5.2.09

Le jeudi, c'est pour moi


Vous avez ce matin peu de temps ; à peine celui de lire les premières lignes avant de retourner à.
Parfait. Le reste c'est pour moi.
Donc, je résume ce qui suit : je m'y pose la question de savoir si le "va te faire" est un oui inconditionnel à la beauté du monde ; je n'y réponds certainement pas, et je m'y perds dans le détour de mes parenthèses. Mais peut-être...

Sinon, vous, ça propose ?

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Oué. Bon. Là, c'est pour moi.
Pouf, pouf.
D'abord : les râleurs. Car il y en a, croyez-moi -ou alors crois-moi, vu que je suis seul à lire parler ici plus personne ne lit ahahahah).
Des râleurs sympas, j'en connais. Là, par exemple, mon coloc de chambre (un musicos plein de talent) râle sur le fait que je râle. Mais j'ai de quoi moi - le PC qui devient en anglais, une râleuse qui me râle pour trois notes de musique, les rugbymen d'hier, soi disant gay friendly, qui étaient surtout... râleurs ?).
Donc le mot qui me vient, de ma plus belle voix, c'est le


FUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUCK

ou en VO "Va te faire enc..."

Oups. Je me reprends. I take back myself. Ouch.
How dare I ? I want to be wise, sage, I want to welcome the world in it beauty, to welcome world's beauty in me, et je dis va te faire enculer ?

Psychanalogiquement, ça pose des problèmes.

OK. ALl you need is love, ça on le savait déjà (quoi que bon, un peu de thune ce serait bien aussi ?) (nooooooooooo : aaaaaaall you neeeeed is loooooooove, think love, dude) (attention, parenthèses).

Love.
Love for the rugbymen : non, ce n'étaient pas vraiment les To'win, seulement un ou deux d'entre eux, qui avaient recruté une équipe très... inexpérimentée, pleine de bonne volonté mais peu au fait des pratiques du rugby (j'hésite énormément à écrire : une équipe plutôt banlieue triste ; je ne veux choquer personne. D'ailleurs, si je n'étais pas seul, je ne pourrais pas écrire : une équipe avec plein d'arabes de banlieue dedans, c'est... surprenant. Et agréable, d'une certaine façon, même si une agressivité inhabituelle crépitait autour de nous. note pour plus tard : écrire au sujet du racisme me paraît impossible)

Ca y est, je me suis perdu. Je parlais des râleurs. De moi ce matin. Du fait que I feel like screaming in the face of the world, screaming like a mad squirrel : hu).

Je me souviens du temps, I remember when I felt like writing all day long, and loved the strain and stress the world was putting upon me, because the simple idea of writing, and thus releasing the strain, was enough to make me feel glad all through day long.

On ne dit pas all through day long

Oublier donc, forget about, cette colère (wrath) quand mes projets s'étiolent et se fanent entre mes mains : faire confiance à la graine, aux racines, au rhizome

(even though, like now, I firmly believe all can be erased and disappear in a fuck of the eye)

espérer (esperar) que s'étiole aussi la colère, le masque qui garantit de l'affront,

respirer.

"Toi ouais" (voire nous ouais voire moi ouais voire lui ouais) est notre cri de guerre. Comme choisis par le vigile moustachu du purgatoire : toi non, toi non... toi ouais.
Etre le toi (trois) qui se dit moi (ouais !)

(passage purement incompréhensible : l'auteur est en train de gérer sa propre agressivité, et en particulier le rapport de celle-ci à l'agressivité des autres - mais y at-il une différence ?)

Ca fait si longtemps que je ne m'étais pas permis, that I was forbidding myself, un post déstructuré

se permettre, s'interdire, avancer entre les deux, se demander pourquoi,

can I allow myself to, do I feel the right to,

Je me souviens de l'entrepont d'un navire sur un bras de mer, je me souviens du don,


Je te souhaite un enfant, à toi que j'aime,
un enfant qui sera un morceau de toi, une image,
pour que tu apprennes pas à pas à t'en séparer,
pour que tu le voies vivre, peut-être mieux, peut-être plus fort, peut-être plus émerveillé que toi,
que tu l'aimes mieux que tu ne t'es aimé toi-même (ou que tu lui transmettes l'amour qu'on t'a offert, la vie, avec la conscience aussi dont tu disposes)

(va te faire - aimer)

je te souhaite un enfant pour qu'il te dépasse, outgrows you in strenght and beauty,
I wish you a child, my love, I wish you a trace of you in this world

and this child could be the way you caress a stone amongst the morning dew,
and this child could be your breath on a page you read, or a word on your tongue, or a smile you whistle under the sun,

Voilà ce que je voudrais dire à ceux que, à moi aussi peut-être
toi, ouais,
je t'aime.



Sinon, j'aime bien cette idée des rubriques par semaine. Le Lundi, on écoute, le mardi c'est pour A., le mercredi c'est les enfants (ie n'importe quoi), je jeudi c'est pour moi, le vendredi...

C'est demain.

*****


Vous voyez bien, que vous n'aviez pas le temps...

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