6.1.07

Comme l'eau calme devient vague sous le vent furieux

Mmmmh...
Matin zen.
Rien d'autre dans ma tête que des pensées simples, fraîches, agréables : fumer une clope appeler des amis, faire la gym du matin, écrire quelques lignes délicates et pures, fumer une clope , repenser à cette soirée d'hier où j'ai fumé des clopes MarieMachaSarah, Pascal Martin, moi-même et d'autres lecteurs/auteurs avons lus des textes sur le plaisir (beaucoup d'un certain Philippe Delerm, quelques-uns d'un auteur toulousain qui tient un blog, un texte très beau d'une dame très belle , etc...)
C'était un exercice agréable dans un endroit agréable - malgré la mauvaise humeur d'un monsieur qui n'aimait pas Philippe Delerm et qui tenait à ce que ça se sache.
Demain ou lundi, je mettrai en ligne un ou deux de mes textes qui y ont été lus.

Bref, ce matin, j'ai la positive attitude dans mon oreiller.
Deux petites choses ternissent un brin mon bonheur :
cette histoire d'arrêter de fumer d'indépendance par rapport au
tabac
cette copine qui devait nous rejoindre hier soir, et qui n'est jamais venue... je suppose qu'elle m'a laissé un message sur mon portable pour me dire qu'elle ne viendrait pas, mais, manque de bol, ledit portable a rendu l'âme et la batterie en début de soirée, juste quand nous étions en plein dans les répéts. Pas eu le temps de le recharger, donc... Tant pis, me dis-je, elle avait l'adresse détaillée, la salle est facile à trouver, elle a dû avoir autre chose à faire... Il ne manquerait plus que je me vexe quand un ami me fait faux bond - après tout, mes amis sont libres et je respecte leurs choix.
En rentrant chez moi tard hier soir amusé d'avoir perdu pour la troisième fois consécutive le paquet de tabac que je venais de m'acheter, il y a vraiment un petit ange en moi qui veut que j'arrête de fumer
, j'écoute enfin mes messages : au moment où le téléphone tombait en panne, cinq minutes avant que j'y arrive, la jeune fille était dans le quartier.
Pexrplexitude. Je passe un message de contrition, désolé pour la soirée ratée, portable mort, bises...
Hé ben vous savez quoi ?
Ce matin, alors que j'étais zen et tout, je reçois une rafale de sms furieux (pas de coup de fil, hein, ce serait trop civilisé) qui me reprochent... quoi exactement ? C'est ce que j'ai essayé d'éclaircir, mais par sms et messages sur le répondeur, on n'avance pas vite.
Jusqu'à ce que me revienne en tête ce vieux proverbe aveyronnais, te prends pas le testou petitou chacun voit le stressou à sa portou. (J'ai déjà dit que les dictons aveyronnais ne sont pas tous excellents, non ?)
Bref, loin de moi l'idée de vous prendre à témoin dans mes démêlés avec mes copains et copines ( that would be quite unfair, wouldn't it ?) ; en revanche, vous serez tout à fait d'accord pour me dire que franchement, quand on prend une engueulade injuste dans sa face ensommeillée et ravie du samedi matin, le moins qu'on puisse faire, c'est d'aller s'acheter un nouveau paquet de tabac d'attendre que ça passe...

et n'allez pas imaginer que j'ai recommencé à fumer... pas du tout, je fais juste des expériences pour mieux expliquer comment arrêter...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

1/ je n'ai pas retrouvé ton paquet de tabac... :-(
2/ je suis super fière d'avoir lu à tes côtés
3/ j'adore tes textes !!!
4/ je me plonge dans le petit guide mais le souci sera d'en ressortir indemne !
5/ bon dimanche il fait beau dans notre ville rose !
6/ j'vais p'tête me mettre à fumer moi tiens...
7/ histoire d'emm... le monde !

belle journée Manu !