7.11.07

Ma petite voisine

Et, revenant claudiquant comme un brave de ma soirée rugby,
Les pieds encore froids, la tête encore chaude
Je marchais en souriant aux étoiles, connement, bêtement

(parfois je m'en veux du mépris que j'éprouve pour la partie de moi qui aime s'amuser)

Je pensais que copains c'est
Rire de tout ensemble
Rire au même moment, rire des mêmes choses

Et souffrir, et lutter, en gardant le sourire
Pour mieux se retrouver réunis dans l'effort
Funeste et funèbre
Ou simplement par jeu
Ou à pousser la pirogue sur la plage de Pikine
Ensemble, heureux de bander
Nos muscles, ensemble
Cette fois pour le simple
Plaisir de notre force
Alliée à celle des autres, des étrangers, des hommes comme nous
Dans les odeurs de sueur et de fête.

Rire au même moment, rire des mêmes choses
Dans un amour étreint et varié





(Bon, alors le titre de ce post est complètement décalé, je le conçois ; mais c'était parce qu'au début j'avais l'intention de vous dire que je postais depuis chez ma voisine, la jolie et délicate - sauf quand elle rote, c'est moins classe - Monica-la-fessée, la jeune gay-bi-entre deux eaux pacsée à Karlito-de-Rodez, le jeune bi-gay-entre deux eaux à la pointe de la classe moderne, et vous avez remarqué comme c'est amusant ces lettres en tout petit, c'est parce que j'en avais un peu marre des parenthèses, comme ça on voit en gros les trucs importants, c'est pour les gens pressés, à partir de maintenant vous le saurez) et que Monica-la-fessée vient de partir en trombe retrouver son amie Sylvia-la-musicienne, encore une belle histoire d'amour que j'espère pouvoir vous raconter un jour.

Sinon, vous, ça va ?

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