18.5.07

Carte postale du front de l'adolescence

Transplanté pour le ouikend à la campagne avec Anton et Zadig.
Hier, il a fait un de ces temps dont l'Aveyron a le secret : pluie, vent, et un ciel gris comme une âme de confesseur.
Ce matin, dès l'aube, j'ai sauté dans ma Fiesta pour une course inutile ; interrompu en plein milieu, je suis retournée chez mes Vieux Parents pour voir le jour se réveiller.
Il y avait une dernière goutte d'eau sur une feuille du lilas, qui se demandait si elle devait tomber plus bas ou s'évaporer ; c'est une décision capitale pour une goutte d'eau.
Des lapins pullulaient tranquillement dans le champ d'à côté ; la lumière faisait des trucs sympas avec les arbres, le vent était juste frais, les herbes trop hautes (mais que fait la tondeuse ?) parlaient de printemps et de nappes phréatiques.
Ca me rappelait mon adolescence, les petits instants de respiration avant de partir au lycée, mon p'tit sac au dos ; la couleur des choses; le calme transitoire.
Et puis Anton, Zadig et leurs cousins se sont réveillés, et voilà que recommence le grand bordel familial.
Allez hop, au boulot.
On met Gulli ou Yu-Gi-Oh ?

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