Pas de photo cette fois, parce que je suis loin, du côté des Flandres, oui, je te rconterai tout ça un peu plus tard (j'ai même fait un carnet de voyage pour t'expliquer, et puis quelques nouvelles, pour quand tu seras plus grand). Mais je pense à toi, tu sais, à ton petit orteil cassé et à la lumière des pays du Nord que j'aimerais te montrer un jour.
Dans ton histoire, je crois me souvenir que nous en étions à Rahoul, le fils des âges pas louches. Je te le présente vite fait.
Pour ce qu'on en sait, Rahoul a été un animal - pur instinct (on dit déterminisme) - jusqu'à ce qu'il se mette à douter.
Et encore, ce n'est pas certain. Disons qu'à un moment, il s'est mis à penser qu'il pensait.
Un genre d'écho dans sa tête, je crois. Il s'est vu en train de voir (peut-être en se penchant pour boire à une source), s'est entendu entendre sur le sommet d'une montagne ou s'est senti sentir (en reniflant sous son bras ?), je ne saurais te le dire ; en tout cas, il a pris conscience de sa conscience.
Et c'est là, je crois, que les ennuis ont commencé.
Voilà. C'est tout pour cette semaine, puisque j'emprunte un ordinateur. Demain, je suis à Bruxelles, à la recherche de l'aventure ; cela te laisse au moins sept jours pour chercher "conscience" dans un dictionnaire. Ou dessiner Rahoul, si tu préfères - j'adore tes dessins.
2 commentaires:
Je pensais aussi que dans la parenthèse du Nord, il faudrait ouvrir une parenthèse incise du Mardi, et qu'il te faudrait ce jour-là cesser de cesser d'écrire.
Noter que Rahoul, outre la conscience, a aussi inventé le savon, le pont tournant et le communisme. Je comprends que tu aies voulu passer ça sous silence.
Je me demande pourquoi tu ne proposes pas de chercher Rahoul dans le dictionnaire, ou de dessiner la conscience. Non. C'est pour rire.
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