31.12.07

One more time : soirée zoophile chez les écrivains

(Hier, c'était encore 2007... engueulade d'enfants insupportables... yeux noirs et tristes de Princesse... rester calme, réfléchir, laisser venir... bonnes résolutions pour l'an 2008 ? De manière générale, ce message de paix transmis par CémaSoeur : "Cette année, on cesse de se pognarder le cul". Gras, mais efficace. Bon, sinon, quoi ? Ah oui, ce concours de rimes qu'hier nous commençâmes pour nous rabibocher :)


- Les fêtes de famille hélas me fragilisent

En butor je me tins, je le dis en franchise...

- Butor vous n'êtes pas mais maladroit sans doute
c'est ce pourquoi peut-être j'ai fondu en route
(de cette rime je ne me targuerai pas
et je m'en vais encore vous entendre de ce pas)

(Enregistrement de LoFi, mais j'ai la flemme de le mettre en ligne)... Oh, déjà binuit ? alors...

BONNE ANNEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE !!!!!

Hop, 2008.


... Voilà ce qu'hier soir à deux nous rimaillions
En attendant les potes pour le réveillion
Trois gens pour l'apéro, puis nous nous retrouvâmes
En face à face, seuls, un homme et une femme.

Mais soudain la sonnette follement retentit
Débarquement de gens au milieu de la nuit
Vous étiez deux cent vingt, qui venaient pour nous deux
Tous lecteurs de ce blog et prêts pour le grand Feu
Qu'à même la moquette alors nous allumâmes ;
Le Chichon était bon, et le tabac infâme.
Cependant qu'avec force la musique pulsait
A deux, à trois, en groupe, chacun comme on le sait
Faisait assaut d'esprit, de rire et de saillies,
En consommant l'alcool et les charcuteries.
Nos esprits échauffés, tout étourdis de drogues
(pendant que le Gros Chien dégueulait dans les gogues)
Croyaient voir des esprits, et le choeur des anciens
Sous la lune mourante danser avec les chiens.
Puis de ces animaux, sans honte et sans pudeur
Nous voulûmes, pour finir, imiter les moeurs,
Et dans un grand élan alors nous accouplâmes
Les uns avec les autres, les hommes avec les femmes,
Sans compter les marsouins et autres félidés,
Qui pour leur grand malheur chez nous étaient passés.
Puis vint l'heure du jour, terrible et impatiente,
Frappant dessus nos fronts sa lueur aveuglante ;
Chacun voulut alors chez soi s'en retourner,
Cependant que Princesse les gogues essuyait.
Nous dormîmes heureux, les enfants estourbis,

...Et ce matin l'appart était un vrai gourbi.

J'adore m'éveiller un lendemain de cuite ;
Nous voilà, mes amis, en l'an 2008...



Heu, Maman, ne t'évanouis pas... Princesse et moi étions consignés at home pour cause de trolls geignards ; on a regardé l'un à côté de l'autre passer l'heure fatale, on s'est embrassés - on n'était pas plus mal... C'était une soirée toute douce et tranquille, où on a pensé à vous en vous envoyant tous nos voeux de bonheur et d'enthousiasme.

Néanmoins, la personne qui a laissé 3 marsouins humanophiles dans mes toilettes est priée de venir les récupérer : ils sont beaucoup trop entreprenants...

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