Les allées Jaurès, le pas comme flottant de bonheur simple - retrouver Princesse Emmanuelle, voir les gens qui se pressaient autour du rugby, qui se croisaient avec leur poussette et les sacs fnac...
Et puis il s'est tourné - pas directement vers moi , non ; en fait, il s'et détourné d'elle et j'ai vu son visage à cet instant-là.
Le "C'est comme ça que ça finit". Le "Et pourtant je t'aime". Le "Comment peux-tu être égoïste à ce point". Le "Oh le vide que tu me laisses".
Mais il n'a rien dit, sans doute. Il y en avait trop sur son visage pour qu'il en ait laissé couler ailleurs.
Fragment d'une rupture ordinaire.
Et elle ? Elle, je n'ai pas vu son visage. Je l'ai suivie un moment - jean foncé, blouson noir, cheveux longs, silhouette épaissie déjà. Elle s'était saisie de son portable - je ne suis pas certain qu'elle l'avait lâché quand elle lui a dit c'est terminé.
Elle appellait qui, au fond ? Une copine ? Un témoin de la scène fugitive ? Quelqu'un qui la rassurerait, lui dirait qu'elle avait eu raison ?
Et puis je l'ai perdue de vue à un feu rouge. Je suis reparti vivre mon petit bonheur - match dans un café, Princesse qui me surprend d'un baiser dans le cou par derrière, voir, boire, parler, partager... dimanche fut ensoleillé, le marché St Aubin étant le Camden de Toulouse et les vieux potes toujours dispos pour un match à la télé ou une discussion tordante (you should hear Miss F. knocking on heaven's door to get someone a bigger hard-on...)
Mais oui, ce moment-là, cette rupture dont je n'ai vu ou imaginé qu'un fragment, c'était le coeur secret du ouikend. Peut-être parce que ça me rappelait quelque chose.
1 commentaire:
Les ruptures ne sont jamais qu'un commencement.
Chaque fin appele un début.
Les nouveaux souvenirs chassent les anciens.
Les rires finissent par couvrir les larmes.
Une nouvelle vie commence;encore une.
YRF.
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