Trois fois. Ca fait trois fois que je commence un post sur Lauzerte, le village, les auteurs présents, les animations, les lectures-débats, les concerts, les soirées (légèrement arrosées, allez savoir pourquoi...). Le truc où je pourrais faire sentir toute l'admiration que j'ai pour les auteurs que j'y ai croisés, tout le plaisir que Princesse et moi avons eu à lire nos textes réciproques en s'accompagnant à la guitare, à écouter les conseils d'auteurs qui ont davantage d'expérience que moi...
Vous avez bien compté ? 5 lignes. Il m'a fallu trois essais et vingt minutes pour faire 5 lignes.
Putain, c'est vraiment pas ça aujourd'hui. Juste avant, Princesse et moi étions dans un parc, en train d'écrire studieusement ; les pages de la nouvelle que je travaille en ce moment se sont curieusement couvertes de "pester à mi-voix", de "n'avoir de cesse de distiller des détails" et autres "fouailler les entrailles". Bref, d'immondes clichés, contre laquelle ma consoeur Emmanuelle Urien s'élève dans une célèbre chronique d'un non moins célèbre blog, et que si j'ai tout bien trafiqué les liens il faudrait que vous cliquiez ici.
La conclusion me saute littéralement aux yeux : aujourd'hui, j'écris comme une merde.
À quoi est-ce que cela pourrait-il être dû (ah, vous voyez, ça le refait) ? Aurais-je par mégarde offensé une divinité tutélaire de la littérature, qui m'aurait jeté un mauvais sort pour se venger ?
Me serais-je confronté, à Lauzerte, à trop de talents à la fois pour rester intact ? Seraient-ce les critiques qui pleuvent (avec les meilleurs intentions du monde) en ce moment sur mon activité bloguesque, et les voix qui à la lecture de ces mots déplorent tour à tour mon manque de sérieux et ma fatuité ?
C'est possible. À moins que ce ne soit tout simplement les ravages du énième sevrage tabagique que je m'impose en ce moment. En tout cas, c'est officiel : j'ai du mou de veau dans la tronche en ce moment, et ce post est un vrai calvaire.
En revanche, si vous voulez lire des beaux textes, et en particuliers des nouvelles, je vous renvoie encore une fois sur le site d'Emmanuelle Urien (qu'il faut que je cesse de citer à tout bout de champ, on va finir par s'imaginer des choses), qui liste tous les participants et renvoie sur leur site...
Allez, le calvaire est fini. Demain, si ça va mieux, je vous raconterai Lauzerte...
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