27.2.08

Ce que me dit mon corps

Vous savez quoi ? Depuis que j'ai changé de boulot pour devenir artiss intermitteux, je fais ce que me conseille toujours mon beauf (et accessoirement seconde ligne préférée) Kikou "N'a qu'un oeil" C.G.
Alors keski me dit, mon corps ?

D'abord, ma cheville. Mon éternelle cheville, fratacassée il y a de longues années dans un combat homérique contre le RC Cathare (rigolez pas, regardez les vidéos sur Internet vous comprendrez) et qui depuis s'amuse à me jouer des tours.


Et un coup j'ai mal là, un coup je lâche quand tu appuies comme ça, ou comme ça, et un coup j'ai mal ailleurs... Tiens, j'en ai tellement marre que j'ai décidé de faire une IVG. Enfin, un RMI. Ou un truc comme ça.

Pourquoi fait-elle ça ? J'ai l'impression justement qu'elle se montre particulièrement joueuse les jours de doute. À moins que ce ne soit l'inverse, et qu'elle me fasse douter de moi ? Bref, dans ma tête, elle est associée au doute. Au doute de moi.

Ca me gonfle d'autant plus d'en souffrir juste quand je trouve que je me sens bien... Bon, enfin, c'est ma principale interlocutrice de douleur. Parfois, elle joue avec son pote le genou (le je-nous, dirait M'sieur Lacan - non, pas Lacan de Laguiole, l'autre, celui de Paris), explosé dans une cascade aérienne le lendemain de mon mariage, et, très rarement, avec mes c/ note : ces détails intimes sont dans un livre, le Petit Guide des transports à l'usage du trentenaire amoureux (que j'aime toujours même s'il n'existe plus, tant pis pour vous), aussi jugé-je bon de ne pas les réétaler ici. Sinon, en ce moment, j'ai aussi une épaule en vrac, mais ça c'est 100% rugby, c'est de la bonne douleur/.



L'autre truc qui me préoccupe en ce moment, vous l'aurez compris, c'est le tabca (au point que je n'arrive pas à l'écrire correctement). Le ttt

Le ttbabaababc

Hum, hum.

tabac.

Le tabac qu'il est tabou et qu'on en viendra tous à bout, tralala, sauf moi, qui aime bien jouer avec les tabous. (Et avec les djembés aussi, la maquette bis de LoFi avance à grands pas).

Quoi qu'il en soit, le tabou du tabac tombe à bas chez moi. J'en discute avec mon corps.

Je lui dit "M'enfin t'es con, pourquoi tu fumes ? Ca te fait du mal, je le sais".

Il répond : Meuh non, c'est bon, paie ton mégot, fais pas le ratcha."

Je prends mon air malin, et je lui dis :
- Mais tu serais pas un peu addict, toi ?

- Pas ma faute, M'sieur le juge. C'est que tu t'occupes mal de moi.

- Oh hé hein attends, je te paye une salle de gym avec des toutouyoutous, je t'emmène marcher, je te laisse du temps entre les séances d'ordinateur, je t'offre du thé super bon, les meilleurs kebabs de Toulouse et des soirées entre potes, et tu continues à fumer connement ?

- Pas du tout. Je fume de plus en plus raisonnablement - sympa, ton petit jeu de la date limite (ouais bon, c'est expliqué dans un commentaire)."

Bon, finalement, il est sympa, mon corps. Il m'aide à me libérer de mes addictions, grandes et petites. Suffit juste que je comprenne comment (c'est pour le bouquin que je dois faire sur la cigarette).

Et sinon, mon corps danse aussi parfois en tutu, mais c'est plus rare. Ou se métamorphose en ours ou en loup-garou (je dis ça à l'intention de Princesse, qui ne va pas tarder à lire par-dessus mon épaule)...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

J'me ratrap' j'suis le preums et toc!
Je peux plus mettre mon nom ton blog en veut plus,tu m'expliques STP.

Moi je bois fume crache rale et bien d'autre bientôt une petite pose de rhum.
Il paraît que ça vous détruit le serf-veau.
J'suis en manque d'aspiration m'en veau pas.
Des bizzs schtrungluesques. YRF.