30.10.07

Caprices, c'est fini, ou de la lourdeur de certain titres

Quand on n'a rien à dire on se tait.
Ou alors on l'écrit : ce soir je n'ai rien à dire.
L'ennui, c'est que ça ne fait pas un post, ça.

Et l'interfacedeDanstonblog qui me regarde avec ses grands yeux pleins de reproches en murmurant Tu m'avais promis, lâche, sans coeur, parjure, traître à la cause bloguienne, et c'est quoi le féminin d'imposteur.
Bon, ça va : je suis là, non?

Alors aujourd'hui, il a fait beau, un peu froid mais pas trop, et seulement jusqu'à midi. Après, ça s'est réchauffé, mais avec l'accumulation de nuages, il s'est mis à pleuvoir très fort en début de soirée.
Et je n'ai toujours pas fait mon repassage.
Je ne suis pas non plus passée à la poste chercher mon recommandé , ni à la Banque de France changer les vieux francs que j'ai retrouvé sous mon matelas, ni à la librairie pour feuilleter le dernier numéro de Brèves qui consacre une chronique à mon dernier bouquin, et mes mails en souffrance n'ont pas fini de crier.

Mais bon sang, qu'est-ce que j'ai fait, aujourd'hui, alors?

Euh... J'ai fini le tome 3 de Jeeves, Omnibus, de P.G. Wodehouse (tiens, un lien. Et puis tiens, un autre, en français).
J'ai fait une heure de clarinette (je le précise pour mes voisins qui sont persuadés que j'élève clandestinement des troupeaux de canards dans ma baignoire).
je suis également allée et venue, de ci, de là, comme toute bonne mère qui se respecte, pour transporter ma progéniture en divers lieux où les loisirs l'appelaient.
J'ai eu des pensées enflammées et de fugitives torsions du coeur (oui, on appelle ça des palpitations, mais ça devrait s'arranger d'ici quelques jours. ou s'emballer, allez savoir...).
J'ai tapé deux textes pour madame la Radio.
Et je n'ai toujours rien écrit sur ce blog.
Et attends, tu sais le pire, l'interfacedeDanstonblog? Demain, je ne pourrai pas non plus.
Parce que demain, j'ai piscine dans l'Ariège (ou tout comme).
...allez, pleure pas, on trouvera peut-être à s'arranger quand même.
Parce que, comme le dit si bien notre proverbe wolof du jour, "Dax du jaaru, nen du maac, njoolum peñ du lugët baak"*.
Et regarde, je t'ai fait un dessin. C'est toi, tu as vu comme tu es belle quand tu es en colère?
...oui, bon, ça va, si vous croyez que c'est facile, de dessiner avec une souris...

Et sinon, je suis toujours toute seule, sur ce blog?

*"Le beurre ne se réchauffe pas, l'oeuf ne joue pas au petit soldat et le pain de sucre ne va pas dénicher le seau coincé au fonds du puits". On est bien d'accord. Ce que j'aime aussi, dans le wolof, c'est la concision.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

mais non faut pas pleurer comme ça(je ne sais plus la suite des paroles)il reviendra le blogger.pamayvpa