2.5.07

Comment ça craint, je n'ai pas de titre (parce que je ne sais pas ce que je raconte ?)

Je vous écris à l'heure où, sur nos écrans, les politiques de communication des communicants politiques sont censées faire rage.
Comme tout le monde, je me demande si le petit Nicolas va faire parler sa nervosité de nervi et si Dame Ségo va se mettre à bramer dans le plus pur style "Marianne-nous-voici", ou au contraire à bégayer sa politique comme elle a parfois l'air de le faire. Mais je refuse d'allumer ma télé pour savoir ça.
Sans être totalement étranger au climat politico-passionnel de ces dernières semaines, je me rappelle les préceptes de Bob Pirsig, qui dit que la condition essentielle à l'entretien des motocyclettes est la paix de l'esprit ; et j'étends ses paroles à l'écriture. Du coup, vous n'aurez qu'à me raconter tout ce qui est en train de se passer.
Tiens, à l'instant, je me suis laissé gagner par une poussée de fièvre analytique sur le vocabulaire de la campagne ; mais je l'ai interrompue le temps d'une cigarette, et au même moment, un gros chien est venu caguer juste sous ma fenêtre. J'ai décrypté le message coprocanin, et j'ai effacé. Des analyses, il y en a dans tous les sens, et peut-être même des bonnes... Vous savez pour qui vous allez voter, vous ? Moi oui. Et advienne que pourra.
Tranquilité de l'esprit, donc. Et au travail, mon bonhomme. Après ces quelques jours de mollesse, un peu de concentration serait de mise.
J'écris en ce moment de petites histoires dans un but bien précis, avec un nombre de signes défini, des consignes assez claires... bref, du travail de commande. Et par une bizarrerie que je m'explique mal, c'est un pur bonheur. Il me suffit de m'asseoir, de savoir que j'ai une heure de temps devant moi, et paf, la petite histoire s'écrit, presque toute seule. et j'en suis même content.
J'adore écrire sur commande ; ça doit être mon côté "auteur du XVIIe" (siècle, par arrondissement, on n'a pas ça à Toulouse), dans le genre :
"Bon, mon p'tit Racine, pour mercredi, c'est mon anniv, tu me fais péter une p'tite tragédie, ok ?"
"OK mon roi, si tu aboules la thune". (Note, pour la thune, on n'est jamais vraiment certain.)

Je m'amuse, donc, à retrouver la tranquilité de l'esprit. Et si la personne à qui sont destinés ces textes ne les veut pas, bin vous savez quoi ? Je les collerai ici même. Faut pas gâcher.

Bonne soirée électorale.

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