25.9.07

Unruhisgeitfürfanghernische

C'est par ce nom que mon prof de philo désignait le poignant sentiment d'étrangeté au monde (ou alors, il éternuait, je ne sais pas, je n'écoutais pas).
C'est pas pour dénoncer, mais je connais des princesses qui le vivent en ce moment. Étrange, non, quand on vit la vie qu'on s'est choisi ?
Mon amour tourne et retourne entre les draps froissés de sa tête ; je suis trop près, trop loin, trop égoïste, trop à l'écoute, trop endormi...
J'ai beau lui dire que le monde continue de briller, j'ai beau lui chanter ma petite chanson, elle s'inquiète.
Tskk, tskkk, tskkk, Sigmund. Souviens-toi que "Das Unruhisgeitfürfanghernische war echt sieb grosse tächen meinstraum nicht".
C'est con que j'ai pas fait allemand, j'aurais pu parler à son âme dans sa langue...
En attendant, je vais la prendre dans mes bras. C'est la seule solution qu'on connaisse à l'Unruhisgeitfürfanghernische.
Ou alors, raconter des histoires...

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Unruhisgeitfürfanghernische....
Dire que je vis avec sans doute depuis toujours et que je ne savais pas que cela portait un si joli nom !
Grosse tachen, je sais pas pourquoi, j'aime moins, j'arrive pas à m'identifier...
C'est vrai que c'est pas toujours simple de vivre la vie qu'on s'est choisi...C'est compliqué de vivre, même quand tout est là, ou surtout quand tout est là. Pour peu qu'on ait une âme, oui, c'est compliqué de vivre...
Pour se consoler, écouter Pauline Croze chanter Brassens !

Anonyme a dit…

Le commentaire avec Pauline Croze et les banalités sur la vie, c'était moi, Simone Sans le Son

Anonyme a dit…

Alors là mein Herr Bravo enfin gràçe à cette langue tu introduis le romantisme dans tes post qui jusque là restaient tout de même rudbykementpoétikulamourenstraff.
Nan je déconnes c'est beau ce que tu écris et tu sais que "j'aime beaucoup ce que vous fâites".
SchuB y'a pas de etset sur mon clavier.
YRF.