24.3.09
639 - Mardi, je te raconte
Or donc Rahoul se tenait dans un arbre, tandis que son papa se battait avec un tigre à dents de sabre (et je sais que tu préfèrerais peut-être une autre histoire, ou que j'écrive moins souvent, surtout depuis que tu as commencé une très belle histoire toi-même ; si c'est ce que tu souhaites, il faudra poster un commentaire, je peux te montrer comment faire).
Et Rahoul regardait au loin, vers derrière les arbres et la plaine. Il se disait :
- Un jour, je marcherai jusque là-bas, et je trouverai un endroit où nous serons tous à l'abri. Je trouverai une clairière, et je construirai une, comment ça s'appelle, un truc avec des murs épais et un toit solide, zut, il n'y a pas encore de mots... j'appellerai ça une maison. Nous vivrons dans un lieu où tout sera facile : nous aurons à manger et à boire autant que nous voudrons, et quand il fera froid nous resterons au chaud, et nous pourrons dormir et jouer autant que nous voudrons."
Voilà ce que se disait Rahoul en regardant vers au loin. Son père, qui l'avait rejoint sur la branche (un petit bout de pied en moins), lui tapota l'épaule et lui dit :
- Arrête un instant de rêver, mon grand. Peut-être que ce futur arrivera, peut-être pas. En attendant, tu me fais un câlin ?"
Parce que bon, les câlins, ça donne chaud et ça repose, un petit peu. Et ça donne encore plus de force pour se lancer dans la plaine.
A la semaine prochaine, mon beau.
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