Conséquence à notre déménagement, Marylin-la-voisine n'est plus, de par le fait, notre voisine. Juste Marylin-la-copine, Marylin-la-coquine, la petite fille aux aventures hagardes et au coeur pur.
Et puis voilà que Mick-de-Rodez, son coloc, s'en va. Et Marylin est à la rue, ou presque - elle a toujours un camion, un ou deux animaux de compagnie, et quelques potes qui lui prêtent une chambre chauffée... N'empêche que, voilà, je m'inquiète pour elle.
Elle retombe toujours sur ses pattes, je le sais ; mais merde, elle les a peut-être fragiles, et j'ai toujours peur qu'elle s'en fracture une ou deux, à force, avec la fatigue.
Et puis elle a toujours cette façon de te dire le mot, la phrase juste, la réalité simple qui te permet de mieux te comprendre, de mieux te comprendre... Bref, je voudrais bien l'aider, la protéger.
D'ailleurs, elle se moque de moi, me traite de Papa. Moi qui suis souvent un bien piètre papa avec mes propres enfants, pour ne pas parler de ceux de l'écrivainequi, de quoi je me mêle ?
Tout ça pour dire que le ouikend avec les enfants me donne, nous donne, souvent l'impression de ne pas être vraiment des adultes. Le dimanche aprème passe comme une menace de lundi matin.
Je ne veux pas aller à l'école, demain. Pourquoi le gamin qui disait ces mots continue-t-il à s'agiter en moi ?
Confiance, Papa. Confiance, Marylin. Confiance, mon amour. De dimanches en dimanches, on finira par grandir.
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