Oui, je sais, je n'écris plus depuis quelques jours. Enfin, si on excepte la préparation d'un très chouette bouquin sur la gestion des conflits, qui paraître en Septembre chez Eyrolles, et pour lequel on se donne bien du mal (alors que je préfèrerais me faire du bien, mais je suppose qu'il y a un temps pour tout...).
Ce n'est pas l'envie qui me manque, pourtant. Juste que les projets, les idées et les phrases semblent marquer un temps un peu particulier - comme si ce n'était pas important maintenant, comme si quelque chose (et je ne parle pas de la double angine carabinée qui me met la tête comme un compteur bleu) me poussait à attendre.
Mais attendre quoi ? Des fois, nous les artisssss, on se tait un moment ; mais le plus difficile est de ne pas penser que peut-être, ça ne reviendra jamais, qu'on a finalement dit tout ce qu'on avait à dire, ou perdu la minuscule parcelle de grâce qui nous poussait à oser le dire...
Et pourtant, le travail s'accumule ; les corrections d'épreuves frappent à la porte (je n'ai même pas eu le temps de jeter un oeil à celles de Fair Play, mon prochain bilingue sur le rugby, qui paraîtra mi-Août chez Talents Hauts - inch'allah !), les chansons prennent tournure... alors quoi, Manu Côsse ? Kesta à te traîner comme une âme en peine ? Est-ce que c'est un début de semaine inutilement conflictuel, le rêve imbécile de la perfection permanente, l'incapacité à se satisfaire du quotidien ?
Va savoir.
C'est peut-être juste la graine qui s'agite en sentant, loin au-dessus d'elle, la caresse du soleil.
Let's go.
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