tag:blogger.com,1999:blog-367365472024-03-14T10:04:27.915+01:00Dans ton blogLe blog de Manu CausseUnknownnoreply@blogger.comBlogger1159125tag:blogger.com,1999:blog-36736547.post-55756762169354506302019-10-18T10:13:00.001+02:002019-10-18T10:13:28.531+02:001159 - Automnes1. Tu vois, c'est, comme une ville morte qu'on visite en essayant d'imaginer ce qu'y vécurent les hommes - retrouver ce blog (même le mot a des odeurs de feuille brunie et racornie sur le sol) ; une Pompéi du sens, de l'écriture. Je passe ici pour nettoyer les scories, déboucher les canalisations, vider les gouttières et jeter les cadavres de commentaires en putréfaction. Il ne me vient même pas Unknownnoreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-36736547.post-45297780298514518472019-06-15T10:10:00.001+02:002019-06-15T10:10:21.308+02:001158 - Dans le creux des rêvesJe n'aime pas rêver de Brignemont.
La maison a changé. Les nouveaux propriétaires n'ont pas fait de travaux, mais le jardin est plus beau, moins immensément vide.
Mon ex me dit qu'un tigre a sauté dans la mare, l'éclaboussant jusqu'à la poitrine - elle parle d'un crapaud, évidemment.
Les faîtières sont envahies de mousse. Je me dis que si j'y étais encore, j'aurais dû m'en occuper. Grimper à Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-36736547.post-6369881595697652472018-12-04T12:59:00.004+01:002018-12-04T12:59:41.958+01:001157 - Le jaune et tontonAu salon de Roquebrune, l'agente de sécurité, à la porte, regardait son téléphone d'un oeil inquiet.
- On est en train de se faire casser la gueule, gémissait-elle.
Au début j'ai cru qu'elle parlait des CRS. Mais elle m'a détrompé.
- Avant, mon père regardait les infos. Chaque jour, à chaque repas, on était obligés de les voir avec lui. Et de se taire. Pas question de placer un mot.
Unknownnoreply@blogger.com7tag:blogger.com,1999:blog-36736547.post-63380965701888505972018-11-28T12:51:00.000+01:002018-11-28T15:10:12.465+01:001156 - Note d'intentionAu départ, il y avait cette lumière de printemps, ce salon du Livre où je me sentais un peu à l'écart. Je suis sorti à un moment observer le soleil sous les arbres, profiter de la chaleur des vieilles pierres.
Il y avait une sorte de mare, un vivier je crois, où des poissons bougeaient lentement. Et au-dessus, un petit garçon qui les regardait. Dans ses yeux, dans sa façon de regarder les Unknownnoreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-36736547.post-45136585166970206562018-11-21T14:12:00.002+01:002018-11-21T14:12:21.719+01:001155 - Mélanconnerie (Ce que je ne donnerais pas)Ce que je ne donnerais pas
Pour que ma vue encore se centre
Sur
L'univers en rotation
D'un pneu VTT Hutchinson à bande large
Cent quatre-vingt dix neuf francs quatre-vingt dix-neuf chez Décathlon
Engagé en cette seconde précise dans une ornière délicate à négocier
Tapissée de feuilles humides
Odeur de terre dans mes poumons
Tandis que sous mon casque s'évaporent
Les habituelles inquiétudes
Unknownnoreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-36736547.post-54169220651833428032018-10-23T15:42:00.000+02:002018-10-23T15:42:02.169+02:001154 - Tant qu'on y est à conférencerL'adorable Cécile m'avait invité pour fêter les 40 ans de la librairie Tire-Lire. Et comme je ne savais pas quoi y faire, elle m'a proposé une conférence sur... Oh, bin, c'est écrit dessous, quoi.
OK, j'ai eu un peu la flemme de terminer, et ça tombait bien parce que mon public de 7-9 ans a eu l'impression qu'il allait finir adulte au bout de vingt minutes, mais voilà comment ça commençait,
Unknownnoreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-36736547.post-65094316644975463952018-10-13T19:00:00.001+02:002018-10-13T19:00:19.827+02:001153 - Une conférence océaniqueJ'en reviens. Et je n'en reviens pas.
J'ai été invité au Salon du livre jeunesse de l'océan indien.
Coco ou pas coco
Il me faudrait, il me faudra, des pages et des pages pour te raconter en vrac l'accueil à la fois génial et simple, le lagon, les baleines, la sieste épuisé sur la plage, les routes belles à te faire changer de sous-vêtements, les rencontres, les enthousiasmes, les moments avecUnknownnoreply@blogger.com20tag:blogger.com,1999:blog-36736547.post-62471647822923506392018-09-28T08:18:00.000+02:002018-09-28T08:18:09.340+02:001152 bis - PlanerJe prends l'avion demain. Bon, rien de grave, normalement ; ma peur en vol semble avoir diminué ces dernières années (encore que te raconterai un moment de parapente peu glorieux). Il est désormais rare que je me livre à mon exercice favori en l'air - dis, si je meurs maintenant, qu'est-ce que j'ai fait de bien, qu'est-ce que je laisse d'inachevé ?
Hier j'ai retrouvé via les réseaux une amie Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-36736547.post-84894971995585714112018-09-26T10:16:00.003+02:002018-09-26T10:16:33.695+02:001151 bis - Décroître, recommencerTu vois, il est possible de revenir en arrière, un tout petit peu. De reconnaître son erreur, de la corriger en passant. Sans faire comme si de rien n'était.
Je ne sais pas comment s'est décalée la comptabilisation de ces posts, mais voilà : selon blogger - et j'ai toutes les raisons de le croire - nous en sommes officiellement au mille cent cinquante et unième texte sur ce blog.
Zoé parle de Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-36736547.post-35529726252214209802018-09-21T00:15:00.003+02:002018-09-21T00:15:39.365+02:001150 - Chanson d'automneCombien de temps que tu n'as pas glissé, par une nuit de demi-lune, dans le jardin,
combien de temps qu'à l'écart des dormeurs tu n'as pas écrit la veille du solstice, de l'équinoxe ?
tu ne comptes plus,
plus pour rien,
Combien de temps t'es-tu contraint à mesurer tes paroles,
tes mots, tes titres, un deux trois un deux trois,
à caler un image au centre ou à gauche ou à droite,
Combien de temps Unknownnoreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-36736547.post-25354541438695453302018-09-19T11:08:00.001+02:002018-09-19T11:20:02.814+02:001153 - Ne pas en parler1) Puisque plus personne ne lis ces pages,
elles me servent de défouloir. Mais je te rassure, je ne te parlerai pas de la surprenante tempête d'émotions contradictoires dans laquelle me plonge cette rentrée littéraire - j'aurais dû me douter, après mes années de prof, qu'une rentrée ne me ferait pas forcément de bien (et à ce sujet, sais-tu qu'en anglais, le terme de "rentrée" est Unknownnoreply@blogger.com8tag:blogger.com,1999:blog-36736547.post-59649916333717094212018-08-28T09:53:00.002+02:002018-08-28T10:01:53.744+02:001152. Date anniversaire1. Il brode encore
Sept mois que je ne suis pas venu fréquenter ces colonnes (à part pour un article mort-né sur le statut d'auteur).
Ne va pas t'imaginer pour autant qu'il ne se passe rien. Il se passe des choses. J'en suis sûr. On me l'a dit. Je l'espère. Il me semble.
L'hiver fut plutôt doux, le printemps agité ; l'été, qui se meurt (une excellente blague à placer en société, d'ailleurs), Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-36736547.post-15345326948165697422018-01-28T08:52:00.001+01:002018-10-23T15:46:20.927+02:001151 - Plus que quelques jours avant la clôture de l'autorisation officielle de voeux
Couverture de travail du titre provisoire
... du coup, bin, dimanche matin, potron-minet et tout ce genre de choses, me voilà ici.
Ça faisait longtemps, hein ? Pfffou, faudrait que je fasse les toiles d'araignées, ça commence à sentir le renfermé.
Néanmoins.
J'aimerais te la souhaiter... paire. C'est con mais, mon cerveau de natif de 72 et toussatoussa, une année paire, c'est toujours un Unknownnoreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-36736547.post-16809398968376049332017-10-24T13:27:00.002+02:002017-10-24T13:29:04.223+02:001150 - #moipasJ'ai vécu avec une femme qui avait été violée. C'était sa première expérience, elle me l'avait racontée - je crois que j'étais le premier à qui elle l'avouait.
J'étais furieux. Je voulais aller casser des vitres chez le garçon, chez l'homme, qui lui avait fait ça - oh, oui, parce qu'elle le connaissait, parce qu'elle était amoureuse de lui, parce qu'elle aurait peut-être voulu que sa première Unknownnoreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-36736547.post-27881793598926433322017-09-15T09:16:00.002+02:002017-09-15T09:18:45.242+02:001149 - Seize nuancesOn marchait à Paris avec Séverine. J'adore marcher avec Séverine, elle sait où elle va.
On marchait tranquille en s'envoyant des histoires, des projets, des trucs qu'on pourrait faire.
- J'avais un projet X, qu'elle a dit. X nouvelles, c'était le titre.
- C'était quoi ? j'ai demandé*.
- Ben, dix nouvelles X.
- Du cul ?
- Du cul. Avec des auteurs jeunesse.
- Cool idée. Et ça a marché ?
- Ben non,Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-36736547.post-30171214850070718222017-08-31T10:40:00.002+02:002017-08-31T10:45:32.542+02:001148 - Manger liquideBon, ça va mieux - à part le mal de tête, ça devient lassant ces apéros qui dégénèrent - même en très bonne compagnie.
Pourquoi je te parle de ça ? Il y aurait plein d'autres trucs à dire, sur les projets, les admirations, les débuts, les reprises. Nan, je te parle de gnôle. Un peu contre mon gré - je suis là pour faire un post sur les escaliers et les premiers chapitres. Tiens, d'ailleurs,
Unknownnoreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-36736547.post-57390298250631294912017-08-26T11:49:00.003+02:002017-08-26T12:05:16.173+02:001147 - Writer, go home
Toute façon je crains en 3D
Alors cette fois ça y est, tu t'es dit "Je vais vivre de ma plume". Ou "Je ne fais plus qu'écrire". Ou "j'arrête les traductions un moment". Bref, je me consacre à l'écriture pendant un certain temps.
Oh le merdier.
Leçon n°1 : on écrit mal avec la gueule de bois. Enfin, je dis on je dis tu je dis moi ; trop de blanc de rouge et de cidre hier soir, et ce matin Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-36736547.post-34269434920179624602017-06-23T15:53:00.002+02:002017-06-23T15:53:27.289+02:001146 - When you were godWhen you were god
You shone in the blue summer light
When you were god
You were master of the water and the air and the sun
You were my dolphin father
You were my warm copper skin
Your wrath was
- oh, there were no words for that it sounded like a whip cutting right through my flesh
And your smile was
- I forgot. Too rare
(once in the night you walked home gently drunk and I was on your heels
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-36736547.post-54240470846366725912017-06-20T16:36:00.002+02:002017-06-20T16:36:35.102+02:001145 - En vertu du chèvrefeuille- Tu penses à quoi ? lui demanda-t-il.
Elle était silencieuse, la tête sur ses genoux.
- A rien, répondit-elle. Je regarde le chèvrefeuille.
Un peu impressionné, il tenta de faire de même. Le chèvrefeuille, il l'aimait bien ; il l'avait planté lui-même, il lui avait fabriqué un portique pour qu'il monte le long du mur. Et il faut avouer qu'il sentait bon, le soir, dans la brise.
Seulement Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-36736547.post-26848492382704986532017-06-19T08:07:00.001+02:002017-06-19T08:07:22.688+02:001144 - En aucun cas une prière
J'aurais dû faire les vitres
Ce matin-là d'un cerveau brumeux
Si je n'avais pas eu mieux à faire
Je me serais adressé
Au dieu des fleurs et du jardin
Au dieu des moineaux, des insectes.
J'aurais prié le dieu du vent poussif, de l'écho des voitures,
le dieu des fatigués, le dieu des infidèles,
le dieu de ceux qui sourient perdus au milieu de leur puzzle
pour qu'il m'explique.
Je Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-36736547.post-67188320557422893072017-06-14T13:48:00.002+02:002017-06-14T13:48:39.452+02:001143 - Imaginons qu'il s'inquièteEt ce jour-là, pour une fois, ce ne serait pas pour lui, pour son petit nombril, ni même pour ses rejetons chéris qu'il s'inquièterait ; même pas, pardonnons-lui, pour le sort du pays, de la planète, de l'univers et de la quête cosmique du sens. Non, ce jour-là, il serait inquiet pour Elle.
Il aurait appris, au fil des jours, que souvent c'était ses propres sentiments qu'il peignait sur le Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-36736547.post-58961633493208795952017-05-02T20:05:00.003+02:002017-05-02T21:12:20.015+02:001142. Un si joli pays
Nous avons passé le ouikend à la montagne, dans le terrain de chasse de mes ancêtres. C'était bien - j'ai partagé avec ma mère les angoisses qui nous tordent le ventre en cet entre-deux tours.
Anton et Zadig ont bien grandi. Urbex oblige, ils ont voulu aller visiter l'immense centre de vacances aujourd'hui désaffecté qui surmonte le promontoire au-dessus du village.
C'est drôle que tout soit Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-36736547.post-65666525802254013632017-03-17T17:22:00.003+01:002017-03-17T17:23:06.408+01:001141 - L'amour, la mort, la merde1. L'essentiel du message pour les gens pressés (descends jusqu'au 2 si ce n'est pas ton cas)
Robinson a failli s'appeler D'amour et de merde - et pas mal d'autres titres accrocheurs. Il raconte le quotidien entre un père non-autiste et son fils oui-autiste. La communication sans parole, les agacements à répétition, les jouets jetés en haut de l'armoire, les langes qui se remplissent ou qu'on Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-36736547.post-13267376422134326502017-03-07T11:08:00.000+01:002017-03-07T11:08:04.470+01:001140 - Marraine-la-féeet la nouvelle te tombe sur le coin de la, comme ça, le matin - ce matin où tu t'es levé gris et pourtant prêt à te couler dans le moule de ta vie, sans conviction peut-être mais sans vraie colère, tu t'es dit ça passera, encore un jour sans, un jour un peu moyen, juste attendre que le bleu revienne après la pluie,
et puis non, facebook te l'annonce (et tu en as marre de cette machine à annoncesUnknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-36736547.post-41815057045589707142017-01-12T09:21:00.001+01:002017-01-12T09:21:31.589+01:001139 - En musique, bisCeci est un addendum au post précédent : pour mieux voir, écouter, admirer les groupes dont je te parle ci-précédemment, tu vas pouvoir aller
- demain vendredi 13 au Taquin, à Toulouse (ex-Mandala, rue des Amidonniers), écouter 2h30 de concert de Mee&Mee - en plus, c'est pour financer leur nouvel album, c'est te dire si ça va être bien ;
- faire un tour sur la chaîne Yt de Pas plus haut Unknownnoreply@blogger.com0