9.11.07

Allô, les éditeurs ?

J'ai visité le purgatoire. Sans me presser, sur un rythme tranquille.


J'y ai trouvé des gens que j'ai bien aimés - un type amarré à son banc, quelques autres suspendus à leurs balcons, d'autres qui étaient morts et ne le savaient même pas ; j'y ai trouvé mon grand-père, qui me parlait dans une langue que j'ai oubliée ; j'y ai trouvé un vieil homme qui avait oublié que l'amour est la plus vieille chose du monde. J'y ai trouvé des femmes, aussi - l'une stoppée de plein fouet dans sa course inutile, l'autre qui bascule sur elle-même en plein milieu de la réalité. Et puis un autre homme assis dans le désert qui ne vit plus que dans le souvenir d'un autre.

Ca faisait du monde. Mais j'ai pris le temps de les écouter. De noter leurs mots, soigneusement. Des les inventer, au besoin, quand ils n'avaient pas pu les dire.

Il paraît que ça leur fait du bien. Moi, de toute façon, ces histoires de purgatoire, je n'y crois pas trop. Mais enfin, vous pouvez visiter, hein, il paraît qu'il reste des emplacement à louer.

Ah oui, parce que c'est le titre. Visitez le purgatoire - Emplacements à louer. Il y a treize nouvelles autour du thème de ce curieux vide qui pousse parfois en nous.


C'est mon dernier recueil de nouvelles en date. Maintenant, je veux bien un éditeur. Youhou ? Z'êtes lààà ?.... (effet graphique ingénieux destiné à symboliser l'écho du néant abyssal qui répond à la question
.)

Et sinon, vous, ça va ?

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Oui je suis là, j'attends j'attends

Anonyme a dit…

Le purgatoire je trouves ça plutôt sympa et je veux pas aller au paradis parce qu'on y coupe le bois pour l'envoyer en enfer.

Anonyme a dit…

Bonjour, il existe des éditeurs dont la spécialité affichée est le recueil de nouvelle. Dans ceux-ci certains cherchent de nouvelles voix, de nouvelles pistes. Il se trouve que dans cette recherche le vent du toulousain m'a soufflé de venir voir ce que vous faisiez (et pourtant je suis en Bourgogne...). Alors je visiterais bien votre purgatoire si vous souhaitez m'en confier les clés...
Amicalement