7.2.07

Baisser les bras ?

Ah mais non, on s'est mal compris... hors de question que j'arrête de bloguer , ça va pas ou quoi ?
Je m'amuse beaucoup trop (si je ne tiens pas compte des moments où je me dis, m..., qu'est-ce que je vais pouvoir raconter aujourd'hui, ni des journées ptaaaaaaaaaaaain un miyion de trucs à faire et pas le temps d'un post).
Et puis je suis content de lire vos commentaires. Même ceux avec Paf le chien.
De toute façon, un talonneur, ça ne baisse jamais les bras, même quand ça veut (pour ceux qui ne connaissent rien au rugby, faites-vous expliquer).
Non, je pensais simplement à freiner un peu les posts de "Dans ton Blog" pour continuer "11,5 fois et demie...", créer un autre blog intitulé "Playlist" en mélangeant musique et roman, un quatrième pour envoyer des compositions et des chansons qui sortent de ma guitare qui me démange (ou de ma basse qui se démanche), et un cinquième intitulé "102 façons de nous aimer", où je me serais exercé à dire du bien des gens que j'aime (facile) et que j'aime beaucoup moins (amusant, non ?).
C'était mon état d'esprit vendredi dernier, jour zen, non fumeur, célibataire (quoique), indépendant...
Et puis.
Et puis il y a eu Collioure en hiver, avec les yeux de mon amoureuse. Nos rires idiots, nos phrases, la beauté tranquille du paysage qui nous protégeait.
Il y a eu le monde si pur autour de la plage, et les passants, et la pluie joueuse qui tombait sur nos Pan amb tomat.
Il y a eu des éditeurs qui nous appelaient dans ma Fiesta transformée en bureau.
Il y a eu la chaleur de nos amis les coups, les clins d'oeil de Famjo, de JR (futur maire de Perpignan et député de la Grande Catalogne), de, de, de...
Il y a eu toute la gratitude qu'on ressent à être heureux, les signes du destin, la pluie dense d'événements, de projets et de phrases...
Il y a eu ce con de bonheur qui est revenu vers nous comme un chien un peu mouillé, un peu sale, mais dont l'oeil frétille de confiance, parce qu'il sait qu'on s'occupera bien de lui.

Bref.

Je n'aurai pas baissé le bras avant le miracle. Maintenant qu'il est arrivé, je les garde levés, ne serait-ce que pour remercier.

Voilà pour les miracles et les journées en amoureux.

Maintenant, il n'y a plus qu'à tomber la montagne de boulot qui nous attend. Juste pour le plaisir de se sentir vivants.

Anton et Zadig crashent des petites voitures contres les baies vitrées, et se moquent un peu de leur papa amoureux et débordé.

Bientôt une nouvelle liste de liens pour que vous ayez de quoi fouiller les jours où, vraiment, je n'aurai pas le temps de poster...

Et pour les 3 autres blogs, ben je les ferai... mais je vais me laisser un ou deux mois, quand même, vu le nombre projets qui éclosent en ce moment.

Aucun commentaire: