A peine 3 heures du matin et vous pensiez que j’allais dormir ?
En fait, moi aussi.
Sauf qu’encore une fois ça carbure tellement là-haut que ça me tient éveillé, même si j’ai la tête un peu lourde. C’est un coup à finir avec le crâne fiché dans le clavier, ça.
J’ai identifié aujourd’hui quelques problèmes du blog, ou en tous cas de blogspot (ou de moi les utilisant) :
- d’abord, sur blogspot, j’ai encore du mal à concevoir la différence entre l’outil et hébergeur ; heureusement que Samia a fait l’interface (même que Jeff des Gonins m’en veut à mort d’avoir abandonné sa présentation à lui). C’est une différence importante, mais dès qu’on tente de me l’expliquer, mon esprit scientifique refait surface et je me sens le besoin d’aller chercher jusqu’à la racine des choses : et SQL, c’est quoi ? Et qu’est-ce que ça veut dire ceci, ou cela…
- Je ne sais pas inclure des fichiers autres que des images, ce qui limite un peu la créativité ; de la même façon, je ne sais pas créer de liens permanents sur la page vers les blogs ou sites que j’aime. Dans pas longtemps, aussi, je vais me poser la question de la qualité des images et des sons.
- J’ai déjà tapé plus de dix pages (format word), qui apparaissent toutes à l’écran ; je voudrais les classer assez rapidement dans des rubriques, et surtout que seules les premières lignes apparaissent, afin d’aérer le tout et d’éviter le classement « à l’envers » des articles. Bref, je réinvente le journal papier.
Je lis les pages d’Olivier et Joël en comprenant un mot sur 8 ; même si je vois bien qu’ils n’ont rien perdu de leur acuité d’analyse, la technologie à l’œuvre me paraît toujours complexe.
En fait, j’ai l’impression d’être un paysan médiéval traversant la forêt pour aller découvrir une ville nouvelle.
J’ai un peu peur que les gens me disent :
- Dehors, vilain berger, tu sens l’animal et tu ne connais pas nos usages !
Mais j’ai une réponse toute faite :
- Je n'ai aucune raison d'aller ailleurs ; mon chien est mort, ma maison vendue et ma famille dispersée. Inutile de me plaindre : j’ai le cœur joyeux et un sac magique. Rassérénez-vous (oui, en paysan, on parle comme ça), je veux juste échanger des choses avec vous.
- Mais… tu n’as rien à échanger!!!!!!!!!!
- Déjà, je peux vous apprendre à arrêter les points d’exclamation multiples et mal séparés. Désolé, mais ça fait bouseux. Et puis vous, les gens de la ville, il faut toujours vous dire les choses deux fois : j’ai un sac magique.
- Un sac magique… mais c’est un panier, ça, pauvre ignorant.
- Ça dépend comment on le regarde. Et j’aimerais autant que vous cessiez de vous montrer dédaigneux. Oh, puis au fait, tant qu’on en parle : l’histoire de la pêche aux moulesmoulesmoules et des gens qui m’ont pris mon panier maman, euh, comment dire… je ne suis pas un pingouin et je me défends très bien sans ma mère. En plus, il n’est magique que quand je le décide.
Les bourgeois le regardent un instant, hésitants et perplexes :
- C’est vrai que tu parles bien, presque comme un des nôtres, pas comme un villageois… tu ne serais pas plutôt un bohémien venu ici nous voler nos femmes et nos poules ?
- Euh…Comment dire… On n’est pas de vrais personnages, là, on est juste des métaphores.
Les autres le regardent, intrigués et un peu vexés. C’est toujours dur d’être réduit à une simple image.
Il reprend :
- Non, mais ne vous en faites pas, vous vous habituerez et on deviendra potes… tiens, souvenez-vous de l’histoire de d’Artagnan, la fois où vous lui avez offert des beaux habits et une bourse…
-Pour ce que ça nous a rapporté, grommellent-ils, ça a failli mettre le pays sans dessus-dessous avec l’histoire des furets de la reine.
- Ferret, par furet.
- Hein ?
- Euh… Le chanteur, pas le héros de Fantômette.
- Mais qu’est-ce que tu racontes ?
- Rien, c’était juste un effet comique. Raté, visiblement.
- Bon alors, comme ça, il te faut de beaux habits et une bourse ?Et un meilleur cheval que cette vieille carne ?
Un type qui n'avait rien dit jusqu'alors intervient :
- On avait dit qu'il arrivait à pied, faudrait faire gaffe au scénario, les mecs… En plus, au départ, on parlait d’internet, au bout d’un moment, les métaphores, ça lasse.
Tous se concertent un moment, puis décident de rester en mode métaphorique d’Artagnan jusqu’à la scène des finances.
- Oyez, amis, reprend l’inconnu, laissez-moi vous chanter la louange de mon brave père qui a donné sa bourse pour que je m’achète Fiesta, ce valeureux destrier…
- Mais on avait dit que c’était une carne, non ?
- Ecoutez, les mecs, on se met d’accord tout de suite ou on arrête : je ne vais pas aller voir le banquier avec un vieux cheval tout pourri, si ? Alors, OK, j’ai claqué du blé pour m’acheter une voiture un peu plus neuve, de beaux atours, mais c’est sans importance : la Fée du Bien (bancothérapie en gros) me protège. Donc, je reprends : je vais aller trouver le banquier de cette ville, le charmer de mes douces paroles et m’accorder un train de vie princier à ses frais.
- Mais, euh… et l’usure ? Le vil usurier voudra vous voler votre bourse, mon bon seigneur…
- Calme-toi avec les allitération, toi. Et ne comprends-tu donc rien ? N’as-tu pas lu Le Marchand de Venise ? L’usurier, comme nous, est fait de chair et de sang, il a des sentiments… Je saurai toucher son cœur, fais-moi confiance, mon ami. Et puis, va, tutoie-moi, ce sera plus sympa…
- T’es lourd.
- Je m’y attendais un peu, à celle-là…Toi aussi, tu regardais les Nuls ? Moi, j’ai choisi le titre du blog en pensant à eux.
- On s'en fout. Bon, on se la termine, la scène du banquier ?
- Nan, pas ce soir, j’ai mal à la tête.
C’est lamentable de s’interrompre comme ça au milieu d’une scène aussi belle.
D’autant plus que demain c’est dimanche, un très bon jour pour s’occuper de sports et autres affaires spirituelles ;
Lundi, la lune va entrer dans la maison du Petit Ecureuil ; tous les natifs du signe de l’épargneul vont devoir s’occuper de leurs affaires financières et professionnelles.
De mardi à vendredi, on prévoit une suite de ballades et de jeux d’enfants sur le secteur toulousain et l’Aveyron, avec temps variable (averses de relations parents-enfants prévues à en cours).
Le week-end, enfin, sera consacré à l’enregistrement d’un disque avec La Teigne.
Bref, pas de post avant lundi prochain, tant pis, il y a plein d’autres choses à faire sur le Net.
Voilà.
- Alors, t’es content, là ?
- Pas trop mal… J’ai bien fait le paysan, non ?
- Ouais, mais c’était facile, tu as un costume qui va bien…tu l’as trouvé où ?
- Camden, dear… même qu’à cause de mon couteau suisse, ils ont failli me pendre haut et court…
- Et ils ne l’ont pas fait ? Ils mollissent, les Anglais… ou alors… ôte-moi d’un doute… tu ne serais pas des leurs, des fois ? T’aurais pas comme une envie de monter un site en Anglais, quand même ?
- Euh… On va s’en jeter un ?
- C’est ta spécialité, détourner la conversation... Et pis d’abord, tous les soucis techniques dont tu parlais au départ, ils sont où, maintenant ? Et puis qu’est-ce qu’il y a, dans ton sac magique ? Et puis
HTRRLKJRGTNRVRRFKLN
Rfffffrfff…
Hein ?
Quoi ?
Ah, mince, s’cusez moi si je m’étale, je m’étais endormi sur le clavier…
Bon, ben je poste ça sans relire et je vais me pieuter, moi.
A lundi en 8, les gens qui me lisent (et puis si ça vous plaît, ne vous gênez pas pour faire un peu de buzz, vous savez ce que c’est, à vot’bon cœur M’sieur dames, l’important c’est qu’on sache qu’on existe, nous les sans-statuts écrivains artistes intermittents…)
- oh dis, hé, tu charries un peu, là, Causse… T’es pas prof, toi ? Elle est facile, la vie, quand on sait qu’on va retrouver un boulot en claquant des doigts… Evidemment, si c’est ça que tu appelles de la magie, moi aussi je peux le faire.
- Homme (ou femme, c’est toi qui vois c’est unisexe) de peu de foi… Oui, c’est vrai, j’ai longtemps été marqué du signe infâmant des Fonctionnaires, mais je songe à m’en débarrasser pour mieux étrenner ma liberté toute neuve…
- Quel signe ?L’autocollant MAIF sur le pare brise ?Ne me dis pas que tu n’es plus assuré, quand même ?
- T’es vraiment nul en métaphores, toi.
- Et toi, tu vas dormir ?
- Je ne sais pas, j’ai un petit creux… on a quoi dans le frigo ?
- ben je ne sais pas, mais si tu regardes il est déjà 03 :17, tu n’as pas dormi et tu veux te faire un rugby demain matin, c’est pas…
- On s’en fout, on vient de changer d’heure…
3 commentaires:
C est pourtant simple comme différence ...
l outil c est ce qui te permet de mettre en ligne tes textes sous la forme d'un blog en permettant au lecteur de laisser des commentaires
l herbergeur c est l entité qui te permet d'archiver qqpart tout ce que tu ecris GRACE et SUR l outil
l outil ca peut etre wordpress ou dotclear
l hebergeur ca peut etre free ou autre
et dans certains cas pour ceux qui n y comprennent pas grand chose a l informatique, on trouve des entités qui te simplifient la comprehension entre proposant un deux en un : outil et hebergement à la fois
c est le cas de blogger, de typepad, de hautetfort etc...
Vu tes compétences en informatique je ne saurai trop te conseiller de rester sur le tout en un car heberger soi meme son blog est une source de soucis techniques quand on y connait pas grand chose.
N en deplaise dont à ton Jeff des chai pas quoi, faire beau c est sans doute tres bien, mais dans ton cas totalement accessoires, il te faut de l efficace sinon tu vas me rendre folle avec tes questions....
Mais moi je dis ca....
Par ailleurs je t ai cree cette page sur blogger juste pour te montrer que tu n avais pas forcément besoin de te casser la tete avec des histoires d hebergement mais TU PEUX faire la meme chose sur typepad ou hautetfort si leurs focntionnalités te plaisent plus...
Alors la TROP fort le titre du Blog.
De Toulouse a la campagne a Dans ton blog ca fait serieusement comiques de annees 80. Comme quoi on garde toujours l'age de nos annees lycee.
J ai la tete pleine de Romeos et de Juliettes. Ca m'a fait un AR dans le metro. Bravo pour le timing, c est un argument marketing de taille. J'ai bien aime d'ailleurs. C'est quand le prochain? La suite bordel comme dirait Pennac.
Bon - donc la je prends le contrepied total de ce pour quoi les comment windows sont faites pour. Anyway. C'etait pour te dire happy blogday really...
Leyley
MON MARI SERA TOUJOURS À MOI .... !!!!
Comment j'ai retrouvé mon mari divorcé avec l'aide du sort d'amour du Dr ODION ... Je m'appelle Lilibeth Hernandez. Quand j'ai lu un témoignage en ligne sur la façon dont le Dr ODION, le grand et le plus puissant lanceur de sorts, aide à ramener le mari du divorce EX LOVER. Je me demandais comment cela pouvait être vrai, parce que beaucoup m'ont échoué dans le passé sans aucun résultat de leur part. Je laisse juste passer le message et je passe sur le forum. À mon avis encore une fois, une personne a posté et dit lanceur de sorts testé et fiable. Après avoir lu le courrier, c'était de ce même homme, le Dr ODION, dont elle parlait. Je n'ai donc pas d'autre choix que de vraiment vérifier comment il travaille. J'étais totalement dévasté lorsque mon mari bien-aimé m'a quitté. C'était comme si mon monde entier disparaissait dans le chagrin et la douleur. Je sais que ça semble bizarre mais de tous les lanceurs de sorts que j'ai contactés, il était le seul à me donner cette impression d'être si vrai et si confiant. Plus que ses paroles, il a ramené mon mari et il a réalisé tous mes souhaits. Il est maintenant fidèle, fait attention à moi, il m'offre des fleurs tous les dimanches, et nous sortons souvent au cinéma et au restaurant. mon mari est venu me voir et s'est excusé pour les torts qu'il a commis et a promis de ne plus jamais recommencer. Depuis lors, tout est revenu à la normale. Ma famille et moi vivons à nouveau heureux ensemble. Je serai éternellement reconnaissant d'avoir transformé ma vie de l'enfer au paradis! je crois que qui a besoin d'aide devrait lui demander de l'aide. Que Dieu continue de vous utiliser pour sauver une relation brisée. Pour tous ceux qui ont des problèmes conjugaux, des problèmes de divorce, des amants perdus ou des problèmes liés aux relations, vous pouvez le contacter (drodion60@yandex.com) le lanceur de sorts ultime via l'adresse e-mail: ou Whatsapp sur son numéro de téléphone mobile +2349060503921
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