Il est là : http://cailloutendre.blogspot.com/
C'est le blog tout nouveau-né de Marc dit Caillou, photographe, rêveur, utopiste, infatigable soutien des causes justes et de la Teigne, notre groupe à géométrie improbable.
De Marc, je connaissais la voix, rocailleuse et chaude comme celle d'un Nougaro (bien qu'il ne soit pas encore capable, comme Nougaro et moi-même, de faire rimer "côtes" et "menottes", mais on ne lui en voudra pas pour son accent parigot), les improvisations géniales, les coups de gueule et de stress, l'émotion si proche ; mais je ne connaissais pas bien ses écrits, sauf dans les chansons et le seul texte qu'il nous ait donné à lire, une jolie petite histoire de blues et de rock.
Du coup, je suis ravi d'ajouter son lien à ma liste de blogs favoris ; d'autant que, côté histoires, il en raconte des bien étranges...
Un blog "simplement poétique", comme il le dit lui-même, c'est toujours bon à prendre.
Bienvenue chez les blogueurs, Marc ; et rassure-toi, ça rend un peu dingue... mais tu l'es déjà, non ?
30.6.07
27.6.07
Rédac
Vous savez pas ce qu'il nous fait, le petit Manu? Une otite!
Alors comme il ne voit plus rien de l'oreille droite, il paraît que c'est à moi de prendre le relais pour raconter des bêtises.
Je ne vois pas du tout ce que je pourrais dire. Moi qui ai expliqué quelque part (je vous laisse trouver où) pourquoi je n'avais pas de blog, me voilà obligée, sous peine de terribles représailles dont j'ignore encore la teneur, de poster à tour de bras.
Comme je suis nouvelle ici, que je n'ai pas encore lu le règlement intérieur et que j'ai du mal à écrire en public, je vais faire quelque chose de très scolaire, genre "racontez vos vacances". Je vais donc vous narrer l'essentiel de nos journées, enfin des deux dernières, parce qu'il faut rester un peu dans l'actualité, c'est le principe du blog qu'ils disent, et je ne vais pas commencer à y déroger, je ne suis qu'intérimaire, ici.
Bon, par quoi je commence? Par hier.
Hier, nous avons fait de la peinture. Pas mal sur des murs, dans une maison très belle (trop tard, elle est vendue), et pas mal aussi sur soi, mais ça part au scotch brite. En voilà une aventure.
Ensuite, était-ce l'effet de tout ce blanc sur tout ce bois, nous avons essayé de mettre du Feng Shui dans l'appartement. Je n'ai pas bien compris de quoi il s'agissait, mais j'ai regardé Manu faire et, si j'ai tout suivi, il suffit de mesurer des pans de murs en coudées, en empans et en pouces, et quand on n'en a pas assez, d'utiliser de la ficelle ou, à défaut, le câble de chargeur d'un téléphone portable. Normalement, au bout d'une heure, il y a des noeuds partout, des crampes dans les coudées, et on en arrive à cette conclusion : "ça va pas rentrer, à moins de mettre la cuisine dans la salle de bain". Mon conseil : pour commencer, il faut un tout petit Feng Shui, ou alors un très grand appartement. (Pour les néophytes, je précise que le Feng Shui n'est pas une race de chien ; toutefois, comme l'animal, il lui faut de l'espace).
Passons à aujourd'hui. Non, j'ai mieux : passons sur aujourd'hui. Parce qu'en ce mercredi-jour-des-enfants, il n'y a rien de très notable à raconter. Manu a fait des expériences de variations de pression intra-crânienne très douloureuses, mais qui lui serviront certainement à enrichir son prochain roman (correction : l'un des dix-neufs romans qu'il est en train d'écrire, même que ça me fiche des complexes, comme si j'en avais besoin ; fin de la correction, des jérémiades et de la parenthèse), et moi j'ai essayé de lui envoyer des ondes pour soulager la douleur, j'ai fait de mon mieux mais apparemment elles ne contiennent pas assez de codéïne, alors je l'ai regardé souffrir avec des fourmis dans les mains tellement je me sentais inutile.
Et sinon, on s'est dit qu'on avait pris un forfait "amour, 24/24h, illimité, avec reconduction tacite et report des minutes inutilisées (mais on utilise tout, et même des fois, on déborde)". Et c'est tellement bien qu'on a trouvé que ce n'était pas la peine de lire les petites lignes à la fin du contrat.
Voilà, c'est comme ça qu'on passe nos journées. Et tout ça en bossant.
Voilà, tu l'as, ton post, sweet boy. A ton service. Mais je te préviens, je ne fais pas le café.
...Ca va, les lecteurs, elle vous convient, la nouvelle intérimaire de M'sieur Causse? (Mais il revient, promis)
Alors comme il ne voit plus rien de l'oreille droite, il paraît que c'est à moi de prendre le relais pour raconter des bêtises.
Je ne vois pas du tout ce que je pourrais dire. Moi qui ai expliqué quelque part (je vous laisse trouver où) pourquoi je n'avais pas de blog, me voilà obligée, sous peine de terribles représailles dont j'ignore encore la teneur, de poster à tour de bras.
Comme je suis nouvelle ici, que je n'ai pas encore lu le règlement intérieur et que j'ai du mal à écrire en public, je vais faire quelque chose de très scolaire, genre "racontez vos vacances". Je vais donc vous narrer l'essentiel de nos journées, enfin des deux dernières, parce qu'il faut rester un peu dans l'actualité, c'est le principe du blog qu'ils disent, et je ne vais pas commencer à y déroger, je ne suis qu'intérimaire, ici.
Bon, par quoi je commence? Par hier.
Hier, nous avons fait de la peinture. Pas mal sur des murs, dans une maison très belle (trop tard, elle est vendue), et pas mal aussi sur soi, mais ça part au scotch brite. En voilà une aventure.
Ensuite, était-ce l'effet de tout ce blanc sur tout ce bois, nous avons essayé de mettre du Feng Shui dans l'appartement. Je n'ai pas bien compris de quoi il s'agissait, mais j'ai regardé Manu faire et, si j'ai tout suivi, il suffit de mesurer des pans de murs en coudées, en empans et en pouces, et quand on n'en a pas assez, d'utiliser de la ficelle ou, à défaut, le câble de chargeur d'un téléphone portable. Normalement, au bout d'une heure, il y a des noeuds partout, des crampes dans les coudées, et on en arrive à cette conclusion : "ça va pas rentrer, à moins de mettre la cuisine dans la salle de bain". Mon conseil : pour commencer, il faut un tout petit Feng Shui, ou alors un très grand appartement. (Pour les néophytes, je précise que le Feng Shui n'est pas une race de chien ; toutefois, comme l'animal, il lui faut de l'espace).
Passons à aujourd'hui. Non, j'ai mieux : passons sur aujourd'hui. Parce qu'en ce mercredi-jour-des-enfants, il n'y a rien de très notable à raconter. Manu a fait des expériences de variations de pression intra-crânienne très douloureuses, mais qui lui serviront certainement à enrichir son prochain roman (correction : l'un des dix-neufs romans qu'il est en train d'écrire, même que ça me fiche des complexes, comme si j'en avais besoin ; fin de la correction, des jérémiades et de la parenthèse), et moi j'ai essayé de lui envoyer des ondes pour soulager la douleur, j'ai fait de mon mieux mais apparemment elles ne contiennent pas assez de codéïne, alors je l'ai regardé souffrir avec des fourmis dans les mains tellement je me sentais inutile.
Et sinon, on s'est dit qu'on avait pris un forfait "amour, 24/24h, illimité, avec reconduction tacite et report des minutes inutilisées (mais on utilise tout, et même des fois, on déborde)". Et c'est tellement bien qu'on a trouvé que ce n'était pas la peine de lire les petites lignes à la fin du contrat.
Voilà, c'est comme ça qu'on passe nos journées. Et tout ça en bossant.
Voilà, tu l'as, ton post, sweet boy. A ton service. Mais je te préviens, je ne fais pas le café.
...Ca va, les lecteurs, elle vous convient, la nouvelle intérimaire de M'sieur Causse? (Mais il revient, promis)
25.6.07
Without love, where would you be now ?
Je ne sais pas pourquoi je mets ce titre, je voulais parler d'autre chose. Je voulais appeler ça "Passala té'évision, (et pluie d'or)", et vous annoncer que ça y est, j'ai quasiment une date officielle pour mon premier passage à la télé en tant que poète-jardinier-slammeur : ce serait mècredi, vers 18h, sur TLT (la Télé des toulousains, mais on la voit de partout avec free, maintenant...).
Bon, je vous confirmerai ça le jour même (si on me le confirme) ; en attendant, le suspense devenait insoutenable, et je ne pouvais rien enregistrer sur LoFi à causse que la crévouille qui traînouille me fait la voix de Daffy Duck;
Tiens, salut Daffy, tu vas bien ?
Oui, alors je disais, bla bla, longtemps que pas posté sur Lofi, adonc, j'ai collé là-bas la version enregistrée du Parc Bonnefoy, un hommage qui n'a rien, mais alors rien à voir avec le poète du même nom... ou si ? C'est vous qui voyez.
Bon, je vous confirmerai ça le jour même (si on me le confirme) ; en attendant, le suspense devenait insoutenable, et je ne pouvais rien enregistrer sur LoFi à causse que la crévouille qui traînouille me fait la voix de Daffy Duck;
Tiens, salut Daffy, tu vas bien ?
Oui, alors je disais, bla bla, longtemps que pas posté sur Lofi, adonc, j'ai collé là-bas la version enregistrée du Parc Bonnefoy, un hommage qui n'a rien, mais alors rien à voir avec le poète du même nom... ou si ? C'est vous qui voyez.
21.6.07
number 200
Mais dites, ça deviendrait pas un peu triste, par ici ?
Imagine le type, avec son nouveau clavier, son nouveau métier, son nouvel amour qui lui brille tous les jours dans le coeur... et tu sais ce qu'il fait ? Il geint.
Si, si, il geint. Pas fort, hein, peut-être même avec un brin d'ironie et d'autodérision. Mais y geint quand même.
Va, geins.
(ah oui je suis vraiment désolé, mais ça fait à peu près vingt ans que je rêve de la placer, et là paf, je vois l'occase, je fonce. Je sais, je crains. M'en fous, elle est faite.).
Alors quoi j'ai à raconter, moi, de nouveau ? Bin pas grand-chose, ma fouace. Toujours au poste, le cul sur la chaise face à l'écran, triturant les méandres d'un manuscrit pour le faire correspondre aux goûts d'un auteur doué et d'une éditrice retorse, et pis bien sûr à notre seul amour le public gnagnagna ; me désespérant de mes coups de blues et de l'état porcherique de mon appart, me morfondant de ne pas offrir chaque jour à ma princesse le mieux du mieux de mon mieux (ah bin oui mais dès fois j'ai la crève, et en plus elle me supporte dans cet état-là...).
Mais, incidemment, je viens de me rendre compte que ce post était le 200e.
Youpi, hourra, ça fait un bail que je suis là.
Et de quoi je pourrais parler, alors, en une occasion pareille ?
Bin d'amour, évidemment. A cause que c'est mon sujet favori.
Mais quoi dire de l'amour ? Que c'est confus, brouillé, vrachique (ah non ça n'existe pas, mais "en vrac" sonnait mal t'à propos) ?
Bin pas tant que ça finalement.
Depuis que j'ai rencontré Princesse, les choses sont à la fois plus difficiles et plus simples.
Plus difficiles, parce (en sus d'avoir à renoncer un peu à ma collec de copines), je vis avec quelqu'un presque la totalité du temps ; et que faute d'ingéniosité suffisante, je n'ai pas réussi à lui cacher mes pires côtés - dans le désordre, mon indécrottable paysannerie, mon sens calamiteux du calembour, mes coups de blues, mes doutes, mes questions à la con qui font des ronds dans la tête, mes minables faiblesses, les choses que je n'ai pas su résoudre avant de la rencontrer, mon goût pour les Mercedes 360 SL et les fesses des femmes, et la flemme immonde qui me gagne au bout de quelques jours de boulot à peine.
Plus simples, aussi. Parce que je me dis qu'elle m'aime comme je suis - un peu en plusieurs morceaux, un peu en décalé, un peu en épisodes - et que grâce à ses yeux, parfois, je peux m'aimer. Et que j'espère qu'elle fait pareil. No, I tell a lie. Je sais qu'elle fait pareil.
Plus simples, parce que quand la télé est en panne, les livres minables et mes idées gris souris, je la regarde. Et putain qu'elle est belle. Putain que la lumière d'un écran où elle travaille éclaire ses yeux des promesses et des mystères. Putain que je donnerais mon dernier souffle de fumeur pour la voir rire et sourire, pour entendre sa voix quand elle chante, pour caresser la douceur de sa peau.
OK, je suis amoureux. Mais pas amoureux inquiet, hein. Amoureux comme dans rien à foutre. Amoureux comme dans je respire la confiance à l'odeur de son cou. Amoureux comme dans nous rions ensemble de nos mines de rien du matin. Amoureux comme dans j'ai envie d'elle au milieu de toutes mes joies et de tous mes tracas.
Au milieu de la rue, aussi, mais ça se fait moyen.
Amoureux comme dans tout nous dire, nous regarder encore et rire de nouveau.
Et moi, moi dans tout ça ? A force, je vais finir par m'oublier au profit d'un nous, non ?
Moi.
Ca fait longtemps que je n'ai pas écrit ça.
Moi.
Moi, je commence à peine à envisager ce que ça peut être d'être moi.
M'aura fallu 200 posts pour ça...
Et vous, ça va comment ?
Imagine le type, avec son nouveau clavier, son nouveau métier, son nouvel amour qui lui brille tous les jours dans le coeur... et tu sais ce qu'il fait ? Il geint.
Si, si, il geint. Pas fort, hein, peut-être même avec un brin d'ironie et d'autodérision. Mais y geint quand même.
Va, geins.
(ah oui je suis vraiment désolé, mais ça fait à peu près vingt ans que je rêve de la placer, et là paf, je vois l'occase, je fonce. Je sais, je crains. M'en fous, elle est faite.).
Alors quoi j'ai à raconter, moi, de nouveau ? Bin pas grand-chose, ma fouace. Toujours au poste, le cul sur la chaise face à l'écran, triturant les méandres d'un manuscrit pour le faire correspondre aux goûts d'un auteur doué et d'une éditrice retorse, et pis bien sûr à notre seul amour le public gnagnagna ; me désespérant de mes coups de blues et de l'état porcherique de mon appart, me morfondant de ne pas offrir chaque jour à ma princesse le mieux du mieux de mon mieux (ah bin oui mais dès fois j'ai la crève, et en plus elle me supporte dans cet état-là...).
Mais, incidemment, je viens de me rendre compte que ce post était le 200e.
Youpi, hourra, ça fait un bail que je suis là.
Et de quoi je pourrais parler, alors, en une occasion pareille ?
Bin d'amour, évidemment. A cause que c'est mon sujet favori.
Mais quoi dire de l'amour ? Que c'est confus, brouillé, vrachique (ah non ça n'existe pas, mais "en vrac" sonnait mal t'à propos) ?
Bin pas tant que ça finalement.
Depuis que j'ai rencontré Princesse, les choses sont à la fois plus difficiles et plus simples.
Plus difficiles, parce (en sus d'avoir à renoncer un peu à ma collec de copines), je vis avec quelqu'un presque la totalité du temps ; et que faute d'ingéniosité suffisante, je n'ai pas réussi à lui cacher mes pires côtés - dans le désordre, mon indécrottable paysannerie, mon sens calamiteux du calembour, mes coups de blues, mes doutes, mes questions à la con qui font des ronds dans la tête, mes minables faiblesses, les choses que je n'ai pas su résoudre avant de la rencontrer, mon goût pour les Mercedes 360 SL et les fesses des femmes, et la flemme immonde qui me gagne au bout de quelques jours de boulot à peine.
Plus simples, aussi. Parce que je me dis qu'elle m'aime comme je suis - un peu en plusieurs morceaux, un peu en décalé, un peu en épisodes - et que grâce à ses yeux, parfois, je peux m'aimer. Et que j'espère qu'elle fait pareil. No, I tell a lie. Je sais qu'elle fait pareil.
Plus simples, parce que quand la télé est en panne, les livres minables et mes idées gris souris, je la regarde. Et putain qu'elle est belle. Putain que la lumière d'un écran où elle travaille éclaire ses yeux des promesses et des mystères. Putain que je donnerais mon dernier souffle de fumeur pour la voir rire et sourire, pour entendre sa voix quand elle chante, pour caresser la douceur de sa peau.
OK, je suis amoureux. Mais pas amoureux inquiet, hein. Amoureux comme dans rien à foutre. Amoureux comme dans je respire la confiance à l'odeur de son cou. Amoureux comme dans nous rions ensemble de nos mines de rien du matin. Amoureux comme dans j'ai envie d'elle au milieu de toutes mes joies et de tous mes tracas.
Au milieu de la rue, aussi, mais ça se fait moyen.
Amoureux comme dans tout nous dire, nous regarder encore et rire de nouveau.
Et moi, moi dans tout ça ? A force, je vais finir par m'oublier au profit d'un nous, non ?
Moi.
Ca fait longtemps que je n'ai pas écrit ça.
Moi.
Moi, je commence à peine à envisager ce que ça peut être d'être moi.
M'aura fallu 200 posts pour ça...
Et vous, ça va comment ?
20.6.07
Silence of the seed
Oui, je sais, je n'écris plus depuis quelques jours. Enfin, si on excepte la préparation d'un très chouette bouquin sur la gestion des conflits, qui paraître en Septembre chez Eyrolles, et pour lequel on se donne bien du mal (alors que je préfèrerais me faire du bien, mais je suppose qu'il y a un temps pour tout...).
Ce n'est pas l'envie qui me manque, pourtant. Juste que les projets, les idées et les phrases semblent marquer un temps un peu particulier - comme si ce n'était pas important maintenant, comme si quelque chose (et je ne parle pas de la double angine carabinée qui me met la tête comme un compteur bleu) me poussait à attendre.
Mais attendre quoi ? Des fois, nous les artisssss, on se tait un moment ; mais le plus difficile est de ne pas penser que peut-être, ça ne reviendra jamais, qu'on a finalement dit tout ce qu'on avait à dire, ou perdu la minuscule parcelle de grâce qui nous poussait à oser le dire...
Et pourtant, le travail s'accumule ; les corrections d'épreuves frappent à la porte (je n'ai même pas eu le temps de jeter un oeil à celles de Fair Play, mon prochain bilingue sur le rugby, qui paraîtra mi-Août chez Talents Hauts - inch'allah !), les chansons prennent tournure... alors quoi, Manu Côsse ? Kesta à te traîner comme une âme en peine ? Est-ce que c'est un début de semaine inutilement conflictuel, le rêve imbécile de la perfection permanente, l'incapacité à se satisfaire du quotidien ?
Va savoir.
C'est peut-être juste la graine qui s'agite en sentant, loin au-dessus d'elle, la caresse du soleil.
Let's go.
Ce n'est pas l'envie qui me manque, pourtant. Juste que les projets, les idées et les phrases semblent marquer un temps un peu particulier - comme si ce n'était pas important maintenant, comme si quelque chose (et je ne parle pas de la double angine carabinée qui me met la tête comme un compteur bleu) me poussait à attendre.
Mais attendre quoi ? Des fois, nous les artisssss, on se tait un moment ; mais le plus difficile est de ne pas penser que peut-être, ça ne reviendra jamais, qu'on a finalement dit tout ce qu'on avait à dire, ou perdu la minuscule parcelle de grâce qui nous poussait à oser le dire...
Et pourtant, le travail s'accumule ; les corrections d'épreuves frappent à la porte (je n'ai même pas eu le temps de jeter un oeil à celles de Fair Play, mon prochain bilingue sur le rugby, qui paraîtra mi-Août chez Talents Hauts - inch'allah !), les chansons prennent tournure... alors quoi, Manu Côsse ? Kesta à te traîner comme une âme en peine ? Est-ce que c'est un début de semaine inutilement conflictuel, le rêve imbécile de la perfection permanente, l'incapacité à se satisfaire du quotidien ?
Va savoir.
C'est peut-être juste la graine qui s'agite en sentant, loin au-dessus d'elle, la caresse du soleil.
Let's go.
14.6.07
Un truc pas intéressant
J4ai un nouveau clavier j'ai un nouveau claveier j'ai un nouveavau clavier j'ai un nouveau clavier et je porte comme je veux un whisky au juge blond qui fume du canabols même que ça lui faiat eaucoup de bien arpès sa journée de boulot, j'espère juste que ce n'est pas le juge de la chanson deBNrassens sinon ça doit être vachement lours à porter pour lui en , plu, sil paraît que le gorille ne lui a jamais écrit par la suite...
et ce nouveau clavier est ultra silencieux, il faudra que je le prête à Princesse, on ne l'entendra plus taper avec rage depuis la chambre du fong (non princesse, pas taper, s'il te plaît, je t'aime, aïe ah ouais c'est marrant les trémas aussi).
Ouaip. Pas trop mal à l'usage, quiqu'un peu dur sur la touche... En plus, il y ades boutons aprtout, j'ai l'impression de piloter l'Enterprise.
Il y a peu, je vous aurais fait une photo ou deux, mais que voulez-vous, toute cette technologie, à force, ça me dépasse. En plus faut que je vais chercher Anton et ZAdig à l'école.
Shift ++123349888888888888888888888888888888888>>< ^bter=)oc7984565130£$µ*²²²4 ah putain ils sont où les euros ?
Et pour le truc que je dis dessous, faudra encore être patient : LoFi a du mal à charger la vidéo, pauv'vieux...
et ce nouveau clavier est ultra silencieux, il faudra que je le prête à Princesse, on ne l'entendra plus taper avec rage depuis la chambre du fong (non princesse, pas taper, s'il te plaît, je t'aime, aïe ah ouais c'est marrant les trémas aussi).
Ouaip. Pas trop mal à l'usage, quiqu'un peu dur sur la touche... En plus, il y ades boutons aprtout, j'ai l'impression de piloter l'Enterprise.
Il y a peu, je vous aurais fait une photo ou deux, mais que voulez-vous, toute cette technologie, à force, ça me dépasse. En plus faut que je vais chercher Anton et ZAdig à l'école.
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Et pour le truc que je dis dessous, faudra encore être patient : LoFi a du mal à charger la vidéo, pauv'vieux...
Un truc pas intéressant
J4ai un nouveau clavier j'ai un nouveau claveier j'ai un nouveavau clavier j'ai un nouveau clavier et je porte comme je veux un whisky au juge blond qui fume du canabols même que ça lui faiat beaucoup de bien arpès sa journée de boulot, j'espère juste que ce n'est pas le juge de la chanson deBNrass
Juliette et le cul dans l'herbe
D'abord un petit message à ceux qui regardent ce blog sans avoir le réflexe de se précipiter sur LoFi ensuite (mais je songe à fusionner les deux, ce sera plus simple) : le prochain clip de Juliette Armagnac y sera disponible sous peu.
En parlant de clip, j'en ai tourné un moi-même : madame la Mairie de Toulouse diffuse sur TLT des mini-portraits de gens, en rapport avec la ville, et m'a gentiment demandé de faire le zouave devant le gors objectif noir (brrrr...). Au début, je voulais lui raconter l'histoire de Merdakrott le chien (vous savez, celui qui explose après que le chat lui a mis de la supercolle au ciment dans ses croquettes), mais c'était trop long pour tenir en 50 secondes (et puis fallait faire les gestes). Alors, et parce que le RV était fixé au jardin Bonnefoy, j'ai préparé un petit texte/slam intitulé "Parc Bonnefoy", que vous aurez le plaisir de voir vendredi soir (ou en début de semaine proch') vers 18h55 sur TLT, et d'entendre ensuite dans sa version musicalisée sur LoFi.
En attendant, ne ratez pas le Marathon des Mots, avec cette année plein de copains et de copines : LN Duffau, Frédérique Martin, Francis Pornon et d'autres ce soir ; Emmanuelle Urien avec Jeanne Chérhal samedi soir, Clémentine Célarié samedi et dimanche... plus tout le reste du programme que je n'ai même pas eu le temps d'éplucher tellement que je bosse. Incroyable, non ?
En parlant de clip, j'en ai tourné un moi-même : madame la Mairie de Toulouse diffuse sur TLT des mini-portraits de gens, en rapport avec la ville, et m'a gentiment demandé de faire le zouave devant le gors objectif noir (brrrr...). Au début, je voulais lui raconter l'histoire de Merdakrott le chien (vous savez, celui qui explose après que le chat lui a mis de la supercolle au ciment dans ses croquettes), mais c'était trop long pour tenir en 50 secondes (et puis fallait faire les gestes). Alors, et parce que le RV était fixé au jardin Bonnefoy, j'ai préparé un petit texte/slam intitulé "Parc Bonnefoy", que vous aurez le plaisir de voir vendredi soir (ou en début de semaine proch') vers 18h55 sur TLT, et d'entendre ensuite dans sa version musicalisée sur LoFi.
En attendant, ne ratez pas le Marathon des Mots, avec cette année plein de copains et de copines : LN Duffau, Frédérique Martin, Francis Pornon et d'autres ce soir ; Emmanuelle Urien avec Jeanne Chérhal samedi soir, Clémentine Célarié samedi et dimanche... plus tout le reste du programme que je n'ai même pas eu le temps d'éplucher tellement que je bosse. Incroyable, non ?
12.6.07
Promo
Retrouvez le pack "Où sont les enfants" sur Lofi
Avec double airbag, ABS de série, pilotage automatisé, motorisation OSLE exclusive, et de vrais morceaux de Juliette Armagnac, Tieri Briet, Manu Causse et Prénom Camille dedans.
Avec double airbag, ABS de série, pilotage automatisé, motorisation OSLE exclusive, et de vrais morceaux de Juliette Armagnac, Tieri Briet, Manu Causse et Prénom Camille dedans.
10.6.07
Dans le jardin de Juliette
Il y a dans son jardin des chèvrefeuilles qui recouvrent des poteaux en ciment ; des murets que les hautes herbes effacent, des plantes que l'on ne connaît pas. Juliette habite en haut du flanc de la colline, au bout du chemin des vignes, après des pas dallés blottis contre la haie.
Vendredi, nous nous sommes retrouvés devant la petite maison couturée de cicatrices, sur le sol que les toupies venaient de balayer comme des tornades ; la petite table ronde en plastique portait des pâtes de toutes formes, quelques vins de couleur, et des gâteaux au chocolat.
Juliette passait de l'un à l'autre en souriant de son sourire unique, sous l'oeil bleu de sa grand-mère où se lit la fierté des femmes qui ont dû vivre seule. Juliette souriait, signait des dédicaces, remerciait, tirait sur les fils de la robe grise qu'elle avait cousue pour l'occasion ; Juliette secouait sa natte, appuyait sur la paume de ses mains, expliquait un détail, racontait une aventure. Et nous tous, autour d'elle, nous admirions sa présence, la beauté de ses images, de ses gestes, du jardin qui ressemble tellement au monde qu'elle crée sur ses photos.
Et puis la nuit est tombée sur le jardin de Juliette, emportant avec elle les gens extraordinaires que l'on y croise - traducteurs de Tolkien à tête de Hobbit, vétérinaires sauveurs de pythons réticulés et de chiens paralytiques, enfants qui se cachent et ne voudraient jamais partir.
Quelques-uns sont restés autour de Juliette ; on a parlé de musique, de livres, et surtout de celui que Juliette prépare, raison de l'exposition que lui consacre le Centre Culturel d'Agen ; mais tout ça, ce sont des secrets d'éditeurs, alors je ne peux rien révéler - pas plus ce que je ne peux raconter ce que les filles se sont dit en chuchotant à l'étage, quand elles empêchaient les garçons de dormir avec leurs rires murmurés qui descendaient jusqu'au rez-de chaussée.
Et le lendemain, comme dans les contes de fée (ou de sorcière), le temps s'est étalé ; nous ne voulions plus partir, et nous parlions de tous les projets qui nous passaient par la tête - en particulier ceux qui ont trait à ces diables d'éditeurs d'Où sont les enfants ? Juliette a pris des photos de tout ce beau monde ; dans ses yeux, il a les couleurs des images rêvées.
Plus tard, j'ai encore regardé le jardin de Juliette. Et peu à peu, il m'a semblé y voir passer quelques créatures -peut-être des vers à soie bleus, des lapins, des chats du Cheshire. J'ai vu aussi quelques lutins (mais c'était peut-être Juliette elle-même), et un ou deux fantômes, mais des gentils, des qui ne font pas peur, juste un peu de chagrin.
Et puis j'ai laissé Juliette dans sa maison de petite fille, au milieu de son bric-à-brac superbe où s'organisent les images qu'elle nous offre.
Puisqu'une demoiselle aux yeux mordorés m'a appris le sens de ce mot, autant l'utiliser : Namasté, belle Juliette. Je suis enchanté de travailler avec toi.
Tieri Briet, Juliette Armagnac : Prénom Camille, Editions Où sont les enfants ?
Juliette Armagnac : exposition "Alice au Pays des merveilles", Centre culturel André Malraux, Agen même : un avant-goût des photos du livre à paraître aux mêmes éditions (avec en plus un making-of musicalisé par LoFi).
Vendredi, nous nous sommes retrouvés devant la petite maison couturée de cicatrices, sur le sol que les toupies venaient de balayer comme des tornades ; la petite table ronde en plastique portait des pâtes de toutes formes, quelques vins de couleur, et des gâteaux au chocolat.
Juliette passait de l'un à l'autre en souriant de son sourire unique, sous l'oeil bleu de sa grand-mère où se lit la fierté des femmes qui ont dû vivre seule. Juliette souriait, signait des dédicaces, remerciait, tirait sur les fils de la robe grise qu'elle avait cousue pour l'occasion ; Juliette secouait sa natte, appuyait sur la paume de ses mains, expliquait un détail, racontait une aventure. Et nous tous, autour d'elle, nous admirions sa présence, la beauté de ses images, de ses gestes, du jardin qui ressemble tellement au monde qu'elle crée sur ses photos.
Et puis la nuit est tombée sur le jardin de Juliette, emportant avec elle les gens extraordinaires que l'on y croise - traducteurs de Tolkien à tête de Hobbit, vétérinaires sauveurs de pythons réticulés et de chiens paralytiques, enfants qui se cachent et ne voudraient jamais partir.
Quelques-uns sont restés autour de Juliette ; on a parlé de musique, de livres, et surtout de celui que Juliette prépare, raison de l'exposition que lui consacre le Centre Culturel d'Agen ; mais tout ça, ce sont des secrets d'éditeurs, alors je ne peux rien révéler - pas plus ce que je ne peux raconter ce que les filles se sont dit en chuchotant à l'étage, quand elles empêchaient les garçons de dormir avec leurs rires murmurés qui descendaient jusqu'au rez-de chaussée.
Et le lendemain, comme dans les contes de fée (ou de sorcière), le temps s'est étalé ; nous ne voulions plus partir, et nous parlions de tous les projets qui nous passaient par la tête - en particulier ceux qui ont trait à ces diables d'éditeurs d'Où sont les enfants ? Juliette a pris des photos de tout ce beau monde ; dans ses yeux, il a les couleurs des images rêvées.
Plus tard, j'ai encore regardé le jardin de Juliette. Et peu à peu, il m'a semblé y voir passer quelques créatures -peut-être des vers à soie bleus, des lapins, des chats du Cheshire. J'ai vu aussi quelques lutins (mais c'était peut-être Juliette elle-même), et un ou deux fantômes, mais des gentils, des qui ne font pas peur, juste un peu de chagrin.
Et puis j'ai laissé Juliette dans sa maison de petite fille, au milieu de son bric-à-brac superbe où s'organisent les images qu'elle nous offre.
Puisqu'une demoiselle aux yeux mordorés m'a appris le sens de ce mot, autant l'utiliser : Namasté, belle Juliette. Je suis enchanté de travailler avec toi.
Tieri Briet, Juliette Armagnac : Prénom Camille, Editions Où sont les enfants ?
Juliette Armagnac : exposition "Alice au Pays des merveilles", Centre culturel André Malraux, Agen même : un avant-goût des photos du livre à paraître aux mêmes éditions (avec en plus un making-of musicalisé par LoFi).
7.6.07
En vrac : le petit dictionnaire de Manu Causse
C'est un mot qui a beaucoup voyagé.
Bon, enfin, pas tant que ça - il est juste venu de Hollande, ça fait pas bin loin, faut pas qu'il se la pète non plus.
En plus, il voyageait dans une charouette mal foutue et brinquebalante, alors hein, on nous ne la fait pas. Même qu'il sentait pas frais, vu qu'il voulait dire "gâté, pourri, mal salé", rapport aux poissons genre Ordralfabétix. Enfin, le nom d'Ordralfabétix en néerlandais, quelque chose "CujCujix" ou "Ikhouvanjix".
Puis il est arrivé en France, vers 1600, ou avant. Au début, il ne la ramenait pas : simple adjectif, spécialisé dans le poisson (encore ! bon faut dire en venant de Hollande, c'était ça ou tulipe, alors...), il n'apparaissait que collé à un hareng, le hareng waracq, empaqueté. Comment tu le veux, ton hareng, en tas ou waracq ? Oh bin waracq, pasque sinon Suzanne entre en pétard à cause de c'que ça dégoutte à terre. Oh bin tin, prendez-le alors. Hé bin merci...
Sauf que là, les choses se gâtent - au sens propre. Alors qu'il était arrivé tout pimpant pour faire oublier ses sinistres origines, voilà que la nature lui a repris le dessus et il est devenu synonyme de "gâté" ou "en désordre" ; alors bon, il avait gagné en grade, il était devenu locution adverbiale (c'est là qu'il a changé de sexe), ce qui la fout toujours mieux qu'adjectif bas de gamme ; mais il voulait dire "entassés ou transportés pêle-mêle" en parlant de poisson (c'est une manie, vraiment). Et puis paf, voilà que l'expression se généralise, est "en vrac" tout ce qui est en désordre (ce qui est toujours mieux que pourri, quand même).
Et puis il lui est arrivé plein d'autres trucs, mais je vous les raconterai une autre fois, parce que, devinez quoi ? je suis un peu en vrac...
Bonne nuit les petits
Tonton Manu (responsable des "Belles histoires de Tonton Manu")
Bon, enfin, pas tant que ça - il est juste venu de Hollande, ça fait pas bin loin, faut pas qu'il se la pète non plus.
En plus, il voyageait dans une charouette mal foutue et brinquebalante, alors hein, on nous ne la fait pas. Même qu'il sentait pas frais, vu qu'il voulait dire "gâté, pourri, mal salé", rapport aux poissons genre Ordralfabétix. Enfin, le nom d'Ordralfabétix en néerlandais, quelque chose "CujCujix" ou "Ikhouvanjix".
Puis il est arrivé en France, vers 1600, ou avant. Au début, il ne la ramenait pas : simple adjectif, spécialisé dans le poisson (encore ! bon faut dire en venant de Hollande, c'était ça ou tulipe, alors...), il n'apparaissait que collé à un hareng, le hareng waracq, empaqueté. Comment tu le veux, ton hareng, en tas ou waracq ? Oh bin waracq, pasque sinon Suzanne entre en pétard à cause de c'que ça dégoutte à terre. Oh bin tin, prendez-le alors. Hé bin merci...
Sauf que là, les choses se gâtent - au sens propre. Alors qu'il était arrivé tout pimpant pour faire oublier ses sinistres origines, voilà que la nature lui a repris le dessus et il est devenu synonyme de "gâté" ou "en désordre" ; alors bon, il avait gagné en grade, il était devenu locution adverbiale (c'est là qu'il a changé de sexe), ce qui la fout toujours mieux qu'adjectif bas de gamme ; mais il voulait dire "entassés ou transportés pêle-mêle" en parlant de poisson (c'est une manie, vraiment). Et puis paf, voilà que l'expression se généralise, est "en vrac" tout ce qui est en désordre (ce qui est toujours mieux que pourri, quand même).
Et puis il lui est arrivé plein d'autres trucs, mais je vous les raconterai une autre fois, parce que, devinez quoi ? je suis un peu en vrac...
Bonne nuit les petits
Tonton Manu (responsable des "Belles histoires de Tonton Manu")
5.6.07
Suis-je bête....
Les posts précédents me donnent à réfléchir, tout comme un ami petit-gourou à moi.
Imaginons, comme le disait Princesse, qu'il suffise d'écrire ce qu'on veut pour l'obtenir (supposition corroborée par mon expérience récente).
Bin alors, qu'est-ce qu'on demanderait ? Je rappelle le sage adage "méfie-toi de ce que tu désires, car tu l'auras".
Alors moi, pour commencer, j'aurais bien demandé à être millionnaire - rapport à mon côté foncièrement paysan et bin campé sur ses racines et son bon sens du terroir, miladiou. Je me disais que millionnaire, ça veut dire ne pas penser à ce qu'on va gagner le mois prochain, se dire que si quelque chose nous manque, on pourra toujour se l'acheter.
(Je sais pas vous, mais à voir le truc comme ça, je me sens bien une bonne nouvelle à la Fredericks Brown, avec un démon malin et un type qui se laisse piéger... ouaip mais pas le temps, je passe la balle à qui veut).
Parce qu'évidemment, il y a des trucs qui ne peuvent pas s'acheter ; donc, au fond, être millionnaire ne suffit pas. En plus, être millionnaire, c'est facile : on est tous plus ou moins millionnaires en roupies du Penjab, en bacilles divers et en fraction de secondes. (Ou alors, justement, être millionnaire, c'est être encore plus millionnaire que les autres ? Mais c'est insondable, ce truc-là !)
Bon, vu les problèmes que ça pose, vaut mieux laisser l'argent de côté. J'ai de quoi vivre, la confiance de quelques personnes en matière professionnelle (et au pire je retournerai marner pour l'EN, avec la queue entre les jambes comme un chien battu qui revient au bercail, ou la Pomponette, cette salope, quand elle rentre chez le boulanger).
Alors quoi ? Qu'est-ce que je dois demander pour être heureux ? Du plus à Mr Balsen ?
Plus de quoi, alors ? Plus de vitesse à mon PC (bon, ça, je ne dirais pas non) ? A mes idées ? Faut pas les presser, celles-là. Elle prennent tout leur temps pour se former (il m'a fallu 17 ans pour écrire mon premier recueil de nouvelles, c'est vous dire... mais c'est parce que j'attendais la chute) ? Plus de vitesse au succès démesuré et planétaire de mes histoires écrites ? Bof, c'est comme tout, faut le temps, et d'ici là je me serai peut-être découvert d'autres centres d'intérêt... Et puis au fond, j'aime bien écrire mes histoires sans me demander qui ça va intéresser. La question peut se poser une fois le truc écrit, pas avant. Pour l'instant, moi, ça m'intéresse de le faire, et basta.
Du plus à quoi ? Du plus dans mes relations ? Oui, c'est vrai, il m'arrive parfois d'être trop tendu.
Mais au fond, c'est idiot. Un genre de réflexe de protection inutile - enfin, plus vraiment utile. En plus, c'est assez facile à défaire : fumer moins, un peu de sport, quelques massages (putain, un vrai guide pour la santé...).
Bon, alors, je veux quoi, moi ?
Mince, je sèche. Je laisse un peu le post à Princesse, c'est une femme qui sait ce qu'elle veut.
Oh, trop facile. Moi, je veux exactement la même chose que vous tous. Et là, en toute logique, je vous retourne la question, et hop, maintenant que j'ai refilé le bébé, il n'y a plus qu'à attendre les réponses (vous pouvez utiliser les commentaires, en plus ça fera plaisir à Manu, les commentaires sur ses posts faisant partie des choses qu'il veut dans la vie, et en plus c'est une belle démonstration de ce que lui, comme moi, comme vous tous, veut vraiment). Comment ça, c'est pas du jeu? Comment ça je dois répondre d'abord? D'accord, si vous insistez (vous insistez, là? J'entends rien). Je vous préviens, c'est assez banal, puisque c'est ce que tout le monde veut (enfin, je crois, hein, à force d'insister vous me mettez le doute). Ahem. Bon, alors voilà : moi, je veux juste qu'on m'aime. Que tout le monde m'aime. Je crois qu'une fois cela acquis, il n'y a plus grand chose qui fasse obstacle, non? Et même que je veux bien rendre la pareille , c'est la moindre des choses. Cosmique, non? Bon, alors ça commence quand? (Manu, tu veux bien sortir de cette cuisine? Je crois que c'est re ton tour de poster, et sinon, je veux bien aussi un peu de fromage sur les pâtes)
Mais Princesse, on s'en fout que les autres nous aiment. L'essentiel, c'est de s'aimer soi-même, non ? (Princes se, je te prie de ne pas rajouter de commetaires dégueu ensuite, je connais bien ton esprit caustiques qui te pousse à écrire "gratter les couilles" dans la moindre chanson d'amour, si c'est pas une honte)
Bon, bin tu sais quoi ? On reprendra ça demain, l'histoire de ce qu'on veut pour être heureux. Là, tout de suite, j'ai une ratatouille sur le feu, et ça, ça n'attend pas, malheureuse (du fromage, il m'en manque, il y en a chez toi ?)
Et puis je me demande pourquoi tu t'adresses aux lecteurs, je suis sûr qu'il n'y en a même pas.
Lecteurs (soyons optimistes), vous êtes en direct sur le championnat du monde de bottage en touche. Les scores sont à égalité de part et d'autre du terrain, je crois en effet qu'il vaut mieux remettre la partie à demain, le terrain est un peu lourd, ce soir (c'est à cause de la nappe phréatique qui remonte, trop de pluie c'est pas bon non plus, ce commentaire vous est offert par notre fidèle sponsor Madame Suzanne). Sauf que je pourrais dire qu'être aimé est un bon moyen de s'aimer soi-même, mais après on risque encore de m'accuser de dire des insanités. (le fromage est dans le frigo, dear, je suis passée faire les courses chez moi avant de venir. Cela dit, je ne sais pas si c'est très bon pour la chaîne du froid, tous ces passage d'un frigo à un autre.) Bon, à vous, les lecteurs : vous voulez quoi?
(Euh, sur le bottage en touche, le score est de deux à zéro...)
Etre aimé est un bon moyen de s'aimer soi-même... un moyen, oui. Pas une fin. Ca fait avancer le schmilblik (je parle d'expérience). Mais souviens-toi que quand on lui montre la lune, l'idiot regarde le doigt (normalement, je te fais ça avec l'accent, mais là c'est pas facile, faudrait que je télécharge une police, pffff...).
J'avais une amie (mais elle est partie) qui cherchait toujours l'amour dans le regard des autres ; ce qu'il y a de con, c'est qu'elle ne l'a jamais trouvé, vu qu'elle ne cherchait pas au bon endroit. Effectivement, celui qui t'aime (euh, moi par exemple, mais bon je ne suis pas sectaire) aime ce qu'il y a de beau en toi ; mais le beau en toi existe sans lui.
Certes (ça, c'est de la répartie), mais on peut rester aveugle sur le beau en soi si le regard de l'autre ne le montre pas. Ca veut rien dire, je recommence : le regard de l'autre (l'amour de l'autre, sectaire ou pas) permet de révéler le beau en soi, moi, toi, nous vous eux. C'est plus clair, non? Et puis d'abord, avoir les moyens, c'est déjà entrevoir une fin, même si personnellement je préfère les débuts qui s'éternisent. Oh là là. Et je conclurai sur ces mots. (Moi aussi je t'aime, et puis aussi j'ai faim, c'est bientôt prêt?)
Ha bin non c'est pas prêt, mais ça n'a jamais été aussi près de l'être.
Revenons à nos moutons : ça me surprend toujours que tu aies besoin du regard d'un autre pour voir la beauté en toi. Elle est évidente (et ne me dis pas le contraire, tu te fais draguer sur tous les salons, gourgandine ! Ca ne te suffit pas ?). Elle est irradiante. Moi, je l'ai vue du premier coup (mais j'ai l'oeil -mordoré, en plus, m'a certifié une charmante demoiselle hier, ça m'a fait tout chose).
Alors finalement, ce qu'on aime, c'est soi-même ou soi-même dans le regard d'un autre ?
Pour l'oeil mordoré, tu as eu besoin qu'une charmante demoiselle (comment ça, tout chose?) te le souligne pour le voir? ...non, c'est juste pour parler, hein, rapport à ce qu'on disait un peu plus haut.
Et sinon, pour répondre à ta question ,je dirais la 2, c'est quand même plus sympa à plusieurs.
...Gourgandine, drôlesse...je te trouve bien médiéval, aujourd'hui.
(c'est cuit? ...j'arriiiiive.)
Ayé. On a mangé, et consciencieusement nettoyé nos PC, qui en avaient bien besoin (c'était tout entartré, madame Suzanne !).
Bin oui, Princesse, mais si on s'aime dans le regard de l'autre -c'est-à-dire dans comment il nous voit (bonjour madame la syntaxe) - est-ce que ça n'empêche pas de s'aimer soi ? Mettons, genre, le type qui te voit il te voit comme ci comme ça, comme la femme dont il rêve, comme une jolie projection de ses fantasmes, comme une fille sur l'écran... est-ce que tu crois vraiment que c'est toi (je veux dire, le toi qui est dans toi, hein, évidemment) qu'il aime ? Et sinon, est-ce que tu ne risques pas d'être en inadéquation avec ce que tu es toi vraiment dans toi ?
Bon, c'est clair, j'ai un peu abusé sur les psychanalystes en ce moment. En plus, tu es partie te coucher, ce qui n'est pas du jeu.
Ca m'étonnait, aussi, que tu ne répondes pas... mais tu dors déjà dans des draps tout frais de princesse. Suis-je bête...
Imaginons, comme le disait Princesse, qu'il suffise d'écrire ce qu'on veut pour l'obtenir (supposition corroborée par mon expérience récente).
Bin alors, qu'est-ce qu'on demanderait ? Je rappelle le sage adage "méfie-toi de ce que tu désires, car tu l'auras".
Alors moi, pour commencer, j'aurais bien demandé à être millionnaire - rapport à mon côté foncièrement paysan et bin campé sur ses racines et son bon sens du terroir, miladiou. Je me disais que millionnaire, ça veut dire ne pas penser à ce qu'on va gagner le mois prochain, se dire que si quelque chose nous manque, on pourra toujour se l'acheter.
(Je sais pas vous, mais à voir le truc comme ça, je me sens bien une bonne nouvelle à la Fredericks Brown, avec un démon malin et un type qui se laisse piéger... ouaip mais pas le temps, je passe la balle à qui veut).
Parce qu'évidemment, il y a des trucs qui ne peuvent pas s'acheter ; donc, au fond, être millionnaire ne suffit pas. En plus, être millionnaire, c'est facile : on est tous plus ou moins millionnaires en roupies du Penjab, en bacilles divers et en fraction de secondes. (Ou alors, justement, être millionnaire, c'est être encore plus millionnaire que les autres ? Mais c'est insondable, ce truc-là !)
Bon, vu les problèmes que ça pose, vaut mieux laisser l'argent de côté. J'ai de quoi vivre, la confiance de quelques personnes en matière professionnelle (et au pire je retournerai marner pour l'EN, avec la queue entre les jambes comme un chien battu qui revient au bercail, ou la Pomponette, cette salope, quand elle rentre chez le boulanger).
Alors quoi ? Qu'est-ce que je dois demander pour être heureux ? Du plus à Mr Balsen ?
Plus de quoi, alors ? Plus de vitesse à mon PC (bon, ça, je ne dirais pas non) ? A mes idées ? Faut pas les presser, celles-là. Elle prennent tout leur temps pour se former (il m'a fallu 17 ans pour écrire mon premier recueil de nouvelles, c'est vous dire... mais c'est parce que j'attendais la chute) ? Plus de vitesse au succès démesuré et planétaire de mes histoires écrites ? Bof, c'est comme tout, faut le temps, et d'ici là je me serai peut-être découvert d'autres centres d'intérêt... Et puis au fond, j'aime bien écrire mes histoires sans me demander qui ça va intéresser. La question peut se poser une fois le truc écrit, pas avant. Pour l'instant, moi, ça m'intéresse de le faire, et basta.
Du plus à quoi ? Du plus dans mes relations ? Oui, c'est vrai, il m'arrive parfois d'être trop tendu.
Mais au fond, c'est idiot. Un genre de réflexe de protection inutile - enfin, plus vraiment utile. En plus, c'est assez facile à défaire : fumer moins, un peu de sport, quelques massages (putain, un vrai guide pour la santé...).
Bon, alors, je veux quoi, moi ?
Mince, je sèche. Je laisse un peu le post à Princesse, c'est une femme qui sait ce qu'elle veut.
Oh, trop facile. Moi, je veux exactement la même chose que vous tous. Et là, en toute logique, je vous retourne la question, et hop, maintenant que j'ai refilé le bébé, il n'y a plus qu'à attendre les réponses (vous pouvez utiliser les commentaires, en plus ça fera plaisir à Manu, les commentaires sur ses posts faisant partie des choses qu'il veut dans la vie, et en plus c'est une belle démonstration de ce que lui, comme moi, comme vous tous, veut vraiment). Comment ça, c'est pas du jeu? Comment ça je dois répondre d'abord? D'accord, si vous insistez (vous insistez, là? J'entends rien). Je vous préviens, c'est assez banal, puisque c'est ce que tout le monde veut (enfin, je crois, hein, à force d'insister vous me mettez le doute). Ahem. Bon, alors voilà : moi, je veux juste qu'on m'aime. Que tout le monde m'aime. Je crois qu'une fois cela acquis, il n'y a plus grand chose qui fasse obstacle, non? Et même que je veux bien rendre la pareille , c'est la moindre des choses. Cosmique, non? Bon, alors ça commence quand? (Manu, tu veux bien sortir de cette cuisine? Je crois que c'est re ton tour de poster, et sinon, je veux bien aussi un peu de fromage sur les pâtes)
Mais Princesse, on s'en fout que les autres nous aiment. L'essentiel, c'est de s'aimer soi-même, non ? (Princes se, je te prie de ne pas rajouter de commetaires dégueu ensuite, je connais bien ton esprit caustiques qui te pousse à écrire "gratter les couilles" dans la moindre chanson d'amour, si c'est pas une honte)
Bon, bin tu sais quoi ? On reprendra ça demain, l'histoire de ce qu'on veut pour être heureux. Là, tout de suite, j'ai une ratatouille sur le feu, et ça, ça n'attend pas, malheureuse (du fromage, il m'en manque, il y en a chez toi ?)
Et puis je me demande pourquoi tu t'adresses aux lecteurs, je suis sûr qu'il n'y en a même pas.
Lecteurs (soyons optimistes), vous êtes en direct sur le championnat du monde de bottage en touche. Les scores sont à égalité de part et d'autre du terrain, je crois en effet qu'il vaut mieux remettre la partie à demain, le terrain est un peu lourd, ce soir (c'est à cause de la nappe phréatique qui remonte, trop de pluie c'est pas bon non plus, ce commentaire vous est offert par notre fidèle sponsor Madame Suzanne). Sauf que je pourrais dire qu'être aimé est un bon moyen de s'aimer soi-même, mais après on risque encore de m'accuser de dire des insanités. (le fromage est dans le frigo, dear, je suis passée faire les courses chez moi avant de venir. Cela dit, je ne sais pas si c'est très bon pour la chaîne du froid, tous ces passage d'un frigo à un autre.) Bon, à vous, les lecteurs : vous voulez quoi?
(Euh, sur le bottage en touche, le score est de deux à zéro...)
Etre aimé est un bon moyen de s'aimer soi-même... un moyen, oui. Pas une fin. Ca fait avancer le schmilblik (je parle d'expérience). Mais souviens-toi que quand on lui montre la lune, l'idiot regarde le doigt (normalement, je te fais ça avec l'accent, mais là c'est pas facile, faudrait que je télécharge une police, pffff...).
J'avais une amie (mais elle est partie) qui cherchait toujours l'amour dans le regard des autres ; ce qu'il y a de con, c'est qu'elle ne l'a jamais trouvé, vu qu'elle ne cherchait pas au bon endroit. Effectivement, celui qui t'aime (euh, moi par exemple, mais bon je ne suis pas sectaire) aime ce qu'il y a de beau en toi ; mais le beau en toi existe sans lui.
Certes (ça, c'est de la répartie), mais on peut rester aveugle sur le beau en soi si le regard de l'autre ne le montre pas. Ca veut rien dire, je recommence : le regard de l'autre (l'amour de l'autre, sectaire ou pas) permet de révéler le beau en soi, moi, toi, nous vous eux. C'est plus clair, non? Et puis d'abord, avoir les moyens, c'est déjà entrevoir une fin, même si personnellement je préfère les débuts qui s'éternisent. Oh là là. Et je conclurai sur ces mots. (Moi aussi je t'aime, et puis aussi j'ai faim, c'est bientôt prêt?)
Ha bin non c'est pas prêt, mais ça n'a jamais été aussi près de l'être.
Revenons à nos moutons : ça me surprend toujours que tu aies besoin du regard d'un autre pour voir la beauté en toi. Elle est évidente (et ne me dis pas le contraire, tu te fais draguer sur tous les salons, gourgandine ! Ca ne te suffit pas ?). Elle est irradiante. Moi, je l'ai vue du premier coup (mais j'ai l'oeil -mordoré, en plus, m'a certifié une charmante demoiselle hier, ça m'a fait tout chose).
Alors finalement, ce qu'on aime, c'est soi-même ou soi-même dans le regard d'un autre ?
Pour l'oeil mordoré, tu as eu besoin qu'une charmante demoiselle (comment ça, tout chose?) te le souligne pour le voir? ...non, c'est juste pour parler, hein, rapport à ce qu'on disait un peu plus haut.
Et sinon, pour répondre à ta question ,je dirais la 2, c'est quand même plus sympa à plusieurs.
...Gourgandine, drôlesse...je te trouve bien médiéval, aujourd'hui.
(c'est cuit? ...j'arriiiiive.)
Ayé. On a mangé, et consciencieusement nettoyé nos PC, qui en avaient bien besoin (c'était tout entartré, madame Suzanne !).
Bin oui, Princesse, mais si on s'aime dans le regard de l'autre -c'est-à-dire dans comment il nous voit (bonjour madame la syntaxe) - est-ce que ça n'empêche pas de s'aimer soi ? Mettons, genre, le type qui te voit il te voit comme ci comme ça, comme la femme dont il rêve, comme une jolie projection de ses fantasmes, comme une fille sur l'écran... est-ce que tu crois vraiment que c'est toi (je veux dire, le toi qui est dans toi, hein, évidemment) qu'il aime ? Et sinon, est-ce que tu ne risques pas d'être en inadéquation avec ce que tu es toi vraiment dans toi ?
Bon, c'est clair, j'ai un peu abusé sur les psychanalystes en ce moment. En plus, tu es partie te coucher, ce qui n'est pas du jeu.
Ca m'étonnait, aussi, que tu ne répondes pas... mais tu dors déjà dans des draps tout frais de princesse. Suis-je bête...
Autopromo
Aujourd'hui, c'est sur LoFi que ça se passe....
4.6.07
Méfie-toi de ce que tu désires...
... car tu l'auras, répétait une mienne amie.
Et effectivement, dans la vie, suffit de demander.
Vous avez peut-être déjà le post geignard précédent, où je réclamais à grands gémissements plein de choses dans ma vie. Bin, il a suffi d'un ouikend pour que tout me tombe dessus : des commandes, des idées, des projets... je me vois déjà en retard pour la fin de l'année 2034, mais au moins je ne ne me sens pas désoeuvré.
Tellement pas désoeuvré que je n'ai que le temps de jeter ces quelques mots, façon naufragé du boulot, pour désamorcer les plaintes qui suivent : tout va bin, c'est passé.
Je vous souhaite des journées radiantes de bonheur ; moi, je m'enfonce dans ma pile de boulot et je ne suis même pas certain d'avoir le temps de bloguer avant quelques jours...
Allez hop, c'est parti.
Et effectivement, dans la vie, suffit de demander.
Vous avez peut-être déjà le post geignard précédent, où je réclamais à grands gémissements plein de choses dans ma vie. Bin, il a suffi d'un ouikend pour que tout me tombe dessus : des commandes, des idées, des projets... je me vois déjà en retard pour la fin de l'année 2034, mais au moins je ne ne me sens pas désoeuvré.
Tellement pas désoeuvré que je n'ai que le temps de jeter ces quelques mots, façon naufragé du boulot, pour désamorcer les plaintes qui suivent : tout va bin, c'est passé.
Je vous souhaite des journées radiantes de bonheur ; moi, je m'enfonce dans ma pile de boulot et je ne suis même pas certain d'avoir le temps de bloguer avant quelques jours...
Allez hop, c'est parti.
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