1.12.09

780 - MArdi, je te raconte


Malgré le rougeoiement des braises, il faisait sombre dans la hutte du Shorcier. Rhol resta immobile de longues secondes, le temps que ses yeux s'habituent à l'obscurité.
Aux murs pendaient des peaux de bêtes ; au centre de la hutte, le feu finissait de brûler. Empilées contre la paroi rocheuse qui constituait le fond de l'abri, des branches dessinaient une forme curieuse, étrangement géométrique, au milieu de laquelle se nichaient divers accessoires - pots, jarres de terre cuite, pierres taillées, ainsi que des sortes de boîtes recouvertes de cuir. Rhol n'en avait jamais vu de semblables. Dans la hutte de son père, les objets du quotidien - la marmite en terre, les écorces sur lesquelles on déposait la nourriture - étaient posés à même le sol, dans un coin ; dans le repaire du sorcier, en revanche, il semblait que l'étrange structure de branches serve à entreposer, à ranger, tous les artefacts.
Rhol se releva doucement ; il cherchait à distinguer le coin le plus éloigné de la hutte, là où devait se trouver le sorcier endormi.
C'est alors qu'une main se posa sur son épaule.



Ill : Quelqu'un se sent bien seul, ep

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