12.11.07

La vraie vie des cigales

Hier, contes et chansons ; lecture émouvante d'un texte de Princesse au salon du livre de Midi-Pyrénées ; discussion boulot et perspectives avec LN ; repas de famille et lecture d'une très belle nouvelle de Richard Millet.


Nous le savons, nous, que nous avons du talent. En tout cas, nous le sentons.
Quand les yeux s'éclairent ou se ferment. Quand les regards se font différents.
Et pourtant, nous disons nous parfois, si nous en avions tant, du talent, ne devrait-on pas se nous arracher ? Les éditeurs-marketeurs-critiques, le public, ne devraient-ils pas nous couvrir d'or et de sourires ?

C'est une loterie, disent certains ; un travail de fourmi, répondent les autres.

Mais, cigales, pouvons-nous redevenir fourmis ?
Peut-être devons-nous nous contenter du plaisr de nos chants et du vent sur nos ailes, même quand le vent est froid est qu'il nous emporte on ne sait où...




Sinon, vous, ça va ?

3 commentaires:

Anonyme a dit…

bref, une histoire de fourmis qui gagnent à la loterie...
Oui c'est du boulot, de tous les jours, et même la nuit, en rêve.
Avec des astreintes, des contraintes, des horaires...Ne pas se poser trop de questions sur les chances de réussite, travailler, re-travailler, envoyer... travailler, re-travailler, envoyer...

Anonyme a dit…

Je ne penses pas à la réussite ,je me contente de travailler (et j'essaye de ne pas faire trop d'alimentaire pour ne pas perturber ma création.)

Je suis au bout de l'auto-crédit à la création mais qu'importe je menerais mes projets jusqu'a la fin.Le voyage
en Turquie m'a redonner des ailes et du courage pour affronter mes creanciers,je me sens tel le chevalier de l'art...Bon j'arrête je commences à dire des bétises.

Anonyme a dit…

Pour info ;tu as désormais une lectrice à Istanbul.
A quand tes commentaires Aïcha?