Encore une fois ma main a plongé innocente dans le sac rouge du Scribe ; encore une fois ma conscience, devant la couverture, m'a accusé de copinage (désolé, Wrath, je ne peux pas m'en empêcher).
Magali, je la connais. Oeil mobile, cheveux effervescents : sa présence sur les salons nous électrise, sa présence dans le nôtre nous ravit.
Si vous la croisez en signature, soyez gentils. Magali, comme beaucoup de grands timides, peut parfois être impétueuse - j'ai vu des dames âgées s'enfuir en pleurant après qu'elle leur a vanté les mérites de tous les livres du salon, à part le sien, bien entendu.
Mais bon, j'ai dit que je faisais lecteur, alors je fais. J'oublie que je connais (note : en règle générale, je ne lis pas les livres de mes copains, à moins qu'il me le demande. Je les achète, ce qui me paraît la moindre des choses, mais je me retiens de les ouvrir, des fois qu'ils attendent de moi que je leur raconte mes impressions : parce que, comme vous le savez, sorti de rhaa putain ou oué cool, question critique, chez moi, il n'y a plus grand monde).
Alors hop, abstraction. Disons que j'ouvrirais le livre d'une inconnue, un recueil de nouvelles chez Quadrature intitulé Les Beaux dimanches.
Sept, huit, neuf, attends que je compte... onze. Onze univers.
Pas onze histoires, pas onze nouvelles. Onze univers différents.
Qui ont plusieurs choses en commun - le style, d'abord, car chacune de ses phrases a la légèreté et l'élégance d'une pièce d'artisan (oué, ça craint comme image, sauf pour moi parce que je pense à mes potes luthiers ou archetiers - coucou, vous, ça gaze ?) ; la lumière, ensuite - les reflets qui se posent sur ses descriptions, le souffle qui agite les feuilles qu'elle raconte ; l'amour, le pur amour de ses personnages - ni camée ni caricature, une étymologique sympathie).
Alors, quoi dire encore ? Que j'avais lu la première nouvelle, Le maître des Kanji, l'année dernière, et que j'avais été impressionné - encore une fois au sens étymologique, marqué par la grâce qui décrit la grâce qui décrit la beauté ?
Que la dernière nouvelle, "Passeur d'étoiles", m'a bugné en plein coeur (oui, bugné, de l'occitan bunhar, si vous voulez) ?
Que sous beaucoup de nouvelles de ce recueil se cachent les amandes de futurs romans ?
Bon, bref, je me suis encore régalé. Ca promet pour Lauzerte, tiens...
( Et sinon, une info : pour la deuxième fois de l'histoire de ce blog, j'ai triché. Ce post, en effet, a été tapé hier - enfin aujourd'hui à cause que 2359 vient de devenir OOOO - mais je me suis dit que si je le postais tout de suite après le précédent, écrit deux heures auparavant, ça devienderait incompréhensible à cause des références et tout ça.
On s'en tape, me direz-vous (ho, poli, hein ?)
Bin ouais mais c'est pour préciser que le Laurence Barrère m'a tenu en haleine pendant une soirée, et que j'ai enchaîné mollement sur Magali Duru, en me disant que je finirais plus tard... sauf que je n'ai pas pu lâcher le livre, même lorsque la écrivaine-qui-dont-à laquelle est partie se coucher. 'Reusement qu'elle est pote avec Magali, sinon ça allait barder pour mon matricule).
Et sinon, vous savez quoi ? Je vais lire un peu au lit...
1 commentaire:
Faudrait vraiment qu'on sache de quoi tu causes (ou causse aaah je me rigole de moi même)on voudrait bien nous aussi ne pas se coucher et voir parfois rendre l'être aimée jalouse (je sais le ée n'est pas bon ,mais c'est par pur respect pour mon amoureuse)tout ça pour dire que comme ignare que je suis une fois de plus j'ai pas tout compris et j'ai hooonnte parce -ce que comme pas de l'englich bref la fatigue c'est bien mais il faut aussi dormir ou on peut plus suivre non "mets" dés fois que certain aligne les mots que même pas on comprends parce'k trop tard ECT... YRF.
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