26.3.08

Manipulation tardive

Il m'a forcée. Moi, je ne voulais pas. Ecrire qu'il serait désormais muet sur ce blog pour cause de lecture déroutante.
Déroutante, c'est mon mot. Il dit, en riant, forcément, que de m'avoir lue, il n'écrira plus jamais.
Je ne peux pas, ne veux pas le croire.
Vous non plus.
Ne serait-ce que parce que moi, ici présente et tant que je suis, je lui dirai combien il m'importe de lire ses mots. Ceux du jour-après-jour, sur ce support parfois inepte et fantasque qu'est le blog. Ou ailleurs, mais j'en serai, sinon la seule, du moins l'un des rares témoins (carnets plus ou moins secrets, vous ne savez pas ce que vous ratez).
Donc, il continuera d'écrire, ici et ailleurs, mon Emmanuel (je dis "mon", c'est par pur amour, le reste lui appartient).
En attendant, et un coup d'oeil suffit pour le vérifier, Janvier* a rangé le salon jonché de (attention, version soft) deux bouteilles de vin (vides), un petit cendrier (à peine la place pour trois cigarettes), et des tas de miettes de pain. Sans compter les verres, et le couteau qui servit, ce soir-là, à découper le saucisson. C'est qu'on sait vivre, par chez nous.
Ben voilà. Ce post n'a pas grand sens, sinon qu'il ponctue une belle soirée.
La fièvre est un peu tombée, une fièvre de petit cheval, dont les mauvaises langues ont pu dire qu'elle était celle d'un poney...
On vous rejoint bientôt pour d'autres aventures.
Ce soir, j'ai des projets.
La fièvre, ça peut avoir du bon.

*l'explication viendra en temps voulu, si et seulement si, le temps le veut.




Ben, forcée, moi j'ai forcé personne... J'ai juste demandé si tu avais envie de me rendre service.
Et puis, on voit bien que tu es une nouvelle venue du blog : du suspense ? Du "Janvier-astériqusme-qui-range", et pas un mot de plus ? Et l'explication viendra en temps voulu si le temps veut, c'est quoi, du tising ?

Ah ouééééé... J'ai compris le truc. C'est comme les projets que tu fomentes, il vaut encore mieux attendre voir ? T'es trop forte en marketing, Princesse, même Bob Mayer ne t'arrive pas à la cheville (Toute façon, la seule chose qui t'arrive à la cheville, c'est ta chaussette, et encore.)

Comment ça, encore un post d'autocélébration égocentrique ?
Ah ben oué, mais ça fait du bien.

Je t'autocélèbre.
Oui ça fait du bien. Je t'aime.

Moi aussi je t'autocélèbre. On est d'accord, l'autocélébration, même réciproque, c 'est sympa (même quand une copine nous dit, "bin moi les blogs et le côté exhib', je ne comprends pas, l'important, c'est autre chose, c'est l'écriture quoi merde, la LLLlllllittérature, tu vois ?" Bon
, bin on n'est pas d'accord, mais ça reste une copine, même si elle ne lit pas les blogs. Et pour la littérature, j'ignore ce que c'est, mais ton premier jet est magnifique et les éditeurs vont adorer.)

On sort du sujet. Ce sera pour plus tard (si le temps vient jamais d'en parler, mais de toute façon ce n'est pas très important).
Pour l'heure, le salon est rangé, la dernière clope (le dernier, selon C. D., et je e crois bien volontiers) fumée.
Il est l'heure.
L'heure découter la dernière note de musique fondre, l'heure de sentir la dernière attaque du froid avant de refermer la baie sur le balcon, l'heure de se brosser les dents avant de soulever la couette.
La monde, ensuite, nous appartient.

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