est que Christine Angot est morte pour rien.

Ah, oui, puisque vous êtes toujours là, mes lapins... Je suis amoureux d'elle. Elle qui ?
Ben, Elle, quoi. Avec la majuscule.
Alors je précise : je n'ai rien fait pour. J'ai même tout fait contre. Je me suis passé au peigne fin (qui a rigolé ?) pour dénicher les plus mauvaises raisons que j'avais de tomber amoureux d'elle. Et je suis allé bien bas.
Mais ça n'y a rien fait. Je suis amoureux d'elle depuis le deuxième regard (le premier, on s'était ratés, mais de peu).
Je me fous éperdument de qui elle est, de ce qu'elle pense, de sa beauté, de sa vie. Je sais juste que c'est Elle. Comme une évidence.

Causse, tu ne t'enflammes pas un peu ?

Euh, si, pardon. Mais c'est parce que. Je m'y connais assez bien, en "être amoureux". J'ai même écrit un guide sur le sujet.

Bon, ben tu sais pas quoi ? Tu vas nous laisser, maintenant. Ok, t'es amoureux, mais tu nous lâches, hein, t'es gentil... Nous, on pense aux Little Big Ones, et puis à tous les parents, et à tous les enfants. Même qu'on va leur écrire une histoire, d'accord ?

Bon, si c'est pour écrire une histoire, je peux vous filer un coup de main ?



euh.... les lapins... vous le terminez vous-même, ce mail ? ca manque de chute, mais on est occupés, là... bises....

3 commentaires:

Anonyme a dit…

bienvenue au ptit géant et bisous à little sister et boeuf de ma part ;-) vive Tonton Manu...

quand à tes Zamours hummm... qui'ls durent dur dur !!

Anonyme a dit…

Lulu a lu

:-) Il faut dire "félicitation" aux heureux parents mais comme je ne les vois pas ben, je l'écris...

LB

Anonyme a dit…

tonton manu bienvenu ! ainsi qu'au ptit géant ! merci pour la journaliste !!!! elle va bien ! à jeudi prochain !