23.3.09
638 - A peine la force
J'en peux plus, moi,
à force de me poser des questions, je m'épuise. Ca m'a conduit au bord du silence, jusqu'à ce qu'on me rappelle que tout cet épuisement pouvait passer pourvu que je termine des choses.
Alors voilà, j'ai mis le mot FIN à un gros truc provisoirement intitulé Ma vie n'est pas un roman, bordel !, et je tourne la page ; oups, je me sens mieux. Je me sens, quoi.
Then, et parce que c'est pas le tout de faire du vélo autour de sa dépression, voilà des promesses d'émerveillement en rafale :
- Désolés pour le chien, pièce amorale à quatre mains, cinq personnages et une voisine dépressive, se joue jusqu'au 28 mars : précipitez-vous y, elle est à présent certifiée par mon club de rugby ;
- demain soir, vous pourrez écouter Patricia Parry et Emmanuelle Urien en lecture à la librairie Le Scribe à Montauban ;
- le mercredi 25, à 17h30 sur Radio Mon Païs (existe aussi sur Internet), vous pourrez écouter quelques Lofiteries
- le beau Cyrille Pomès expose Sans rancune ses extraits de carnets à l'atelier- expo Pourrinet/Zofer ; vernissage vendredi 27, où on pourra peut-être se faire dédicacer son dernier album Chemin de Fer ;
- le vendredi 3 avril, aux environs de Decazeville (Aveyron), vous pourrez écouter une lecture en duo avec Emmanuelle Urien.
Et pis j'ai la flemme de mettre les liens
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9 commentaires:
Un jour, il y a un moment, maintenant, je me suis cassée la gueule. Mais franchement, hein, pas juste une petite chute où on met du rouge sur le genou. Nan. Un bon gros cassage de gueule, au milieu d'un boyau lisse sans aucune aspérité pour se raccrocher. Je suis tombée. Tombée. Tombée. Et puis un matin, je me suis réveillée en sachant que j'étais au fond. C'était un champ de ruines, ça foutait une trouille bleue, mais j'avais fini de tomber. 'achement pas mal plus tard, c'est à dire maintenant, je crois que je vais bien. Et que je ne le dis pas pour te narguer, simplement pour faire genre l'élève du fond, la timide pas belle, qui lève le doigt parce qu'elle a un truc à dire: On s'en sort, de ce merdier. Et y'a des sacrément belles choses à vivre après. Vala. Pis j'arrête, c'est long comme un jour sans pain, et chiant, ce com. Finalement, t'envoyer des bisous, ça aurait pas été plus con. Mais tant pis, je laisse, comme dirait quelqu'un qui... enfin quelqu'un, quoi.
Bisous reçus, encouragements aussi ; et puis bon, au bord du silence, c'est loin d'être grave tant qu'on reste au bord. Faut croire que j'aime bien ça. Merci, merci, et bravo pour ton recueil de nouvelles...
C'est beau ce qu'elle dit là, Gaëlle. Des fois, j'ai eu peur d'y tomber, tout dans le fond. je m'y suis vu, je m'y suis cru. Au fond, je ne sais pas s'y j'y étais vraiment. Je ne sais pas non plus si j'en suis sorti. Comment vous appelez ça ? Merdier ? Ouais, y'a des merdiers comme ça, on s'y embourbe, et on sait plus trop s'en dépatouiller. La rampe n'est pas loin, pourtant, ni les mains qui se tendent, mais on ne les voit pas, on préfère ne pas les voir et continuer à éclabousser un peu de boue.
Tant que le silence ne t'a pas rattrappé, et tant que les questions ont des mots à mettre dessus, la clairière est derrière les broussailles.
signé : un ami en mode connard qui s'autorise sans trop savoir pourquoi une petite intrusion morale... Sans doute parce qu'il a hâte de retrouver en mode bonheur
te... TE retrouver...
Des fois, l'important, c'est d'aller au-delà du merdier. Ce qu'on y voit n'est ni beau ni laid, juste un grand vide.
Et puis ça donne des forces pour le mode bonheur.
Hâte que le bonheur revienne à la mode... et si on prenait de l'avance? (comment ça, c'est ringard? ...les pattes d'eph sont bien revenues!)
Dépression, je suis passée pas loin mais y'avait déjà toute ma famille dedans. Alors, j'y ai donné des coups de pieds au cul, même si c'était difficile!
Et au rugby, ce qui est bien, c'est que, jusqu'à la fin du match, il peut se passer plein des trucs bien, des actions, du rebondissement... C'est comme la vie: plein de surprises, et même des bonnes!
ballon ?
Toi, ouais.
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