Bon, c'est pas tout ça, mais en plus de la correction, de la pièce de théâtre à terminer et des enregistrements de LoFi en cours, il faut que je prépare le projet suivant : le livre "Comment ne pas arrêter de fumer".
Expérience, donc, ce matin.
12:38, toujours pas de clopes (j'ai fini le paquet hier et je ne suis pas encore sorti en racheter).
Sensations de vertige léger, assez agréable (peut-être vestige de la soirée enregistrement d'hier, DjemBé, tu es trop jeune pour boire autant).
Alors, question que je pose à la foule des lecteurs : physiologiquement, quel est le rapport entre le manque de tabac et la sensation de vertige ? Si mes souvenirs sont exacts, le vertige est dû à un trucmuche de l'oreille interne ; pour quelle raison se déclenche-t-il en ce moment ?
J'ai également l'impression d'une agréable dilatation du temps (enfin, je tâche de la rendre agréable) ; mais il faut dire que, partagé comme moi entre 300 projets, mon PC est d'une lenteur peu commune...
Sinon, vous, ça fume ?
9 commentaires:
Bon, le rapport avec le vertige, je vois pas, je m'en rappelle pas. Mais tu vas tenir, hein ? Moi j'ai deux mecs dans ma vie qui ont arrêté récemment. Des vrais accrocs. Mon mec, il y a cinq mois. Et mon "meilleur" collègue. Depuis trois semaines. Et ça tient, ça tient. Je te jure, c'est possible. Adopte le verre d'eau à la première sensation de manque, et la piscine (efficace aussi, rapport au souffle - le rugby, ça doit marcher aussi, mais faut te trouver 14 partenaires et quinze adversaires, c'est pas toujours trop possible dans la demi-heure...)
Ah oui mais attends... le truc, c'est de le faire en toute quiétude. Sans les hauts et les bas, sans les coups de grisou. Sans qu'une voix sussure à ton oreille "t'étais mieux avant, quand tu fumais"... parce qu'arrêter, je sais faire, je l'ai déjà fait plein de fois. Mais redevenir indépendant, libre de fumer ou non quand ça te chante ? Ca, c'est autre chose. Bon, alors, aujourd'hui, ça c'est très bien passé : berak de tabc jusqu'à 15 heures et des bananes, puis fumer en tout liberté. Demain, j'essaie de prolonger au-delà de 15 heures et des bananes. Avec un paquet de tabac sur mon bureau, c'est moins facile, mais c'est juste une question de distance, non ?
Sinon, promis, je vais définir "hardcore", mais où ? En commentaire ? De quel blog ? Ou en post ? Et où ?
¨Pfff... vais me coucher, tiens. Ca me reposera (à moins évidemment que Princesse soit d'humeur folâtre).
Et resinon, une maquette, putin que c'est difficile à caler... ça fait trois fois qu'on change de tonalité et douze logiciels... mais ça va venir, garanti que oui. Sauf que JB le DjemBé avait un plan cul ce soir, et qu'on a dû se débrouiller sans lui. Repfffff.
Reresinon, vous, ça va ?
Et demain, sport, aussi (toutouyoutou avec les barres). Non mais ho. On est sains où on ne l'est pas.
Ps : berak de tabc, c'est break de tabac avec les mains qui rtemblent
moi ça a fumé pas mal et un peu de tout pendant une vingtaine d'années, et puis un matin le dentiste a dit à mon amoureux que la pose d'implants à 1000 euros seulement ça cicatriserait mieux sans la clope...
donc on a arrêté, d'un coup, ça fait presque trois ans... et aucun manque aucune envie sauf des rêves de bouffées qui me donnent la nausée et me font aimer me réveiller pour oublier la culpabilité lancinante qui me serrait la gorge dans mon sommeil !
Bon, je dis pas qu'un petit spliff, si l'occasion se présentait...mais justement, c'est pas au programme et c'est très bien comme ça.
alors courage et verres d'eau, Oh 91 a raison, ça marche bien. Sinon y a le bouquin d'Allen Carr qui est pas mal.
Ah mais re-justement, le bouquin de Carr, je le connais bien. Il marche, mais avec un très gros défaut : il associe la cigarette avec la culpabilité.
Grosso modo, la nicotine est une addiction hyper puissante, la cigarette est un poison et le fait de fumer une maladie, fumer tue.
En bref, tout fumeur est comme un alcoolique, retoucher au truc le condamne à replonger.
Tu te vois renoncer pour toujours au vin (alcool/AA), au pain (féculents/Montignac, oui je sais je vais vite mais j'ai du taf), au sucre, à l'huile, au sexe (voir les Sex addicts) ?
Et puis 1) pauvre Allen est mort d'un cancer des poumons, alors qu'il ne fumait plus.
2) il y a des tas de gens qui fument de façon occasionnelle et en profitent
3) l'addiction à cigarette peut être remplacée, mais la tendance addictive risque de rester (ne serait-ce qu'au bouquin de Carr)ou dévoluer, je pense, vers des formes de dépression.
Bref, je cherche...
Pour le spliff : à une époque, je ne mettais pas de tabac dans les miens. Mais c'est compliqué (où sont les NTB d'antan ?). Reste le Canabols pur, mais autant boire une tisane...
Moi, la clope à l'envie, tout en décrochant des pratiques frénétiques dépourvues de plaisir, j'ai cru que c'était possible quand j'ai repris après mon premier arrêt, puis quand j'ai repris après mon deuxième arrêt, puis j'ai compris que j'en étais pas capable. Alors j'ai arrêté définitivement et complètement, et je suis comme les AAA : si j'y retouche une fois, je plonge : mais comme je le sais d'expérience, je tiens depuis 13 ans et n'en ai plus du tout envie.
Hardcore, offres-toi de l'écrire où tu veux, chez toi, chez moi, en post, en com... de toute façon, je te taguerai (j'ai pas bien compris ce que ça voulait dire, mais il y a du lien dedans).
Autrement, tu as reçu mon mail ? Hotmail est en drapeau aujourd'hui, et je suis coupé du monde !...
"je tiens", c'est ça qui est bizarre. comme s'il s'agissait d'une épreuve. "si j'y touche, j'y replonge" - au fait, tu n'aimes pas la plongée, toi ?
Pourtant, tu dois pouvoir boire un verre de vin sans être alcoolique, manger un carré de chocolat sans finir boulimique... peut-être qu'on confond fumeur et "tabagique" (comme "alcoolique", pour une personne qui vit dans la dépendance du tabac). Ce qui est relativement normal, vu la pression hygiéniste actuelle. Mais ma question reste : une consommation raisonnée de tabac est-elle possible ? Souhaitable ? Bref, peut-on fumer sans pécher ?
N'hésitez pas à laisser vos commentaires et témoignages à ce sujet : je prépare réellement un livre, et ça peut me servir...
Désolée je n'ai pu récupérer que le début d'un article que je voulais te conseiller, il est maintenant payant sur le site du Monde mais tu peux peut-être le récupérer si tu as une bonne bibliothèque à proximité ou un pote abonné.
Je me suis dit en le disant que ça te donnerait des idées ou des excuses, c'est selon ton humeur quand tu le liras... Je le trouve pour ma part un peu extrême quand il parle de Prévert et Sartre ou je ne sais plus quel artiste fumeur, mais c'est vrai que sans Bob Marley on n'en serait pas là non plus...
Bonne lecture !
No smoking
Article publié le 26 Février 2008
Par Laurent Greilsamer
Source : LE MONDE
Taille de l'article : 587 mots
Extrait : Cela fume beaucoup moins dans les cafés ! Cela ne fume même plus du tout ! Voilà une révolution tranquille dont on ne dira jamais assez qu'elle symbolise une date historique dans la vie en société. Il y a sans conteste un avant et un après-1er janvier 2008. Rappelez-vous : avant, l'entrée dans un café ressemblait à une plongée dans un aquarium. L'air était lourd et chaud, chargé de bitumes. Vous vous repériez grâce à la lueur de quelques mégots incandescents alignés en désordre le long du zinc. Cela puait la cibiche et l'on respirait cet air-là avec délices, en pleine inconscience.
Etc...
il fallait lire "je me suis dit en le lisant"et non pas en le disant, lapsus de clavier...
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