Au niveau du public, c'était... disons, très perfectible, mais au moins on s'est amusés à lire.
J'avais préparé deux textes pour l'occasion. Alors vous savez quoi ? Bin je les mets ici, ils seront au chaud.
Mon corps de rêve (écrit pour ma copine Gé la comédienne)
Ce n’est pas ma faute si j’ai un corps de rêve.
Regarde-moi. Regarde mes hanches.
Regarde mes seins. Regarde mes lèvres.
Regarde où est ma main.
Tu rêves de moi. Tu rêves de mon corps.
Tu rêves que je m’approche de toi – peut-être un peu timide avec mes lunettes. Mais je peux les enlever.
Je peux tout enlever.
Je peux t’enlever, toi.
T’entraîner dans tes rêves.
Je ne suis pas une femme ; je suis toutes les femmes. Je suis toute la douceur, tous les parfums que tu goûtes, tous les chemins secrets.
Je ne suis pas un homme ; je suis la peau de tous les hommes. Je suis toute la force, tous les reins qui palpitent, tous les bras dont tu rêves.
Viens.
Je suis ce que tu rêves. Depuis toujours.
Je suis la source qui glisse à tes lèvres, je suis la langue qui parle à ta peau.
Je suis le désir d’oublier les barrières, je suis ce qui s’immisce au plus secret de toi.
Je suis le goût de l’amour, l’odeur de la lumière, le parfum d’une plante qui pousse partout.
Dans toi. Dans moi. Dans nos corps qui se mélangent.
Dans le cri du plaisir qui devient une fleur.
Dans les draps qui nous couvrent et où je disparais.
Réveille-toi. Je ne suis qu’un rêve.
Ce n’est pas de ma faute si j’ai un corps de rêve.
Ce n’est pas de ma faute si tu rêves de mon corps.
Et puis aussi un vague slam (donc il faudrait le dire plutôt que le lire, mais bon on n'en est pas encore là),
PORNOLOGIE
Je sors de chez toi avec sur le corps
L'odeur de ta peau qui me parle encore
J'emporte avec moi les mots qu'elle me dit
Qui mettent mal à l'aise en sortant du lit
Ton sexe mon sexe nos parties génitales
Nos pénétrations - c'est pas vraiment génial
J'peux rester dans le vague, ne parler que de plaisir
Faire quelques métaphores au sujet du désir
Te parler de ta fleur et des tes fruits cachés
D'abricots et de figues, mais... je suis pas maraîcher
Et si je cite le miel et l'eau de ta source
T'auras vite l'impression que je fais la liste des courses
Je sors de chez toi avec sur le corps
L'odeur de ta peau qui me parle encore
J'emporte avec moi les mots qu'elle me dit
Qui mettent mal à l'aise en sortant du lit
J'ai cessé de parler comme font les enfants
De kikis, de foufounes et de sboubbis géants
Je n'ose pas parler comme les gens grossiers
De chattes et de bites, de mettre et d'enculer
Et pourtant c'est si bon ce que l'on fait ensemble
Qu'il doit bien exister quelque part il me semble
Des mots qui ne soient ni cliniques ni paillards
Parce que tellement d'amour, putain, c'est même de l'art
Et j'aimerais bien devenir un poète
Pour trouver autre chose que des rimes en "quéquette"
Mais tout ce que mes mots peuvent, c'est balbutier
La langue que nos corps savent si bien parler
Je sors de chez toi avec sur le corps
L'odeur de ta peau qui me parle encore
J'emporte avec moi les mots qu'elle me dit
Et une fois encore, ils restent interdits
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