Hier : Projets de guides-santé/bricolage, enregistrement de "Force" pour LoFi Junior, répét' endiablée avec la Teigne, petit cours de psychologie appliquée avec une vieille copine célibataire (rassure-toi, ma Princesse, la demoiselle est abstinente laïque).
Ce matin : prise de marques avec Gomez et Princesse pour une expo en commun sur un joli petit concept dont il nous manque encore le titre (Sur le vif ? Le poème Imprévu ? L'Imprévu au coin d'une table ?).
- Dis, Causse, tu crois pas que tu as trop de projets, qu'il faudrait choisir un peu ?
- Que nenni. J'ai dit, je fais, j'assume. Ca a l'air un peu vrac, comme ça, mais je suis le chemin de mes idées... Et puis on dit Causse-Plisson, maitenant, ça ne fait qu'un voyage.
Quand même, j'en reviens à mon projet actuel pour ce blog : la poésie virile et altière des hommes qui aiment se rentrer dedans, le concentré de rugymen sous un ciel africain, bref, l'épopée des Gonins (et ce ne sont que des brouillons pour l'instant, si vous êtes éditeurs de poésie envoyez-moi un contrat en bonnet d'une forme et je vous le fignole)...
Jeudi matin, visite en pick-up d'une réserve près de Saly-Plage.
Les photos sont pour les enfants
Girafe dans les arbres, phacochères dressés, le cul d'une antilope
(elles bougeaient vraiment trop vite pour que l'oeil les arrête)
Moins fascinants et moins beaux que le sourire du guide dans son costume de toile
Que les mots en wolof dans le talkie-walkie
Que l'oeil gris du vieil homme qui voulait un chewing-gum
Et je me sentais sur la réserve
Un étranger véritable
Incapable de voir et d'être vu vraiment
Derrière l'objectif, incapable de dire
Autre chose que
ce qui tous nous reliait
(oh, la tortue,
comment qu'elle pousse l'autre, ça c'est du vrai tampon,
prenez-en de la graine)
Si riches, si proches, si confortables
Que les bêtes n'y voyaient
Qu'un groupe de touristes
Et pourtant nous mettions tout notre désir à être
Plus proches des baobabs et du sable léger.
Les photos sont pour les enfants ; les souvenirs seront pour moi.
Et sinon, vous, ça va ?
1 commentaire:
On fait aller; mais les banquiers manquent vraiment de poésie.
Par contre ils savent faire des rimes,chaque phrase se termine par:"frais".
Y parait qu'il faut que je bosses,mais je bosses déja toute la journée moi.Je parles projet ils parlent pognon,on n'est pas fait pour se comprendre;tanpis.
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