11.2.09

Mercredi, n'importe quoi (signes vides)


Mercredi, très en retard, je lis Samedi - et je prends une claque.

Je cherche à tout prix le silence, malgré les mots dans ma tête. Il faut dire qu'à trop prendre de photos, j'en oublie parfois de regarder.

***

Les matins où je me demande si j'y arriverai, il me faut parfois bien des efforts pour me souvenir que c'est sans importance - le bout du chemin, quel qu'il soit, est toujours... bin je sais pas moi, au bout du chemin ?

µµµ

L'importance. La confrontation. La quête. Ce sont des mots qui tournent en boucle dans mes conversations avec moi-même. Alors que je cherche seulement à m'en débarrasser, à conquérir le bonheur.

ùùùù

Anton vient de perdre une dent qui l'agaçait : tout arrive. Si la colère que nous sentons parfois en lui pouvait me quitter de la même façon, le monde ne serait-il pas un peu plus beau ?

§§§§§

Dans le temps que j'écris ici (ma chambre d'enfant), des nouvelles d'un vieux monde filtrent de la télé à travers le bois de l'escalier ; je me précipite vers elles comme si je repartais en arrière. Encore un signe vide, sinon pour les enfants.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Alors Manu, le retour ? Pas bien compris ton commentaire chez moi. Philosophie de la platitude ? Mais encore ? Tu m'as l'air passablement vidé en effet. Hardi petit, la route est longue, du moins te le souhaite -je