Ce n'était au fond qu'une marche,
Promenée dans le sable sans départ ni but,
Où nous jouions avec le sable
La grâce blanche des embruns
Ce n'était au fond qu'une marche,
Sur un chemin sans peur ni tête
Entre les murets et les ronces
Pendant que le printemps perçait
Ce n'était au fond qu'une marche,
Pied droit, pied gauche, recommencer,
Même si parfois immobiles
Le vide nous apparaissait
Et nous rêvions, sous la pluie claire,
Du prochain pas et du dernier
En confondant l'un avec l'autre
Quand le froid nous saisissait.
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