9.4.10

857 - Fffffffffffffffffffffriday wear !


1) Sérieux

Guilherme Hauka Azanga a été libéré hier soir "devant l'impossibilité matérielle de procéder à son expulsion".
Je me demandais, en apprenant la nouvelle, qui cela aurait pu rendre heureux qu'un homme comme un autre soit éliminé dans les faits, repoussé aux confins de l'existence - qu'on le renvoie dans son pays régler son problème ; je m'interrogeais sur qui peut se réjouir qu'on nie qu'on efface l'existence de l'autre, de l'identique différent.
Heureusement, les chiens de garde veillent, et les commentaires de la nouvelle me rassurent : pour certains, être heureux c'est garder son petit bout de territoire, son petit privilège, pur, intact - surtout, que l'autre n'en profite pas. Heureux du malheur des autres, quelle belle philosophie.

2) Encore sérieux

Et pourtant hier la colère était présente - une femme rentrait sagement au milieu de la nuit, et quelques idiots ont voulu la stopper. Coups de genoux, colère, rentrer en courant dans la nuit.
Et se sentir coupable d'être une femme, d'être belle, d'oser marcher seule.
Le pire salaud, encore une fois, est peut-être celui dans notre crâne.

3) Ne soyons plus sérieux, parlons littérature
Enfin, moi non, parce que je glande, mais Pascal Arnaud parle des éditeurs qui sont de vrais éditeurs, Franck Garot des nouvelles, et je découvre que Martin Winkler tient un blog en commun d'écriture. Intéressant, non ?
Tant qu'à y être, et rouge de honte, je confesse avoir lu Télérama (comme toutes les semaines, hé con je suis abonné...), à peine ri du courrier des lecteurs, et lu cette phrase : "Sur ordre de son éditeur, qui sans doute le voit d'un mauvais oeil s'endormir sur ses lauriers - un prix Interallié en 1934 et un Goncourt en 1942 -, Marc Bernard (1900-1983) quitte sa mansarde parisienne et s'en va, l'hiver 1963, vivre trois longs mois à Sarcelles".
Outre le signe amusant (La Teigne s'enorgueillit un chanteur homonyme qui chante Sarcelles d'une voix de fureur) - je me suis réflexionné que, de nos jours, peu d'éditeurs se risqueraient à faire travailler un auteur.
Je sais, c'est un peu court comme réflexion, mais faites-moi pas chier, on est vendredi, merde. D'ailleurs, je n'ai même pas de blague de la semaine.

4) La... de la semaine
Retrouvée en dernière minute, et spécial dédicace à nos sherpas d'âme préférés,

Combien de psys faut-il pour changer une lampe électrique ?
Un seul. Mais il faut qu'elle veuille vraiment changer.

2 commentaires:

Watt(son) a dit…

Je suis sûre qu'avec "ampoule" à la place de "lampe", elle marche encore mieux...

Manu Causse a dit…

Bin, techniquement, c'est une lampe. La métonymie "ampoule" est utilisé à tort.
Comment je me la pète, moi, ce matin...