... vu hier soir un film très, très particulier : 10 Canoës, 150 lances et 3 femmes, un genre de conte initiatique dans le bush australien.
Pour vous donner une idée, c'est simple : imaginez une très belle image avec des arbres, de l'eau, et deux aborigènes immobiles qui guettent un gibier qu'on ne verra jamais. Ca y est, vous l'avez en tête ? Hé ben voilà le film.
Non, je plaisante, il y a quand même une histoire. Plusieurs, même. D'ailleurs, ça me fera un bon exercice matinal de les résumer.
Alors voilà : un sage aborigène a trois femmes ; son très jeune frère est amoureux de l'une d'elles. Le vieux sage lui raconte alors l'histoire de deux frères dans la même situation, et de ce qu'il leur advint.
C'est une film lent, contemplatif ; tellement lent et contemplatif que j'ai fermé quelques yeux dans la première partie - mais cela s'harmonisait parfaitement avec l'ambiance "rêve aborigène", et j'ai réussi à ne pas m'effondrer sur ma voisine de siège, l'honneur est sauf.
Du coup, ce matin, pour préparer ce post, j'ai passé un long moment dans mon lit à faire le point sur le film, à travailler d'arrache-pied pour retrouver cette ambiance flottante et éthérée, cette liberté rêveuse de passer d'un sujet à l'autre avec légèreté...
Comment ça, ça s'appelle faire la grasse matinée la tête dans l'oreiller ?
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