20.3.09
634 - Live du fond du trou
Je suis très fort en trou, vous savez. J'ai grandi au bord d'un.
Et puis, de temps à autres, j'en visite. Là, tout récemment, j'y étais.
Oh, pas panique. Les potes les amours les souvenirs sont là, et puis les projets aussi (toute une mer de projets, peut-être bien à trier, vous m'aiderez ?)
De fait, j'ai appris à demander de l'aide, et il y a autour de moi plein de beaux visages beaux coeurs qui bienveillent à tour de bras (bienveillent suffisamment pour que leurs conseils me touchent).
Et même si tant de belles choses à vivre qu'on voudrait toutes les dire, hé bin, ça a l'air d'aller mieux. Oh, bien sûr, j'écrase de temps à autres une larmichette sur mes joues burinées (c'est mon côté émotif), je sens une colère monstrueuse au détour d'un simple geste (je cherche pourquoi), mais bon, l'un dans l'autre, ça va mieux
car Fiancée (c'est officiel) me dit "en même temps, Dupond, tu culpabilises pour tout - si t'arrêtais ?"
Je lui rétorque qu'en tant qu'être humain, je suis responsable du génocide de tous les autres spermatozoïdes qui ne sont pas devenus moi.
Et puis je me dis qu'effectivement, je tends à culpabiliser.
Il est toujours temps d'apprendre, non ?
J'apprends à vivre. Tous les jours.
Et je le dis à la cantonade : je nous aime.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
2 commentaires:
Manu, quand je te lis, je me dis que je devrais te présenter à mon voisin d'en face, toujours gai, qui saurait te donner la pêche.
Mais je ne sais pas si vous vous entendriez...
Le bonjour, frère du fond des trous qu'il faut gravir tous les jours. Oui, gravir, car un trou, ça se gravit. Non, un bourgeon ne doute pas. Donc, de trou en trou, acquérir la foi du bourgeon.
(un peu tarabiscotées ces lignes, mais y a un truc dans ton trou qui a ricoché fortement dans mon propre collier de trous et a fait battre plus fort ma veine)
[histoire d'amener aussi le ps qui suit]
Ps : pas de regret pour le Salon; ma visite y fut éclair et demi-teinte, bref, pas un bon trou pour s'y saluer. Foi de bourgeons, on en trouvera un autre.
Enregistrer un commentaire