26.4.07

La philo est dans l'escalier

Les plus petites choses produisent les plus belles leçons de vie.

Bob'o Blog et LN habitent à trois étages de distance dans un immeuble à 2 ascenseurs ; pour aller d'un appartement à l'autre, il faut donc prendre ledit ascenseur ET une demi-volée d'escaliers.

Nous devisions gaiement (j'adore deviser gaiment, je trouve que ça fait classe) tout en montant dans la cabine pour retourner chez Bob.

Nos doigts se tendent concommitamment vers les boutons de commande. LN s'apprête à appuyer sur 10, mais Bob la devance, et appuie sur le bouton 12.

LN et moi haussons le sourcil.
L'idée ne nous avait même pas effleuré qu'on pouvait descendre les escaliers au lieu de les gravir. Spontanément, viscéralement, elle et moi aurions choisi la voie de l'effort.

Pourquoi ? Pour économiser l'énergie électrique nécessaire à faire monter un ascenseur sur 2 étages ? Pour nous donner un peu d'exercice supplémentaire (alors que nous venions de déménager un lit) ? Ou parce que, quelque part dans nos têtes, un programme résident nous fait systématiquement choisir la voie la plus ardue, comme si nous étions condamnés à toujours nous infliger des souffrances supplémentaires ?

Evidemment, parler de souffrance pour une quinzaine de marches peut paraître exagéré ; mais c'est bien le fait que nous n'ayons même pas envisagé la possibilité du moindre effort qui m'a intrigué - comme s'il y avait là ce que Robert Pirsig (Traité du Zen et de l'entretien des motocyclettes, mon livre fétiche) appelerait un "angle mort culturel".

Conclusion et moralité : Bob est un maître, et je ne vais plus regarder les escaliers de la même façon. Hé ben...



Sinon, le hasard nous a fait rencontrer le chanteur-comédien-artiste peintre (sur visage) Laurent Madiot à la sortie de son concert d'hier au Bijou. Nous avons raté ledit concert, mais les spectateurs en sont sortis émerveillés.
Le garçon nous a immédiatement séduit, et nous avons bu pas mal de bières avec lui et ses musiciens géniaux . Ce matin, en me branchant sur son site, je me dis encore une fois que j'aurais bien aimé l'entendre en concert, parce qu'autant de délicatesse, d'originalité et de fantaisie doivent être magnifiques sur scène... Ce n'est que partie remise.

Et encore plein de trucs à écouter, dont l'album de Clémentine Célarié ; mais Mr Fnac, en plus de programmer ses showcases n'importe où (on a raté celui d'hier, Fnac Labège pas centre ville - ce qui m'a permis de discuter un brin avec Guy Novès, moins bon en musique), ne m'a toujours pas rendu mon mange-disque...

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Alut,
Bon j'suis toujours en retard sur les postes, mais les 5 commentaires tu les as mérités! On a des cœurs sensibles sous nos muscles d'aciers.
Je m'étonnais que tu lui ais pas foutu sur la ... (à son mec bien sur) mais bon je me suis dit, il est devenu un vrai gentleman, peut être même un romantique?
Ma grand-mère disait toujours blog ou ne blog pas mais, blog !
Bon roucouler bien en espérant vous voir bientôt, bises le fomaj

Anonyme a dit…

'Jour!!!!
Un auteur qui écrit un blog, c' est déjà pas courant. Mais alors ce même auteur qui écrit ce qu' il pense sans se prendre la tête, des trucs à portée de tout le monde, et quand même super-beau, ben................................
direction mes favoris.
Merci pour ce que vous écrivez.
Une jeune (ça veut tout dire, il paraît)