C'est la faute à pas de chance.
La faute à une copine qui fume. La faute au stress. La faute aux romans. La faute à mes parents, hier fumeurs angoissés, aujourd'hui angoissés de me voir fumer. La faute à la musique, à l'attente, à la patience, au temps qui passe et aux balcons et terrasses de Toulouse où il est si agréable de s'asseoir pour fumer.
C'est de ma faute. Après 6 ans de non-fumage, je me suis cru un peu trop fort ; après avoir enregistré les premiers morceaux de La Teigne, je me suis dit que cela méritait bien une petite cigarette, une seule...
Deux mois plus tard, je me retrouve dépendant comme avant. En ce moment même, je suis en train de me demander quand je pourrais allumer la première, et où je vais aller acheter mon prochain paquet.
C'est de ma faute. J'ai sous-estimé l'adversaire.
C'est la faute au soleil, à l'hiver, à l'amour.
Bref, et de quelle façon que j'y pense, fumer, c'est une faute. Grave.
C'est marqué sur le paquet. C'est mauvais. Pour moi, pour les autres, pour l'ordre social, pour la planète, pour tout. Pour mes fils, qui me voient fumer sur mon balcon et qui m'imiteront un jour ou l'autre.
Du coup, en plus du goût assez immonde du tabac, j'ai celui de la culpabilité.
J'ai essayé d'arrêter il y a quelques jours, en me la jouant facile. J'ai passé une première journée avec un carrousel dans la tête, mais j'ai tenu bon ; le deuxième matin, cela allait mieux.
Pour fêter ça, j'ai racheté du tabac dans l'après-midi.
Mais Anton m'a fait promettre d'arrêter pour son anniversaire, le 28 janvier. Même si ma première tentative avortée me montre que ce ne sera pas facile, je vais essayer de le faire.
Bref, j'ai 18 jours pour trouver un moyen de devenir indépendant du tabac ; je commence à y réfléchir tout de suite en me fumant une clope - oui, la première, celle du matin face au soleil.
La première bouffée instantanément me fera tourner la tête ; la deuxième laissera descendre dans mes épaules un sentiment d'apaisement ; la troisième se bloquera en haut de mon ventre, comme une impression de nausée... et je continuerai, vaincu encore une fois.
Mais, pas à pas, je vais trouver un moyen de ne plus y penser, d'effacer de moi ces réflexes stupides. J'ai décidé de procéder de façon scientifique, en me servant de ce blog comme carnet de route. Mes démêlés avec le tabac pourront servir d'exemple. Je forme une entreprise qui n'eut jamais d'exemple et dont l'exécution... qu'est-ce que je raconte, moi ?
Envie de fumer.
6 commentaires:
Hello!
J'ai découvert ton blog dans la liste des participants au festival de Romans, et j'ai accroché...
Bref, je voulais réagir à ce combat contre la clope et te faire partager quelques trucs.
J'ai lu le bouquin d'Allen Carr, Monsieur EasyWay, et je n'ai pas du tout arrêter de fumer...mais j'y ai trouvé quelques pistes qui m'ont motivée : comprendre que chaque cigarette créé le besoin de la suivante et que donc c'est un cercle vicieux...
Voilà, c'est à peu près tout (tu comprends que je n'ai pas arrêté!) mais j'y crois, une fois que l'idée aura fait son chemin dans ma petite caboche, je suis sûre d'y arriver!
Bon courage, tu vas réussir, ya pas de raisons!
Flo
j'en grille une en te souriant...
Alut manu,
Je me souviens des temps anciens et je pleure!
Nous avions coutume toi et moi de fumer, mais juste ce que nos mains et nos coeurs étaient capabale de produire.
Retourne donc plus souvent à la source!
La famjo
Lulu a lu
C'est pas possible tu ne peux pas avoir tous les vices...
Courage !
LB
Bonjour, KOLLYWOOD & CIE vous propose une solution ECOLO-NOMIQUE pour les entreprises et particuliers avec le MEGO-KILLER le TUEUR DE MEGOT. Site à visiter d'urgence.
http://www.mego-killer.com/
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