27.1.08

Filer doux

Vous me croirez si vous voulez, mais il est parfois un peu difficile d'être l'amant-coach-life partner- collègue de bureau-pote de bringue - gentil petit mari-héros quotidien-pauv'p'tit truc en mousse de quelqu'un (même quand il est aussi exceptionnel que ma sweet Princesse) tout en menant à bien ses propres activités.
Je suis loin de me plaindre, notez. Sauf quand je n'arrive pas à voir qu'elle occupe les mêmes rôles dans ma vie à moi, que je suis tout ronchon pour cause de salon moyen et de semaine au PC. Mais bon, on s'en arrange.
Cette larmoyante intro pour changer aussi sec de sujet : nous vîmes ensemble un petit film de rien du tout (plutôt du théâtre filmé, vu les tremblement de caméra sur les rares plans larges), qui s'intitule en français Joyeuses Funérailles. C'est anglais, ce qui veut dire qu'on y trouve les gags les plus crades et les plus lourds - une scène avec un paralytique incontinent en particulier - sans qu'ils choquent pour autant. C'est anglais, ce qui veut dire que les personnages sont à des années-lumière les uns des autres et pourtant fonctionnent ensemble à merveille. C'est anglais, ce qui veut dire qu'on rit, beaucoup, et qu'on est plongé très vite dans l'atmosphère guindée des cottages et du Surrey.
Bref, ça remue la merde avec une cuillère en argent et une straight upper lip, et ça vaut le déplacement.


Le pitchou : deux frères, dont l'un est un écrivain à succès installé à New York, se retrouvent pour les funérailles de leur père ; un étrange personnage intervient au milieu de la réunion de famille, et menace de révéler un secret embarrassant. L'occasion pour les vieilles rancoeurs et les tensions de chacun de remonter en surface...

Je me serais passé du pitchou s'il n'avait pas croisé mon actu à moi : ce soir, en sortant du salon du livre jeunesse de StOrens (allez, venez me voir quoi, ce sera sympa), j'assisterai en spectateur privilégie au filage de Tonton Maurice est toujours mort, une pièce de moâ (que d'ailleurs, j'ai écrite en grande partie dans un parc de Londres, voyez la coïncidence...).

Le pitchou : Deux femmes et leur frère se retrouvent pour enterrer un grand-oncle qu'ils connaissaient mal ; des révélations sur les secrets de cet homme vont les dresser les uns contre les autres, et les obliger à découvrir leurs vieilles rancoeurs.

Étonnant, non ? Alors, de deux choses l'une : soit j'écris des trucs tellement dans l'air du temps que tout le monde a la même idée, soit je suis abonné aux coïncidences bizarres. Si vous avez lu Signes, la première nouvelle du Petit Guide des transports etc. (encore disponible chez deux bons libraires toulousains ou dans ma bibliothèque), vous saurez quelle est la bonne réponse.

Et bon, c'est un peu auto-promo, là, mais c'est dimanche et il faudra quand même qu'il y ait du monde, le 8 février au Théâtre de poche, pour voir la pièce...

3 commentaires:

Anonyme a dit…

ou quand comment réserver pour le théatre de poche et l'oeuvre du manu. ypamapa.

Manu Causse a dit…

normalement, boodu.com ; mais je ne sais pas si c'est déjà en ligne. De toute façon, je réserverai sans doute un cetain nombre de places pour la claque...

Anonyme a dit…

Toutes ces choses que tu es capable de faire,c'est dingue.
Rubrique "les blogeurrs ont du talent"

Sinon ,je vous aime.

Bizzzsss schtrungluesquess.