Parfois, quand je considère l'étendue des posts de ce blog, je me dis que tout est simple : il suffit qu'un éditeur malin collecte tout ce que j'ai écrit ici, l'imprime, et fasse notre fortune à tous les deux.
Surtout des matins comme aujourd'hui, où je sens que la muse pose sa main rassérénante sur mon épaule et que le nescafé du matin est encore plus délicieux qu'à l'habitude.
Tiens, je ne sais pas ce qui me retient, j'ai envie d'écrire des choses aussi belles que :
"Hier, il a fait beau et j'ai marché dans Toulouse sous le soleil. Puis j'ai rangé un peu ma pagaille.
Hier soir, j'ai fait l'ours dans sa caverne en regardant des gros films américains débiles (dont un français) sur Canal. Ce matin, il pleut, c'est moins cool. Pas grave, ça me laisse plein de temps pour appeler le garagiste et préparer les enveloppes marron à poster pour les éditeurs jeunesse. Après, j'irai chercher les garçons à l'école, et on mangera des légumes".
Ah ben oui je sais, c'est bouleversant. Mais je suis comme ça, je ne recule jamais devant la poésie ou le lyrisme.
Voilà. Et puis je terminerai bien là-dessus, si je ne repensais à ce jeune homme plein de talent que j'ai croisé au salon du livre de Montreuil : il s'appelle Armel Gaulme, vous avez déjà certainement vu ses illustrations pour les éditeurs jeunesse. Son dernier album, en collaboration avec Cécile Adam, s'appelle Créatures insolites et stupéfiantes (éditions Baron Perché) : un carnet de voyage imaginaire illustré tout simplement magique.
Comme quoi, quand on n'a rien à écrire, on peut au moins proposer de lire autre chose.
Il pleut moins, là, mais le garagiste tarde à répondre.
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