25.3.08

De l'art d'être malade

Seulement 37°8 ? Impossible.
Pas quand ma tête a doublé de volume et que j'ai du mal à la tenir droite, pas quand mon dos ressemble à celui d'un vieux laboureur. Il doit y avoir erreur sur le thermomètre, merde...

Je reviens juste du territoire de mes ancêtres, où mon Anton chéri a trouvé le moyen de contracter une maladie tropicale en pleine tempête de neige. Comme c'est un bon fils, il l'a donnée à son papa, et me voilà tout mou du rachis. Je vais quand même essayer de finir le roman pour Talents Hauts et une pièce de théâtre d'ici à lundi prochain, mais pour aujourd'hui, c'est râpé.

Du coup, je me régale. Parce qu'être malade, ça me laisse plein de temps pour ce que je fais jamais. Tiens, dormir douze heures, par exemple, ou renoncer au ménage en tout quiétude.
Ou même lire. Et ça tombe bien, parce que, figurez-vous, je viens de recevoir par mail le premier roman d'une célèbre novelliste au physique de rêve. Vous voyez de qui je parle, non ?

Alors hop, au lit avec les oeuvres de la demoiselle - en attendant qu'elle m'y rejoigne en personne, histoire que je puisse lui faire le fameux coup de la bouillotte...

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