28.10.07

On ne rigole pas tous les jours

Plus qu'une demie heure avant demain, alors je vais devoir faire court si je veux respecter mes engagements envers moi-même (en même temps, si je ne les tiens pas, personne ne viendra m'en faire le reproche. Sauf que justement, ce sont peut-être ceux-là qui... Alors, trève de tergiversations, allons-y).

Du sérieux.
C'est le thème du jour, me rappelle l'interfacedeDanstonblog qui, jusqu'à ce beau dimanche, et depuis quelques jours (mince, une répétition, tant pis, je laisse), reste mon seul interlocuteur ici.

Pfff. Si on ne peut même plus rigoler (et à propos d'atermoiements...).

Je pourrais raconter ma journée de Princesse sans son Prince. En compagnie des trolls, ces petits (oui, les miens n'ont pas encore atteint leur taille adulte standard de 2,50m) êtres rugissants et sautillants qui peuplent une journée au point qu'on les croit trois mille alors qu'au moment de les coucher on s'aperçoit qu'ils ne sont même pas cinq cents, mais seulement deux. Et en plus on n'a pas pu aller jusqu'au port, parce qu'ils avaient mal aux pieds et envie de faire pipi (le sérieux peut avoir des aspects triviaux, cela n'ôte rien à la chose). En compagnie aussi de Mr. C., autrement nommé le Gros Chien from Toulouse, avec qui aborder des sujets plus adultes, c'est réjouissant, et se réjouir, tant qu'on y est, de la bonne nouvelle qu'il annonce (chut, c'est encore un secret, et de toute façon on a dit pas de noms). Et avec Melle K., avec laquelle nous avons partagé ce soir une partie de nos vies, celle qu'on croyait immergée, mais qui remonte lentement à la surface, à croire qu'elle avait besoin de respirer. Merci Melle K. pour ces retrouvailles, la fumée blanche et les bulles roses, on recommence bientôt.

Encore plus sérieux?
Une photo sur mon téléphone portable, et quelques mots pour l'illustrer. Du rose, encore. Qui me dit qu'il va bien ; justement, avec l'interface de Dans ton blog on se demandait. Alors oui,il va bien, Manu Causse, il a gagné ses matches, normal c'est le plus fort, ils le sauront pour la prochaine coupe du monde. Et des je t'aime en ping-pong, on est super doués là-dessus, sans doute parce qu'on se le pense, et qu'on se le croit (je la fais à l'occitane, ça peut pas faire de mal).

Ah : le proverbe du jour, tant qu'il est encore tant et temps. Ahem : "Sentou assamane diaroul boukhane té"*.

Et bonne nuit tout le monde, dans deux minutes c'est demain** et je vous aime quand même, quel formidable optimisme.

Pouf.

Et je n'ai même pas fait mon repassage, revenez (repassez, ah ah) demain, pour voir.

*"Ca ne vaut pas la peine de se bousculer pour voir le ciel"... sérieux, non?

**j'aurais pu bricoler quelque chose avec le changement d'heure, mais je suis tellement nulle à ce truc que je ne suis pas certaine qu'il aurait joué en ma faveur... "qui suis-je, où vais-je, et puis-je vraiment sauver la planète ?" se demande la pendule dans l'étagère (mais laquelle).

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