Lundi, on écoute -
la voix de R. dans le grave entre deux sommeils ; il parle de tragique, je crois. Lundi, on écoute le sourire repousser sur les feuilles.
On écoute le bruit d'un sourire quand il se forme en secret,
on écoute le bruit des couleurs chaudes au creux du ventre,
on écoute immobile, en fermant les oreilles aux murmures malicieux du futur,
On écoute en soi le silence fécond
(et la voix qui murmure, c'est toi le fécond)
7 commentaires:
Hello Manu,
je viens, l'air de rien, de passer deux jours avec ton trentenaire (j'ai commencé par le début)trouvé à OB. Encouragé par ce premier bain je vais me tremper plus avant dans les eaux caussienne.
ma voisine (merci pour ta lecture en arrière) elle attend sagement dans son tiroir que je me décide à la sortir au grand air. Elle est en compagnie de ses ainés (deux + du théâtre). Sais pas m'y prendre avec l'intendance de l'écriture. Tu sais toi ?
"Le silence fécond" mais tout de même ce serait bien qu'elle chante sa petite chanson, ma voisine.
J'aime beaucoup tes dessins
mieux vaut 1 fécond que 2 faux cons tu l'auras !
Bisous Manu
Marie, voyons-nous bientôt, tu as mon mail,
Zoë, bin tu l'as peut-être, mais sinon un peu de pub ne nuit pas :
http://www.amazon.fr/Ecrire-roman-faire-publier-Mayer/dp/2212540590
mais ne l'achète pas, j'ai des exemplaires à la maison. Manque plus que la phase 2.
Toujours aussi beau, ce que tu écris... pardon, de plus en plus. Ch'ais pas pourquoi ça me touche tant à chaque fois, ton esprit pessimiste et dénégateur
[bon ben moi, autrement, quand je veux lire du Causse, je me le paye, hein !... y'aurait-y pas du favoritisme ?...]
Ah mais pardon mais là c'est pas du causse, c'est une traduction de plisson, un pote. Et pis Zoé est une voisine, alors forcément. Et pis une fille, alors favoritisme forcément.
Et rerepis pour me faire pardonner je te signerai ton exemplaire de VLP/EAL avec un dessin tout beau aux alentours du salon du livre.
Jaloux, va.
bises
R qui parle de tragique... Je parlai des nouvelles d'Emanuelle, de ton blog, de toi.
De tragique, oui.
Drôlement tragique, même. Ca m'a vexé, du coup je suis parti chercher la légèreté au fin fonnnn de l'Aveyronnn. Et il y en a. Plein.
Dorénavant, je serai légèrement tragique, ou tragiquement léger.
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